Covid-19

Numéro thématique : Covid-19
0

Une infection par le SARS-CoV-2 provoque dans la majorité des cas un tableau clinique de COVID-19 pauci-symptomatique et non sévère qui peut être pris en charge à domicile selon les recommandations nationales. Cependant, environ 20 % des patients développent une COVID-19 sévère nécessitant une hospitalisation, dont 5 % sont admis en unité de soins intensifs.
Les facteurs de risque prédisposant à la gravité de la COVID-19 les plus fréquemment rapportés sont l’âge, le sexe masculin, les comorbidités cardiovasculaires, métaboliques et pulmonaires, et l’insuffisance rénale chronique. On découvre aussi de plus en plus que la COVID-19 sévère provoque des anomalies vasculaires importantes, notamment des événements micro- et macro-thrombotiques, une atteinte cardiaque et rénale. Cette revue développe les comorbidités cardiovasculaires et métaboliques.

Numéro thématique : Covid-19
0

L’ACE2 est une enzyme de clairance de l’angiotensine 2 qui clive cette dernière en un peptide (Ang 1-7) dont les effets sont inverses à ceux de l’angiotensine 2. Elle est surexprimée dans toutes les situations de risque cardiovasculaire élevé : maladies coronaires, insuffisance cardiaque, hypertension, diabète.
Le virus SARS-CoV-2 se lie à l’ACE2 pour pénétrer dans les cellules qu’il infecte. L’abondance de l’ACE2 chez les malades à risque cardiovasculaire élevé est probablement un facteur de risque d’infection virale. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion n’ont semble-t-il pas d’effet sur l’ACE2 alors que les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine augmentent l’activité de l’ACE2. Enfin, les premiers grands essais cliniques publiés montrent clairement que les traitements chroniques par des bloqueurs du SRA n’ont pas d’effet sur l’incidence et la gravité de l’infection virale. Ces traitements ne doivent pas être interrompus.

Numéro thématique : Covid-19
0

La pandémie d’infection à SARS-CoV-2 est récente avec les premiers cas de personnes atteintes signalés en fin d’année 2019 et l’isolement du virus le 7 janvier 2020. Nous sommes tout à la fois face à un nouveau virus et face à une nouvelle maladie. Si le système de santé et le système économique ont dû s’adapter rapidement à cette pandémie, le langage et les concepts doivent aussi s’adapter à la nouveauté, notamment à l’apparition de termes nouveaux.