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Le tabagisme, source d’une lourde morbi-mortalité, est devenu un enjeu majeur de Santé publique. L’aide à l’arrêt des fumeurs en impasse dans leurs tentatives de sevrage est nécessaire. Ces dernières années ont été marquées par des progrès dans cette aide : codification de la prise en charge et évaluation des mesures d’aide à l’arrêt, mise sur le marché de nouveaux médicaments du sevrage tabagique dont la varénicline [1-4]. Dans cet article, nous essaierons de répondre à la question : peut-il y avoir un intérêt à associer lors du sevrage tabagique varénicline et substituts nicotiniques pour améliorer les résultats du sevrage ?

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Cet article synthétise les données sur les facteurs impliqués dans l’addiction et la dépendance aux cigarettes. La nicotine a été l’objet de nombreuses recherches menées par les cigarettiers, notamment sur son pouvoir de rendre dépendant aux taux les plus faibles possibles. Le pH basique de la fumée des cigarettes, alcalinisée grâce à l’ajout de diammonium-phosphate et d’urée, favorise l’absorption et la diffusion transmembranaire de la nicotine. Le goût, l’odeur de la fumée et l’aspect visuel du paquet de cigarettes sont également des composantes sensorielles qui favorisent l’addiction. En l’occurrence le menthol, ajouté en grandes quantités aux cigarettes de nombreuses marques, permet une inhalation profonde de la fumée et une absorption abondante de nicotine par son effet anesthésiant et diminuant l’irritation. Finalement, le sucre, le cacao et la réglisse ajoutés aux cigarettes jouent également un rôle dans la dépendance et l’addiction aux cigarettes. L’adjonction des substances précitées augmente donc l’addiction et la dépendance aux cigarettes. Afin de combattre la dépendance tabagique, l’OMS recommande d’établir une liste exhaustive et contrôlée des substances ajoutées aux cigarettes.

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La localisation myocardique d’une infection virale n’est pas rare. Souvent asymptomatique et difficilement détectable par les examens complémentaires habituels, elle représente toutefois, même dans ce cas, un facteur de risque pour la pratique du sport. D’une part l’activité physique module le système immunitaire, donc la susceptibilité aux infections, et peut aggraver ou retarder l’évolution du syndrome viral. D’autre part, le sport, avec la stimulation sympathique et l’augmentation des catécholamines circulantes qu’il induit, est susceptible de déclencher un trouble du rythme ventriculaire potentiellement fatal. Il apparaît donc raisonnable d’éviter la pratique du sport lors de la phase aiguë fébrile et tant qu’il persiste des courbatures. Après, la reprise sera progressive en volume et en intensité. L’apparition d’une symptomatologie cardiovasculaire impose une exploration complète et l’arrêt temporaire de toute activité physique.

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Environ 4 millions de sujets en France reçoivent un traitement antiagrégant ou antivitamine K. Le bénéfice vasculaire de ces traitements est contrebalancé par un risque hémorragique à l’origine d’environ la moitié des hémorragies ulcéreuses iatrogènes. Les facteurs de risque de ces complications sont les antécédents ulcéreux, les associations de plusieurs antithrombotiques, l’association d’un antithrombotique à des corticoïdes ou un AINS sélectif ou non sélectif, l’infection à H. pylori et l’âge supérieur à 70 ans. La prévention des complications digestives hautes repose sur une gastroprotection par inhibiteurs de la pompe à protons chez les patients à risque, en plus d’un traitement d’éradication de H. pylori chez ceux ayant des antécédents d’ulcère ou d’ulcérations gastro-duodénales.

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C’est quoi, le coeur ? Notre compatriote devenu américain André Cournand a reçu le prix Nobel en 1956 pour ses travaux sur le cathétérisme cardiaque. Nul n’étant prophète en son pays, on lui a évidemment refusé une chaire au Collège de France. Mais il a cependant profondément marqué toute une génération de cardiologues français. Pour eux, le coeur est une pompe. Beaucoup ont oublié qu’il n’était pas que cela. De temps immémorial, les arbres du bois de Boulogne se sont ornés de coeurs percés d’une flèche. “Rodrigue, as-tu du coeur ?” ne faisait pas référence à une épreuve d’effort. Cet autre coeur exprime l’affectivité, les émotions, les passions. Tenu en laisse par le vague, il laisse éclater ses élans rythmiques dès qu’un stress, une émotion inondent les veines de catécholamines et activent le diencéphale et les circonvolutions limbiques. Combien d’infarctus devant la télé quand son équipe encaisse le but fatal, ou marque le “but en or” ! C’est à ce coeur que se référait Blaise Pascal, qui lui trouvait “des raisons que la Raison ne connaît point”, montrant ainsi combien la force des désirs ou des rejets est rétive à tout contrôle volontaire.

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La route tue encore… La route tue toujours par l’intermédiaire de traumatismes cardiaques fermés à raison d’environ 20 % (16 à 78 %) de l’ensemble des traumatismes thoraciques graves ou des polytraumatismes. Nous rappellerons que le traumatisme fermé du coeur se présente au clinicien sous deux aspects extrêmes, “…soit trop tôt dans un contexte pol-pathologique qui retient l’attention sur d’autres organes, soit trop tard quand le souvenir même du traumatisme doit être arraché au patient dans un esprit d’enquête systématique…”.

Dossier : EPP et FMC du cardiologue ce qu’il faut savoir
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Dès lors qu’elles ne provoquent pas de réactions d’irritation, d’incrédulité, ou un rejet immédiat, toutes les questions qui concernent la qualité des soins et son précurseur inévitable, l’évaluation, peuvent aisément être traitées autour des principaux points d’accord suivants : >>> D’abord, le constat que les mêmes politiques sont mises en oeuvre, quasi simultanément, dans tous les pays dont le système de soins a été développé au cours des 60 dernières années, c’est-à-dire notamment les pays de l’OCDE.

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