Cardiomyopathies

Revues générales
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L’actualité dans la prise en charge des cardiomyopathies hypertrophiques est riche. Elle est portée par la publication, en septembre 2023, de nouvelles recommandations européennes sur le diagnostic étiologique, la méthodologie de recherche de l’obstruction et la prise en charge de celle-ci, intégrant l’arrivée d’une nouvelle classe thérapeutique prometteuse dans l’arsenal thérapeutique, les inhibiteurs sélectifs de la myosine. La prise en charge nécessite une évaluation globale du patient et une réévaluation régulière de son risque rythmique ventriculaire et atrial.

Dossier : Cardiomyopathies métaboliques
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De nombreux mécanismes cellulaires et moléculaires ont été décrits comme acteurs dans la physiopathologie du diabète, lesquels peuvent aussi contribuer au développement de pathologies cardiaques. Parmi celles-ci, la voie de signalisation p38MAPK (Mitogen-activated protein kinase) joue un rôle majeur dans la mise en place des perturbations cellulaires à l’origine des complications associées au diabète.
Toutefois, dans cette voie de signalisation, la protéine kinase MK2 émerge comme une cible thérapeutique de choix. Cette voie a en premier lieu été proposée comme cible thérapeutique potentielle dans des pathologies inflammatoires. Par la suite, à la lumière de son rôle dans l’inflammation mais aussi dans le métabolisme lipidique et l’homéostasie calcique, l’inhibition de MK2 devient également attrayante dans un contexte de diabète.
Il s’agit donc ici de faire un état des lieux de nos connaissances actuelles sur le rôle de MK2 et son intérêt thérapeutique dans l’inflammation ainsi que le diabète, avec une emphase sur une de ses conséquences pathophysiologiques importantes : la cardiomyopathie diabétique.

Dossier : Cardiomyopathies métaboliques
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Dû à son travail intensif et à son fonctionnement continu, le cœur est un organe énergivore nécessitant une production continue et importante d’énergie. Le cœur produit cette énergie à partir d’une grande variété de substrats parmi lesquels les principaux sont les acides gras et le glucose. Une régulation fine de l’utilisation de ces différents substrats est réalisée afin de continuellement fournir le niveau adéquat d’énergie, lié à l’intensité du travail à fournir qui varie en fonction des conditions dans lesquelles se trouve le sujet. Cette flexibilité métabolique cardiaque est un élément essentiel au bon fonctionnement de l’organe.
Il est aujourd’hui largement reconnu qu’un dysfonctionnement de cette flexibilité métabolique est un des éléments majeurs dans le développement de bon nombre de pathologies cardiaques. Les mécanismes moléculaires impliqués dans le maintien de cette plasticité métabolique du cœur sont en grande partie connus et font l’objet de cette revue.

Recommandations ESC
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Dans ce document [1], le groupe de travail sur les maladies myocardiques et péricardiques de la Société européenne de cardiologie (Working Group on Myocardial and Pericardial Diseases, European Society of Cardiology, ESC) propose de réviser la définition de la cardiomyopathie dilatée (CMD) dans le but de combler l’écart entre nos connaissances récentes de l’éventail de la maladie et ses manifestations cliniques chez les apparentés des patients, ce qui est fondamental pour le diagnostic précoce de la maladie et la mise en œuvre de mesures préventives potentielles.
Le groupe de travail donne également des indications pratiques qui aideront à identifier les sousgroupes de CMD, pour lesquels une prise en charge étiologique présente un grand intérêt clinique.