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Les limites de la raison (suite) : quand la mémoire s’efface, l’histoire recommence

“… nous devons accepter une vérité fondamentale :
nous sommes tous le produit d’une époque et d’un lieu particuliers.”
Dans Laurence Rees, La pensée nazie. Éditions Arpa, 2025, 546 p.

J’ai interrompu il y a déjà plusieurs mois une série d’articles sur “Les limites de la raison”. Cette série parlait entre autres de biais cognitifs et proposait une synthèse de divers ouvrages de psychosociologie. Après plusieurs billets consacrés à la déferlante “intelligence artificielle”, il m’a semblé utile, au prisme de diverses lectures récentes et de l’actualité, de reprendre cette série où elle s’était arrêtée.

Dans ce billet, nous allons voir, à travers quelques exemples, que la vérité est complexe, qu’il est facile de la travestir, et que de ne pas faire preuve d’esprit critique peut conduire à ce que l’histoire recommence dans ses aspects les plus dramatiques.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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Les recommandations précédentes ne datent que de 2010. Le présent texte (2012 focused update of the ESC Guidelines for the management of atrial fibrillation : An update of the 2010 ESC Guidelines for the management of atrial fibrillation. Eur Heart J, 2012 Aug 24 [Epub ahead of print]) n’est qu’une actualisation de certains points, sans reprendre l’ensemble du texte de 2010. Voici les principales nouveautés.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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Ces recommandations ont été présentées durant le récent congrès du groupe Réadaptation et prévention cardiovasculaire de l’ESC et sont disponibles sur le site de l’ESC (European Guidelines on cardiovascular disease prevention in clinical practice [version 2012]. Eur Heart J, 2012 ; www.escardio.org).
Le texte est dense, long (77 pages) et très référencé (568 références). En voici, très résumés, les points principaux.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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Ces recommandations ont été présentées durant le récent congrès du groupe “insuffisance cardiaque” de la Société européenne de cardiologie et sont disponibles sur le site de l’ESC (European guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure 2012. Eur Heart J, 2012 ; www.escardio.org).
Voici, très résumées, les principales nouveautés.

Billet du mois
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Il existe de nombreux jeux sur console – celui du Dr Kawashima a été le plus diffusé – ou sur des sites Internet et des quantités de livres qui ont pour objectif d’aider à se “muscler” le cerveau. Plusieurs livres comprennent ainsi dans leur titre l’expression “gymnastique cérébrale”.

Divers
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Désormais, c’est de manière multidisciplinaire qu’il faut évoquer la fibromyalgie, ce concept a évolué depuis plusieurs années, et le résumer à un tableau associant points douloureux électifs, asthénie invalidante accentuée par des troubles du sommeil est insuffisant. Le psychiatre a son rôle en effet, non seulement désigné par la clinique de l’anxiété et toutes ses formes sémiologiques, mais aussi par les troubles de l’humeur, avec en particulier la dépression. De même, la cognition perturbée justifie son intervention. Enfin, dans la prise en charge thérapeutique, on reconnaît l’importance fondamentale des traitements médicamenteux antidépresseurs, associés aux traitements non pharmacologiques.

Passerelles
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La prise en charge de l’œdème maculaire (OM) dans les occlusions veineuses rétiniennes (OVR) a été révolutionnée par la mise sur le marché d’un implant intravitréen de dexaméthasone : l’Ozurdex.
En France, ce traitement est le premier à avoir obtenu l’AMM et le remboursement (depuis février 2011). Il devient donc un traitement de choix en pratique quotidienne, en particulier pour les ophtalmologistes libéraux.
Le collectif P1.5, constitué d’ophtalmologistes rétinologues médicochirurgicaux, a voulu évaluer ce nouveau médicament et partager de manière objective les résultats et les conclusions en pratique clinique d’une étude indépendante et multicentrique portant sur 220 patients.

Divers
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La prise en charge thérapeutique de la polyarthrite rhumatoïde (PR) est actuellement l’une des mieux codifiées en rhumatologie. L’objectif est d’obtenir un DAS28 au moins inférieur à 3,2 avec une évaluation rapprochée (tous les 1 à 2 mois) au début jusqu’à ce que cet objectif soit atteint.
En pratique, le méthotrexate (MTX) est le traitement de première intention de la PR. Une corticothérapie rapidement dégressive jusqu’à une posologie acceptable pourra être associée.
En cas de réponse insuffisante à une posologie optimale de MTX, de corticodépendance ou d’évolution structurale, le recours aux anti-TNF, abatacept ou tocilizumab, pourra être envisagé. Le choix pour l’une ou l’autre de ces molécules s’effectuera en fonction des comorbidités et de l’avis du patient. Une fois la rémission obtenue pendant une durée prolongée (au moins 6 mois), une décroissance thérapeutique progressive des traitements de fond pourra être débutée.

Passerelles
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50 % des patients nécessitent une bithérapie dans les 2 ans qui suivent l’instauration d’un traitement [1], et plus de 92 % d’une population de patients atteints de glaucomes exfoliatifs ne répond pas suffisamment à un traitement par bêtabloquants en monothérapie 3 ans après instauration du traitement [2]. En Europe, environ 30 à 40 % des patients glaucomateux reçoivent plus d’une classe thérapeutique [3].

Divers
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L’orbitopathie dysthyroïdienne (OT) est une affection auto-immune survenant dans un contexte de dysthyroïdie, le plus souvent dans le cadre d’une maladie de Basedow. Elle altère la qualité de vie des patients, est plus fréquente chez la femme, et demande une prise en charge associant endocrinologues et ophtalmologistes. L’examen clinique apprécie l’activité de la maladie sur l’existence et l’importance des signes inflammatoires, et la sévérité, fonction des désordres fonctionnels et cosmétiques. Dans tous les cas, le traitement est médical et associe l’équilibre de la fonction thyroïdienne, l’arrêt du tabac et des mesures locales (traitements lubrifiants, soins oculaires). S’il existe une inflammation importante, le traitement repose sur la corticothérapie, actuellement prescrite préférentiellement par voie veineuse et dont les modalités ont été établies par l’EUGOGO. Les formes graves sont plus fréquentes chez les hommes âgés et les fumeurs. Le traitement des séquelles fonctionnelles et cosmétiques est envisagé sur des formes non inflammatoires après 6 mois d’équilibre de la fonction thyroïdienne