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Le scanner cardiaque présente l’avantage d’être très peu invasif par rapport à la coronarographie ; cependant, cet examen a aussi la réputation d’un examen très irradiant. Il est vrai qu’un scanner cardiaque 64 coupes peut délivrer une dose d’irradiation de 20 mSv [1], soit une irradiation nettement supérieure à celle de la coronarographie, mais qui reste inférieure dans la plupart des cas à celle d’une scintigraphie au thallium (30 mSv). En réalité, cette irradiation dépend beaucoup aussi de l’expérience du médecin réalisant l’examen. Une bonne connaissance des techniques d’optimisation en fonction de critères purement techniques mais aussi en sachant adapter à la morphologie du patient permet de réduire la dose moyenne d’un facteur 2 à 3 (6 à 10 mSv), ce qui est au niveau d’une scintigraphie cardiaque au technétium et aussi de la coronarographie diagnostique [2].

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L’injection de produits de contraste iodés peut être à l’origine d’une altération de la fonction rénale dans les jours suivants. L’information des patients est une nécessité absolue.
Si l’incidence d’une insuffisance rénale après injection iodée est rare en l’absence de facteurs de risque, elle concerne en moyenne 20 % des malades présentant ces facteurs de risque.
L’arrêt des médicaments néphrotoxiques est recommandé. La metformine expose à l’acidose lactique par diminution de sa clairance rénale et devra être interrompue 48 heures après l’injection de PCI. En revanche, il convient de ne pas stopper les statines.
Deux protocoles de prévention ont été préconisés : l’hydratation et/ou l’administration de N-Acétyl-Cystéine.

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Le scanner cardiaque et la coronarographie diagnostique, examen de référence, sont les deux options actuelles du cardiologue qui souhaite obtenir une imagerie morphologique de l’arbre coronaire.
Ces deux modalités sont irradiantes, et pourraient induire un risque carcinologique qu’il est souvent difficile d’estimer.
Les données récentes de la littérature montrent que le scanner multibarrette synchronisé dans sa version “état de l’art” à 64 détecteurs reste en moyenne plus irradiant que la coronarographie conventionnelle (diagnostique sans angiographie VG). Néanmoins, les progrès récents des équipements scanner ont été considérables et tous les constructeurs proposent aujourd’hui des machines et des examens beaucoup moins irradiants. Dans le même temps, les opérateurs ont appris à réduire significativement les doses délivrées aux patients.
Cet article tente de résumer cette problématique, en donnant au clinicien intéressé quelques outils de décryptage à propos des doses délivrées aux patients lors de ses différents tests.

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Les positions prises par le corps médical contraint de faire un examen avec produit de contraste face à un patient allergique sont nombreuses : prémédication ou non, refus d’injecter, proposition d’une autre technique d’imagerie diagnostique. En raison de la rareté des manifestations d’intolérance à ces produits, les enquêtes épidémiologiques nécessitent de très grands échantillons de population pour émettre des avis. Les accidents sérieux sont en effet exceptionnels, beaucoup plus rares que ceux liés aux piqûres d’hyménoptères.

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La taille de l’oreillette gauche (OG) est au carrefour de la physiopathologie cardiovasculaire et constitue un marqueur pronostique puissant dans de multiples pathologies comme la fibrillation auriculaire, l’accident vasculaire cérébral, l’infarctus du myocarde, l’insuffisance mitrale. La dilatation de l’OG est aussi un marqueur d’ancienneté de la FA et de sévérité de la dysfonction diastolique.

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Devant toute suspicion d’AVC, une imagerie cérébrale doit être réalisée en urgence afin de distinguer une ischémie cérébrale (infarctus cérébral) d’une hémorragie (hématome intraparenchymateux). L’IRM qui peut, grâce à la séquence de diffusion, affirmer le diagnostic d’infarctus cérébral dès la première heure est l’examen à privilégier. En cas de non disponibilité, un scanner cérébral peut être réalisé. En cas d’infarctus cérébral, l’ensemble des données d’imagerie permettra, au côté des données cliniques, de poser au mieux l’indication d’une thrombolyse. L’imagerie cérébrale réalisée en urgence permet également de débuter le diagnostic étiologique et apporte des éléments pronostiques.

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L’ETO est un examen semi-invasif, souvent inconfortable pour le patient. Nous avons testé l’apport d’une sédation inhalée consciente par MEOPA avec des résultats très positifs en termes de diminution de l’inconfort et de la douleur. Par contre, cette technique a des contraintes et modifie la façon de travailler de l’équipe, ce qui nécessite un apprentissage spécifique. La conception de masques spécifiques pourrait conduire au développement de la méthode.

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Depuis plus de 15 ans, la méthode PISA (Proximal Isovelocity Surface Area) est utilisée pour la quantification de l’insuffisance mitrale notamment. Elle utilise la zone de convergence visualisée en Doppler couleur. Afin d’éviter des erreurs dans l’interprétation clinique des résultats, il convient d’effectuer une sélection rigoureuse des différents paramètres : mesure du rayon r en tenant compte des variations temporelles éventuelles de la PISA, sélection de la vitesse d’aliasing Va très inférieure à la vitesse maximale Vmax (en pratique entre 20 et 40 cm/s), et de s’assurer de l’absence de déformation trop importante de la zone de convergence. L’apport de l’échocardiographie 3D devrait permettre de mieux préciser la morphologie de la zone de convergence et une étude plus fine de la “vena contracta”.

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Nous avons délibérément choisi dans ce dossier de Réalités Cardiologiques consacré à l’échographie cardiaque de l’enfant de ne pas décrire pas à pas la très grande variété des cardiopathies congénitales ou de faire un tri parmi elles pour avoir le plaisir de montrer de belles images ou des anomalies exceptionnelles. Les demandes d’échocardiographie sont légion dans les hôpitaux pédiatriques pluridisciplinaires et l’utilité de cet examen est incontestable dans de nombreuses circonstances.

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Des études récentes tant expérimentales que cliniques ont montré l’intérêt du scanner pour évaluer la masse myocardique nécrosée en aigu comparé à la méthode de référence qu’est l’IRM. Trois articles très récents viennent valider l’apport du scanner dans les suites immédiates d’une coronarographie sans réinjection d’iode en phase aiguë d’un infarctus du myocarde à prédire : la viabilité myocardique post-infarctus, la masse nécrosée et le remodelage ventriculaire gauche à 6 mois.