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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Passerelles
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Le traitement des kératites herpétiques peut varier d’une situation très simple à d’autres bien plus complexes. En pratique, le premier temps est l’analyse sémiologique de la forme clinique à laquelle le médecin doit faire face. Cette analyse sémiologique doit être complétée par un interrogatoire précis de l’histoire de la maladie, car une première atteinte ne se prend pas en charge de la même façon qu’un nouvel épisode d’une suite de récidives. En fonction de ces éléments, l’ophtalmologiste doit choisir le traitement le plus adapté. Nous proposons dans cette revue de détailler les différents outils thérapeutique à la disposition du praticien, en insistant sur les aspects pratiques et la logique de leur utilisation.

Ophtalmologie
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Les HPV à bas risque d’oncogénicité (HPV6 majoritaire et 11) sont responsables des condylomes acuminés et les HPV à haut risque oncogène (HPV16, HPV18, HPV31, HPV33 et HPV45) sont les plus fréquemment retrouvés au cours des néoplasies intra-épithéliales du col utérin, de la vulve, du périnée et de l’anus. Le vaccin prophylactique Gardasil, lorsqu’il est administré avant tout rapport sexuel ou dans l’année suivant le 1er rapport est très efficace pour la prévention des condylomes. Pour la prévention des néoplasies intra-épithéliales de haut grade (CIN2+) du col de l’utérus, Gardasil et Cervarix assurent une excellente protection vis-à-vis des CIN2+ induites par HPV16 et 18. Cette protection vis-à-vis d’autres HPV oncogènes inducteurs de CIN2+ est moins bonne pour le Gardasil (43 %) que pour le Cervarix (70 %). Il en est de même pour l’impact sur le nombre de conisations. L’AMM pour cette vaccination cible les jeunes filles de 14 ans avec un rattrapage entre 15 et 23 ans si la jeune femme a des rapports sexuels depuis moins de 1 an. Le vaccin est remboursé à 65 % pour un coût d’environ 110 euros la dose. Il n’y a pas de recommandation préférentielle par le Haut Comité de Santé publique à administrer un vaccin plutôt que l’autre.
Les vaccins thérapeutiques font encore partie du domaine de la recherche. L’utilisation de longs fragments peptidiques issus des protéines E6 et E7 d’HPV16 représentent un réel espoir dans la prise en charge des néoplasies vulvaires intra-épithéliales VIN classiques.

Pédiatrie
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L’hypertension est un problème majeur de Santé publique pour la population adulte mais également pour la population pédiatrique [1, 2]. En effet, les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain, et protéger leur système cardiovasculaire ressort de notre responsabilité.

La prise de la tension artérielle avec des valeurs seuils dans le carnet de santé devrait être obligatoire à chaque âge [3]. La fréquence de l’hypertension est de 1 à 5 % en pédiatrie. Elle est secondaire dans 82 % des cas ; ainsi paraît-il nécessaire de la dépister et d’en traiter la cause [4].

Le bilan de l’hypertension artérielle doit être fait en relation avec des néphrologues pédiatres expérimentés.

Revues générales
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L’obésité progresse dans le monde et en France. Or, selon le rapport sociologique récent de N. Bajos, le nombre de grossesses interrompues et non désirées est plus élevé chez les femmes obèses, et les risques de complications obstétricales et néonatales plus importants. Ces patientes présentent de hauts risques cardiovasculaires et thrombo-emboliques, c’est pourquoi il est important de bien évaluer le type de contracep-tion dont elles ont besoin et qui leur nuirait le moins.
L’avènement de la chirurgie bariatrique pose également de nouvelles problématiques. En effet, cette intervention, qui est de plus en plus souvent réalisée chez les femmes superobèses, conduit à une reprise rapide de la fécondité. Aussi est-il important de mettre en place des recommandations contraceptives, afin d’éviter une grossesse durant la première année qui suit l’intervention. Cette dernière pourrait être délétère pour la mère et l’enfant en raison des carences alimentaires engendrées par la malabsorption.

Passerelles
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Les kératites bactériennes sont des infections sévères du stroma cornéen, le plus souvent dans les suites de lésions de la surface oculaire. La mise en place urgente d’une antibiothérapie topique probabiliste est réalisée avant l’obtention des premiers résultats des prélèvements microbiologiques.
Les staphylocoques dorés et les Pseudomonas Aeruginosa sont les deux germes les plus souvent retrouvés.
Les collyres commercialement disponibles sont prescrits en première ligne, en l’absence de signes de gravité. En présence de lésions plus sévères, des collyres fortifiés seront utilisés en ambulatoire ou dans le cadre d’une hospitalisation. La surveillance est alors essentielle pour dépister les premiers signes d’évolution favorable ou les éventuelles complications (iatrogéniques ou non).
De nouvelles voies d’administration des antibiotiques sont en cours d’évaluation pour accélérer leur efficacité et diminuer leurs effets secondaires sur la surface oculaire.

Divers
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Epidémiologie
Les infections respiratoires basses, notamment les pneumopathies, cons-tituent la principale cause de mortalité (17 %) chez les enfants de moins de 5 ans, soit 180 000 enfants par an dans le monde. Les pleuropneumopathies sont une complication grave de la pneumopathie (15 à 30 % des pneumopathies hospitalisées selon les articles [1]). On recense 43 cas de pleuropneumopathie pour 100 000 enfants de moins de 5 ans. Elles touchent plus souvent les garçons que les filles et sont plus fréquentes durant la période automno-hivernale [2].

Passerelles
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La nécrose rétinienne aiguë (ARN) est une entité rare causée par les virus du groupe Herpès. Chez les patients immunodéprimés, les complications de l’ARN syndrome conduisent souvent à une perte d’acuité visuelle. La confirmation de ce diagnostic dès la découverte de la maladie par la réaction de polymérase en chaîne (PCR) et par le coefficient de charge immunitaire (CCI) le plus souvent par ponction d’humeur aqueuse permet d’optimiser la prise en charge en diminuant le temps nécessaire à une confirmation diagnostique. L’ARN syndrome est de très mauvais pronostic spontané. Le traitement antiviral combiné par voie systémique et intravitréenne avec les molécules suivantes : l’aciclovir, le foscarnet et le ganciclovir permet d’améliorer ce pronostic. Nous présentons ici les caractéristiques démographiques, le tableau clinique, les examens à réaliser, la prise en charge qui nous semble appropriée et l’évolution des yeux atteints de cette affection d’après une revue de la littérature et notre propre expérience de centre tertiaire dans cette discipline.