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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Echographie
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Diagnostic positif
1. Contexte clinique
Devant un tableau d’insuffisance cardiaque (IC) inexpliquée souvent globale avec hépatomégalie, voire hépatalgie (en l’absence de valvulopathie sévère, de coronaropathie significative, de cardiomyopathie dilatée…), le clinicien/échocardiographiste devra évoquer le diagnostic de cardiomyopathie restrictive (CMR), d’autant plus facilement qu’à l’échocardiographie la fonction ventriculaire est peu ou pas perturbée et qu’à l’inverse, les oreillettes sont dilatées, témoignant d’une élévation chronique des pressions du massif auriculaire.

Divers
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La grande prématurité s’accompagne de séquelles respiratoires à moyen et long terme. Il s’agit de symptômes sifflants, pseudo-asthmatiques, de toux chronique, d’altérations fonctionnelles respiratoires à type d’obstruction des voies aériennes, et de limitation de l’aptitude physique aérobie à l’exercice.
Ces séquelles sont d’autant plus fréquentes et plus marquées que la grande prématurité s’est compliquée de dysplasie bronchopulmonaire.
L’amélioration de la prise en charge néonatale ne semble pas modifier de façon importante le devenir à moyen terme des grands prématurés, faisant supposer un rôle direct de la prématurité dans ces séquelles.
La réalisation d’épreuves fonctionnelles respiratoires est essentielle pour le suivi et la prise en charge thérapeutique de ces enfants.

Diabète et Métabolisme
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Le développement des analogues de GLP‑1 répond à une attente des diabétologues et de leurs patients car la manipulation du système incrétine est potentiellement une cible thérapeutique importante. Les résultats des essais cliniques sont contrastés (amélioration du service médical rendu mineur). Les deux analogues actuellement commercialisés sous forme injectable (exénatide et liraglutide) ont en monothérapie un effet hypoglycémiant similaire à celui des sulfamides. De ce fait, l’indication des analogues de GLP‑1 est typique du patient diabétique de type 2 en échec de traitement oral, l’analogue étant prescrit en association avec un ou deux antidiabétiques oraux. La baisse de poids possible est généralement transitoire et la restauration d’une insulinosécrétion défaillante est variable avec néanmoins peu de risques de survenue d’une hypoglycémie.

Passerelles
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L’étude AREDS constitue un élément unique et incontournable sur la micronutrition en ophtalmologie. La taille importante de l’échantillon de population étudié, le caractère multicentrique de l’étude et le caractère rigoureux des analyses multiples font la qualité de cette étude.
Il est habituel de citer le rapport 8, proche d’un essai thérapeutique qui a validé une formulation permettant la prévention de l’évolution de la DMLA. Les autres rapports constituent cependant d’excellentes études de cohorte qui ont apporté de nombreuses informations sur la compréhension de la MLA de la DMLA et de la cataracte.
L’analyse des principaux rapports de l’AREDS permet de reprendre ici les notions établies sur les antioxydants, le pigment maculaire et sur l’intérêt des acides gras oméga 3.

Divers
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La perception de corps flottants est un motif de consultation très fréquent en ophtalmologie. L’étiologie la plus fréquente après 50 ans est le décollement postérieur du vitré.
La disparition des symptômes en quelques semaines à quelques mois est la règle, cependant, dans de rares cas, les opacités peuvent persister et devenir obsédantes pour le patient. Le retentissement psychologique est parfois tel que les patients multiplient les consultations, doutant de la bénignité de l’affection et ne pouvant accepter l’absence de possibilité thérapeutique.
Il est utile d’évoquer avec le patient les différents traitements possibles, avec au premier plan la vitrectomie. Les complications potentielles de la vitrectomie (cataracte, décollement de rétine, endophtalmie) en font, dans la plupart des cas, reculer l’indication.
Les quelques études publiées montrent que la vitrectomie entraîne un taux de satisfaction très élevé chez plus de 90 % des patients opérés. L’écoute et la rassurance du patient restent essentielles dans la prise en charge.