Auteur Yannoutos A.

Unité Hypertension Artérielle, Prévention et Thérapeutique Cardiovasculaire, Centre de Diagnostic et de Thérapeutique, Hôtel-Dieu, PARIS.

Revues générales
0

En consultation, nous sommes de plus en plus souvent amenés à rencontrer des patients ayant été traités par une ablation de fibrillation atriale. Bien que ce ne soit pas l’objectif initial, se pose alors la question de la poursuite du traitement anticoagulant. Il n’y a actuellement aucune étude randomisée à large effectif nous permettant de répondre à cette question. La conduite dépend généralement de l’habitude des centres.
Cependant, certaines études évaluant le suivi des patients ayant été traités par ablation permettent de fournir des arguments de réponse à notre question. Dans les trois premiers mois suivant l’intervention, il est constaté un surrisque embolique justifiant une anticoagulation efficace. Après ce délai, le risque embolique diminue nettement.

Revues générales
0

L’hypertension artérielle résistante est associée à un risque cardiovasculaire majoré en raison du mauvais contrôle tensionnel, de l’association fréquente à d’autres facteurs de risque, à des comorbidités et à l’atteinte des organes cibles.
Sa prévalence exacte n’est pas connue, mais les données épidémiologiques soulignent qu’il s’agit d’une situation fréquente, multifactorielle et en constante augmentation.
Sa définition repose sur le non contrôle tensionnel malgré une trithérapie antihypertensive à dose optimale, comprenant un diurétique thiazidique en l’absence d’insuffisance rénale sévère.

Insuffisance coronaire
0

Principal levier d’amélioration complémentaire du pronostic cardiovasculaire, les mesures diététiques ont un impact variable selon l’âge, le métabolisme, l’apport alimentaire et le terrain génétique de chaque patient, rendant difficile et aléatoire la mise en évidence d’une efficacité en termes de morbi-mortalité cardiovasculaire.
Les vitamines du groupe B, par leur impact sur le métabolisme de l’homocystéine, et les acides gras polyinsaturés riches en oméga-3, par leur efficacité potentielle antiagrégante, antiarythmique ainsi que par leur action sur les paramètres lipidiques, sont parmi les facteurs nutritionnels les plus susceptibles d’agir en tant que protecteurs neuro- et cardiovasculaires.
Les études d’intervention menées en prévention secondaire n’ont cependant pas mis en évidence le bénéfice escompté, en sus du traitement médicamenteux optimal.

Diabète et Métabolisme
0

La fréquence de l’association hypertension artérielle (HTA) et diabète de type 2, souvent dans le cadre d’un syndrome métabolique, la difficulté d’atteindre le contrôle tensionnel optimal et l’effet multiplicateur sur le risque cardiovasculaire global encouragent une prise en charge multifactorielle du patient diabétique hypertendu. Le niveau élevé du risque cardiovasculaire, équivalent à une prévention secondaire, est très rapidement atteint du fait de la durée d’évolution et du retentissement de l’HTA et du diabète au moment du diagnostic. L’amélioration du pronostic cardiovasculaire et rénal, principaux objectifs thérapeutiques, suggère la prise en considération sans hiérarchisation de la pression artérielle, de la glycémie, du taux de LDL-cholestérol et le changement d’habitudes hygiéno-diététiques. La notion de mémoire glycémique et le risque résiduel persistant sous traitement de l’HTA et de la dyslipidémie mettent l’accent sur la nécessité de cibler précocement les patients les plus à risque pour l’initiation rapide d’une plurithérapie avec des objectifs stricts.

Hypertension artérielle
0

L’hypertension artérielle secondaire est la conséquence d’une pathologie dont la prise en charge permet la normalisation ou l’amélioration des chiffres tensionnels. Sa prévalence est inférieure à 5 % en consultation de médecine générale. Cependant, il s’agit le plus souvent d’une hypertension sévère, réfractaire, et de plus mauvais pronostic cardiovasculaire.
L’hypertension rénovasculaire reste de loin sa première étiologie avec pour principal cadre étiologique la sténose athéroscléreuse et la sténose sur dysplasie fibromusculaire de l’artère rénale.
Pendant plusieurs décennies, le traitement par angioplastie de l’artère rénale a été pratiquement incontournable. Depuis quelques années, plusieurs études font planer le doute quant au bénéfice de la revascularisation rénale sur le contrôle tensionnel et la protection globale de la fonction rénale.