0

À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Insuffisance cardiaque
0

L’Extracorporeal Life Support (ECLS) et l’Extracorporeal Membrane Oxygenation (ECMO) sont des techniques d’assistance mécanique de la circulation qui permettent respectivement une suppléance cardiorespiratoire ou respiratoire pour des durées de plusieurs jours à plusieurs semaines.
Le développement d’unités mobiles d’assistance circulatoire (UMAC) permet de proposer ces techniques de sauvetage à certains patients hospitalisés dans des centres hospitaliers qui ne disposent pas de chirurgie cardiaque sur place.

Revues générales
0

Les recommandations 2010 de l’European Resuscitation Council (ERC) ont été publiées le 18 octobre 2010 et ont été mises en place dans l’ensemble des formations tant des professionnels de santé que des acteurs de la chaîne de secours que sont les secouristes durant l’année 2011.
Ces recommandations insistent plus que jamais sur l’importance des compressions thoraciques pendant l’arrêt cardiaque. Elles soulignent l’intérêt de l’accès public à la défibrillation tant dans le domaine public que sur les lieux de travail.
Concernant les professionnels de santé, l’importance de minimiser l’interruption des compressions thoraciques de qualité au cours de l’intervention est soulignée. L’administration de médicaments par le tube endotrachéal n’est plus, quant à elle, recommandée et, lors du traitement d’un arrêt cardiaque si la FV/TV persiste, 1 mg d’adrénaline est administré après le troisième choc, puis ensuite toutes les 3 à 5 minutes. 300 mg d’amiodarone sont également administrés après le troisième choc.

Diabète et Métabolisme
0

La metformine est un antidiabétique oral, base du traitement médicamenteux du diabète de type 2, et qui pourrait avoir des effets particuliers sur certains cancers. En effet, des données épidémiologiques suggèrent que les patients diabétiques traités par metformine ont un risque moins élevé de développer des cancers. Des données expérimentales montrent de plus que la metformine ralentit la prolifération des tumeurs in vitro et dans des modèles animaux. Le mode d’action de la metformine dans le domaine oncologique est complexe et ne saurait se limiter à la réduction de l’insulinorésistance (facteur de risque de survenue des cancers). Ces données doivent être confirmées dans d’autres études plus spécifiques et surtout dans des essais cliniques (qui sont en cours) posant clairement la question de l’emploi de la metformine comme traitement adjuvant en cancérologie.

Divers
0

Depuis plusieurs décennies, le traitement du lupus se résume aux corticoïdes associés aux antipaludéens de synthèse et, en cas de résistance, aux immunosuppresseurs. Néanmoins, ces dernières années, des progrès considérables ont été réalisés en matière de stratégies thérapeutiques, visant notamment l’épargne cortisonique et l’épargne d’immunosuppresseurs, particulièrement pour le cyclophosphamide.
Les molécules immunosuppressives utilisées jusqu’ici dans la greffe ont démontré leur intérêt dans le lupus systémique, notamment le mycophénolate mofétil.
Une ère nouvelle s’ouvre, celle des biothérapies. Le rituximab n’a pas confirmé ses promesses dans deux essais randomisés versus placebo dans le lupus rénal et non rénal, mais le schéma des études et le critère principal employés expliquent probablement cet échec. En effet, les recommandations d’experts basées sur les séries de cas et les observatoires recommandent l’utilisation du rituximab dans les formes de lupus réfractaires aux traitements conventionnels.
Le belimumab est une nouvelle biothérapie anti-BLyS qui vient de confirmer son bénéfice dans le lupus dans deux essais randomisés internationaux en prévenant les rechutes sévères et en permettant une épargne cortisonée. Enfin, on ne peut plus aujourd’hui parler de traitement du lupus sans parler d’éducation thérapeutique, devenue incontournable pour améliorer l’adhérence des patients aux traitements et limiter les effets secondaires.

Divers
0

La prise en charge optimale de la grossesse au cours du lupus systémique (LS) nécessite une collaboration étroite entre les différents intervenants (médecin interniste, obstétricien, anesthésiste et pédiatre).
La gestion d’une grossesse dans ce contexte nécessite la prise en charge de 4 aspects différents : le lupus et son activité, la présence d’une biologie et/ou d’un syndrome des antiphospholipides, la présence d’anticorps anti-SSA et/ou anti-SSB, et les traitements (contre-indiqués ou au contraire indiqués).
Idéalement, elle est précédée d’une consultation préconceptionnelle au cours de laquelle ces différents aspects sont abordés et un protocole de prise en charge et de surveillance mis en place.