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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Vasculaire
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Parmi les acides gras polyinsaturés à longue chaîne, ceux dont la dernière double liaison est en 3e position par rapport au groupement méthyle terminal, la famille des oméga-3, auraient un rôle protecteur vis-à-vis de la DMLA [1]. Il s’agit principalement de l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et de l’acide docosahexéanoïque (DHA).

Revues générales
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En France, dans le domaine de la DMLA, l’année 2012 a certainement été marquée par l’optimisation progressive de nos schémas de traitement par Lucentis et en même temps par une expectative vis-à-vis de l’Eylea, disponible aux Etats-Unis depuis décembre 2011.

Histoire et Philo
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« Je n’ai rien d’autre à offrir que de sang, des peines, des larmes et des sueurs ».
Winston Léonard Spencer Churchill est sans aucun doute le plus célèbre homme politique Britannique du XXe siècle. Il commence sa carrière comme correspondant de guerre à Cuba, en Egypte et en Afrique du Sud où il se fait remarquer par ses actions d’éclat. Il devient député en 1900 débutant une carrière importante au sein des différents gouvernements Britanniques. Il est successivement nommé secrétaire d’Etat aux Colonies, ministre du Commerce extérieur, secrétaire de l’Amirauté, ministre des Munitions et ministre de la Guerre. A la déclaration de la guerre, il est nommé membre du gouvernement le 3 septembre 1939.

Histoire et Philo
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Comment un physicien peut-il nous être utile dans la pratique médicale ?
– d’une part, la division de la science en sections, sans rapport les unes avec les autres, est artificielle et impossible. La pratique médicale fait en effet appel en permanence à des principes physiques (écho-doppler, médecine nucléaire) mais il s’agit ici surtout d’analyser une forme de pensée développée dans une branche de la science pouvant être employée pour décrire des événements qui, en apparence, ont un caractère différent ;

– d’autre part, les explications d’un tel savant qui parvient à exprimer les idées fondamentales de la science dans un langage simple, méritent attention car la complexité d’un langage est souvent là pour masquer la pauvreté des idées.

Divers
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Infections virales
1. Co-infection HIV1 – herpès simplex (HSV) de type 2 : intérêt confirmé d’un traitement précoce par aciclovir, lorsque la charge virale VIH est forte
Plusieurs études ont mis en avant la fréquence de la co-infection HIV1 et HSV2 et le rôle délétère de la réplication d’HSV2 sur l’évolution de l’infection par le VIH. Reynolds et al. [1] confirment, par cet essai randomisé et contrôlé en double insu, ces données et l’intérêt d’un traitement précoce par aciclovir. 440 patients co-infectés par HIV1 et HSV2 ont été traités. 110 ont reçu aciclovir 400 mg per os deux fois par jour, 110 un placebo. La durée de l’essai était de 24 mois. Les patients n’étaient pas traités par antirétroviraux. Le critère d’évaluation était, au cours du suivi, la proportion de patients ayant moins de 250 lymphocytes CD4 par mm3, ou la nécessité de l’initiation d’un traitement antirétroviral, ou le passage au stade 4 WHO. Les résultats étaient fonction de la charge virale initiale. Dans le groupe de patients ayant 50 000 copies virales VIH par mL ou plus, la progression de l’infection VIH était significativement réduite dans le groupe traité par aciclovir. Aucune différence n’était mise en évidence entre les deux groupes (aciclovir ou placebo) chez les patients présentant au départ une charge virale inférieure à 50 000 copies virales par mL.

Pédiatrie
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Plusieurs études, relayées par un article dans la revue Prescrire, viennent apparemment de conclure à l’inutilité de la kinésithérapie respiratoire au cours de la bronchiolite aiguë du nourrisson. Les deux études les plus récentes, bien que certains points soient à discuter, montrent que la kinésithérapie respiratoire par accélération passive et lente du flux expiratoire ne semble pas statistiquement efficace chez les nourrissons hospitalisés pour bronchiolite aiguë. Faut-il pour autant abandonner cette forme de kinésithérapie au cours des bronchiolites vues et suivies en ambulatoire ? Ce n’est pas ce que préconisent les auteurs de ces deux études qui souhaitent qu’elle soit évaluée en ambulatoire (plus de 95 % des bronchiolites) selon les critères de la médecine basée sur les preuves.
Certaines incompréhensions viennent aussi de questions sémantiques : dans les pays anglo-saxons, la “physiothérapie respiratoire” comporte des techniques (vibrations, percussions, clapping, expirations forcées, drainage de posture) qui n’ont pas d’indication au cours de la bronchiolite aiguë du nourrisson.

Glaucome
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Le domaine du glaucome profite largement des avancées permanentes des différentes sciences biotechnologiques, et cette année 2012 a ainsi été riche d’assez nombreuses nouveautés.

Valeurs à la Une
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Eurofins Scientific figure parmi les premiers prestataires mondiaux de services bioanalytiques. Les prestations du groupe visent après analyse à valider la sécurité, l’authenticité, l’origine, l’identité, la composition, la traçabilité et la pureté des substances biologiques contenues dans l’environnement (eau, air, sol, etc.) et dans les produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques et d’hygiène.

Pédiatrie
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La prise en compte de la fièvre du nourrisson s’est complètement transformée. Autrefois responsable de tous les maux, convulsions, inconforts, elle n’est plus considérée comme dangereuse et la recherche de l’apyrexie n’est plus l’objectif chez un enfant fébrile.
La fièvre n’est pas la cause des convulsions survenant en climat fébrile pour lesquelles les antipyrétiques n’ont pas d’action préventive. Elle n’est pas non plus la cause du comportement malade. Ce dernier n’est pas toujours présent au cours de la maladie fébrile. Sa coexistence avec la fièvre est d’intensité variable, soit légère à type de fatigue isolée sans inconfort et pouvant être respectée, soit importante et inconfortable, seule justification de la thérapeutique. L’objectif actuel n’est plus de traiter le thermomètre mais un enfant, en s’adaptant à la diversité de ses réactions.