Pédiatrie

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La clinique des aspects dermatologiques des maltraitances de l’enfant est diverse. Si certaines lésions peuvent être facilement évocatrices d’un mécanisme susceptible d’avoir induit une maltraitance, d’autres peuvent évoquer des lésions dermatologiques d’origines différentes.
Il convient dans tous les cas de recueillir les éléments du contexte de la consultation, seuls susceptibles de relier à leur origine probable des lésions suspectes et d’induire des mesures de signalements administratifs (CRIP) ou judiciaires les plus appropriés.

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Les indications obligatoires : malaise, douleur thoracique, palpitations
1. Malaise/syncope
Les malaises ou les syncopes sont des événements fréquents chez l’enfant et l’adolescent. Dans la population générale, 15 à 20 % des enfants vont faire au moins un malaise avant leur majorité. Le “malaise” comme motif de consultation compte pour 1 % de passages aux urgences pédiatriques. Le plus courant est le malaise vagal qui représente environ 70 % des causes, mais il s’agit toujours d’un diagnostic d’élimination. L’anamnèse précise du malaise et l’examen clinique complet permettent le plus souvent de trancher.

Divers
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Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est souvent méconnu des médecins de l’enfant et de l’adolescent.
Il associe les mêmes symptômes que chez l’adulte : un besoin incoercible de bouger les jambes et des sensations inconfortables (paresthésies et dysesthésies) survenant au repos et le soir au coucher, et atténuées transitoirement par la marche ou les mouvements des jambes) [1].

Divers
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Shankaran S et al. Childhood outcomes after hypothermia for neonatal encephalopathy. N Engl J Med, 2012 ; 366 : 2 085-2 092.
Les encéphalopathies anoxo-ischémiques modérées ou sévères sont responsables d’un grand nombre de décès et de déficit sensitivo-moteur chez les enfants. Les survivants sans déficit ont souvent des troubles du comportement et de la motricité fine.

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L’allergie au blé chez le petit enfant est fréquente. Elle peut être IgE-médiée, avec des réactions de type immédiat, ou non IgE-médiée, avec des manifestations chroniques, essentiellement cutanées ou digestives. Les manifestations digestives chroniques de l’allergie au blé ressemblent beaucoup à la maladie cœliaque qu’il faut éliminer avant d’envisager un régime d’exclusion, l’évolution de ces deux pathologies n’étant pas la même. En effet, dans la majorité des cas, l’allergie au blé guérit spontanément avec le temps. Chez l’adolescent, l’allergie au blé peut se manifester par une anaphylaxie induite par l’effort, la réaction anaphylactique apparaissant durant un effort physique, uniquement si celui-ci a été précédé de l’ingestion de blé. Dans ce cas, le régime d’exclusion strict n’est pas indispensable, mais l’ingestion de blé doit être proscrite dans les quatre heures précédant l’exercice physique.

Pédiatrie
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Le ronflement n’indique pas, comme il était commun de le penser, un sommeil réparateur et profond. L’association ronflements et sommeil anormal est bien démontrée. On regroupe dorénavant sous le terme de “troubles respiratoires du sommeil” le ronflement simple ou primaire, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et le syndrome de haute résistance des voies aériennes supérieures.

Revues générales
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Des travaux [1-3] avaient déjà montré la présence d’une association forte entre d’une part la fréquentation des piscines désinfectées par les produits chlorés (chloramine T, chlore gazeux) pendant la petite enfance et l’enfance, et d’autre part le développement ultérieur d’un asthme, d’une hyperréactivité bronchique et de rhinites allergiques. Cette relation, souvent médiée par les IgE, est dose-dépendante. Plus récemment, avec une nouvelle étude [4], un pas de plus est franchi concernant les possibles effets délétères des désinfectants chlorés : à des effets respiratoires viendraient donc s’ajouter des répercussions endocriniennes chez l’adolescent.

Revues générales
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L’aérosolthérapie a plusieurs indications : la crise d’asthme aiguë grave, l’asthme sévère du nourrisson, la mucoviscidose, la BPCO, la prévention de la pneumocystose, l’HTAP de type III. Pour le bon déroulement de la nébulisation, certaines mesures sont à respecter concernant sa prescription : le respect de l’association “compresseur-nébuliseur-médicament”, le choix de l’interface et du nébuliseur en fonction du site à traiter et du patient. Par ailleurs, lors de la mise en route de l’aérosolthérapie et tout au long du suivi, le praticien prendra soin de vérifier et de réexpliquer, si besoin, la technique d’inhalation et les règles d’hygiène.

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La radiologie conventionnelle représente encore 60 % des examens d’imagerie réalisés en France. La radiographie du thorax est l’examen réalisé de première intention dans l’exploration du thorax. Malgré la fréquence de cet examen, son interprétation est toujours jugée comme difficile et comporte de nombreux pièges. La difficulté réside dans le fait que l’image résulte de la projection sur un plan d’un volume comportant de nombreuses structures. Les pièges sont de différentes natures : liés à la technique de réalisation, à des artefacts, à des images construites, à des structures anatomiques, aux limites de cet examen, sans oublier les défauts d’interprétation. Pour éviter ces pièges, il faut de la -rigueur dans l’analyse, connaître les limites de cet examen et, bien sûr, apprendre les pathologies pédiatriques.