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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Passerelles
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La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) fait l’objet d’un intérêt croissant en raison du vieillissement de la population, de l’augmentation considérable de la prévalence de l’affection au cours des dernières années, et enfin de l’apparition de thérapeutiques susceptibles de modifier le pronostic spontané péjoratif de la maladie.

Pédiatrie
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L’encéphalopathie hypoxique-ischémique (EHI) est une cause fréquente de décès et de séquelles neurologiques affectant deux à trois nouveau-nés pour 1 000 naissances vivantes à terme.
Les résultats récents de plusieurs études cliniques contrôlées et randomisées ont démontré l’efficacité et l’innocuité de la neuroprotection par hypothermie contrôlée. Pour être efficace, l’hypothermie doit être débutée précocement dans les 6 heures qui suivent la naissance et prolongée pendant 72 heures. Elle doit être entreprise dans des centres possédant l’expertise du diagnostic des détresses neurologiques néonatales et la prise en charge des complications de l’asphyxie périnatale.
L’hypothermie contrôlée est actuellement reconnue comme un standard de traitement de l’EHI néonatale. Son implantation doit être soumise à des recommandations précises tant sur le plan de l’organisation que celui de la prise en charge. Cet article résume la prise en charge telle qu’elle est actuellement recommandée par la Société Française de Néonatologie.

Rhumatologie
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Plusieurs études rapportent une association entre la déminéralisation osseuse et la présence de complications cardiovasculaires (CV) dans la population générale, que ce soit chez la femme ménopausée ou l’homme âgé de plus de 60 ans. Or les études observationnelles réalisées chez les patients présentant une infection par le VIH rapportent une augmentation de la déminéralisation osseuse et les complications cardiovasculaires représentent la 4e cause de mortalité chez ces patients.
Ces observations effectuées dans l’infection chronique par le VIH et dans l’ostéoporose postménopausique conduisent à évoquer l’existence d’une relation entre inflammation, perte osseuse et risque CV.
Au cours de l’infection par le VIH, une activation immune chronique et aberrante persiste sous traitement anti-rétroviral combiné hautement actif (cART) et pourrait participer à la survenue précoce de ces deux comorbidités.
L’hypothèse physiopathologique repose sur le système RANK/RANKL/OPG. C’est pourquoi l’objectif de notre étude est de rechercher s’il existe une relation significative entre l’ostéoporose et les événements cardiovasculaires chez les patients présentant une infection à VIH.