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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Passerelles
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Peut-on modifier le cours d’une maladie ou bien son apparition en modifiant ses apports alimentaires ? La réponse est facilement oui si l’on considère le diabète de type II et l’obésité où les comportements alimentaires qualitatifs et quantitatifs augmentent la morbidité et la mortalité.
Dans la sphère oculaire et la dégénérescence maculaire liée à l’âge, plusieurs études ont rapporté qu’une consommation accrue d’acides gras polyinsaturés (AGPI) est bénéfique pour l’évolution de la maladie. Pour les glaucomes, la situation est moins claire. Nous tenterons ici de faire le point sur les données expérimentales et épidémiologiques entre AGPI et glaucomes.

Passerelles
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La survenue d’une cataracte chez un patient glaucomateux est une éventualité fréquente en pratique quotidienne. Son retentissement est à la fois fonctionnel et anatomique.
Les patients glaucomateux sont souvent demandeurs d’une chirurgie. Il faut cependant garder à l’esprit que, sauf cas particulier, la phaco-exérèse n’entraîne pas de baisse importante de la pression intraoculaire et ne doit pas être considérée comme un traitement du glaucome.
L’indication chirurgicale doit être réfléchie et tenir compte de la sévérité et de la rapidité de progression du glaucome. La chirurgie peut être techniquement difficile chez ces patients, notamment en cas de mauvaise dilatation pupillaire.

Repères pratiques
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Durant la grossesse, la thyroxine libre (T4L) est légèrement diminuée. Dans la majorité des cas, la thyroïde s’adapte, mais, dans les pays de carence iodée, ce phénomène est plus marqué. Il en résulte une hypothyroxinémie maternelle (définie par un taux de thyroxine libre (T4L) légèrement abaissé en dessous du 2.5e percentile et associé à un taux de TSH normal) potentiellement dangereuse pour le fœtus : la T4L maternelle est, en effet, indispensable au développement neurosensoriel du fœtus, dès les premières semaines de vie intra-utérine, mais aussi tout au long de la grossesse.