- Question principale : les oméga-3 (huiles de poisson) doivent-ils être proposés largement en prévention des maladies cardiovasculaires ?
- Question accessoire : y a-t-il des profils cliniques pouvant bénéficier cliniquement d’un supplément en acides gras oméga-3 ?
- L’information
- Oméga-3 : le pour et le contre
- Le travail analysé
- Conclusion
- En pratique
Question principale : les oméga-3 (huiles de poisson) doivent-ils être proposés largement en prévention des maladies cardiovasculaires ?
Question accessoire : y a-t-il des profils cliniques pouvant bénéficier cliniquement d’un supplément en acides gras oméga-3 ?
L’information
Les acides gras oméga-3 (huiles de poisson) ne sont pas à proposer comme traitement préventif des maladies cardiovasculaires notamment athérothrombotiques. Il est possible qu’en phase précoce de post-infarctus du myocarde et dans l’insuffisance cardiaque, ils apportent un bénéfice clinique mais celui-ci est encore incertain. Telles sont les conclusions d’un avis scientifique de l’American Heart Association paru fin mars 2017.
Oméga-3 : le pour et le contre
Les acides gras oméga-3, notamment consommés sous forme de gélules d’huile de poisson, sont largement promus comme pouvant diminuer le risque d’infarctus du myocarde (IDM) et/ou de récidive d’IDM. Ceci résulterait de propriétés antithrombotiques et d’une action bénéfique sur le profil lipidique permettant une prévention de l’athérome et de ses complications. Un argument majeur pour une telle théorie est que l’incidence de l’IDM est très faible chez certains habitants des pays arctiques, les inuits, et ce, alors que ces habitants consomment de grandes quantités de poissons gras : la graisse des poissons, riche en oméga-3, protégerait donc de la survenue[...]
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