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Metabolisme
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Pourquoi surveiller l’uricémie chez un goutteux sous traitement hypouricémiant (THU) ? Les recommandations de l’EULAR 2006 sur la prise en charge de la goutte (rapportées par Lioté et Bardin) [1] nous précisent que “l’objectif du THU est de favoriser la dissolution des cristaux et d’en prévenir la formation grâce au maintien de l’uricémie en deçà du seuil de saturation pour l’urate de sodium, c’est-à-dire inférieur ou égal à 360 micromol/L ou à 60 mg/L (niveau III)”.

Diabète et Métabolisme
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Le genou est l’une des localisations les plus fréquentes de l’arthrose. L’incidence de la gonarthrose augmente avec le surpoids qui en est un des facteurs de risque essentiel. Enfin, le diabète de type 2 est lui-même une possible conséquence de l’obésité.
Lorsque l’on sait que l’obésité devient un véritable fléau des pays riches, puisque l’on parle d’épidémie, le patient obèse et diabétique souffrant d’une gonarthrose, supposé être dans une situation a priori exceptionnelle, est malheureusement loin de l’être. Pourtant, après un bilan cardiovasculaire, des conseils diététiques, il reste encore de l’espoir pour préserver ses genoux, mais surtout sa santé, voire faire disparaître l’obésité et même le diabète de type 2 : c’est l’activité physique, mais qui ne se conçoit que sous contrôle d’une équipe bien entraînée à de telles prises en charge. Le type d’exercice physique, son intensité et sa fréquence doivent être personnalisés.

Therapeutique
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Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) et immunologique des biomédicaments est très séduisant car il pourrait permettre d’expliquer, au moins en partie, la réponse variable des patients et de mieux comprendre certaines situations cliniques observées en pratique quotidienne (échec primaire, échappement, réaction allergique).
L’immunogénicité (développement d’anticorps anti-biomédicament) semble surtout concerner les anticorps monoclonaux. Des travaux de plus en plus nombreux plaident en faveur de ce concept, mais il reste encore à démontrer clairement sa supériorité comparativement à un suivi clinique classique en pratique quotidienne.

Rhumatologie
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Les nouvelles recommandations de l’usage des médicaments dans l’ostéoporose postménopausique viennent d’être publiées. Elles rappellent que seules les patientes les plus à risque de fracture ou de récidive fracturaire doivent être traitées.
Les traitements concernent les patientes ayant déjà souffert d’une fracture sévère, celles dont la densitométrie, pratiquée dans le respect de ses indications, révèle un T-score < -3, et celles pour lesquelles le calcul du FRAX révèle une probabilité de fracture égale ou supérieure à celle d’une patiente déjà fracturée.
La durée du traitement est celle des essais thérapeutiques contre placebo, c’est-à-dire 3 à 5 ans ; au-delà, des critères d’arrêt sont désormais proposés. Les patientes doivent être informées des risques des traitements anti-ostéoporotiques.
Chez les patientes à haut risque, pour lesquelles ces traitements sont indiqués, la balance bénéfice/risque des traitements est très favorable.

Rhumatologie
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L’enjeu actuel du traitement de l’ostéoporose postménopausique est d’identifier les femmes à risque de fracture devant bénéficier d’un traitement anti-ostéoporotique. La mesure de la densité osseuse (DMO) est indispensable au diagnostic d’ostéoporose, mais elle est insuffisante pour la prédiction du risque de fracture. L’antécédent personnel de fractures par fragilité osseuse (vertébrales et non vertébrales) est le facteur de risque majeur du risque de nouvelle fracture. L’évaluation du risque de fracture repose sur l’âge, l’antécédent personnel de fracture, la présence de facteurs de risque de chute et la mesure de la DMO.

L’indice composite FRAX proposé par l’OMS permet de calculer le risque absolu à 10 ans de fractures majeures de l’ostéoporose et de l’extrémité supérieure du fémur.

Dans leur actualisation, les recommandations françaises du traitement de l’ostéoporose postménopausique précisent les situations où le FRAX peut être utilisé : inutile quand l’indication à traiter est évidente (fracture sévère ou T ≤ -3) et utile dans les autres situations.

Risque cardio vasculaire
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Les études récentes ont montré que le psoriasis est associé à un risque accru de comorbidités incluant le syndrome métabolique, l’obésité, le diabète, l’hypertension, la dyslipidémie, la stéatose hépatique et le tabagisme. Ce risque accru de comorbidités est indépendant des facteurs de risque surajoutés, en particulier les troubles addictifs et la sédentarité. Les données concernant la morbidité cardiovasculaire sont plus controversées et semblent intéresser la population jeune avec psoriasis sévères.
L’impact des traitements systémiques sur les comorbidités cardiométaboliques reste cependant incertain. La détection et la prévention des comorbidités, et si besoin leur traitement précoce par des mesures avant tout hygiéno-diététiques, doivent rester au centre de la prise en charge thérapeutique des malades atteints de psoriasis et rhumatisme psoriasique.

Vasculaire
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Les résultats à deux ans de l’étude CATT ont fait l’objet fin avril d’une publication électronique avant impression. L’étude reprend le schéma initial avec 4 groupes de traitement suivant l’anti-VEGF utilisé (Lucentis ou Avastin) et le rythme d’administration (mensuel strict ou PRN). En outre, les patients qui avaient été traités en mensuel strict pendant la première année (que ce soit avec du Lucentis ou avec de l’Avastin) ont été répartis par tirage au sort entre un groupe poursuivant une administration mensuelle et un groupe PRN.

Valeurs à la Une
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Club Méditerranée figure parmi les premiers exploitants mondiaux de villages de vacances avec 1,2 million de clients en 2010/11.A fin octobre 2011, le groupe exploite 74 villages et villas (total de 49 666 lits) implantés en Europe (54), en Amérique (11) et en Asie (9).

Infos Patrimoine
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Un patrimoine immobilier doit être géré ! Le but : optimiser sa rentabilité globale ou encore l’adapter aux cycles de la vie (retraite, transmission, …). Nous le constatons souvent ; vous disposez de revenus fonciers imposables, en plus de ceux de vos Sociétés Civiles Immobilières SCI (cabinets). L’inconvénient, tant que vous êtes en activité, est que ces revenus sont taxés dans la même tranche que vos revenus professionnels.

Vasculaire
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L’étude ALIENOR est une étude de cohorte en population générale âgée, ayant pour objectif l’étude des associations entre les maladies oculaires liées à l’âge (DMLA, glaucome, cataracte, sécheresse oculaire) et les facteurs nutritionnels (acides gras oméga-3, lutéine et zéaxanthine, antioxydants).
Les facteurs génétiques, vasculaires et environnementaux sont également étudiés. Les premiers résultats de cette étude ont permis de confirmer l’association forte de la DMLA avec le gène du facteur H du complément et avec le tabagisme, ainsi qu’une diminution du risque de DMLA chez les forts consommateurs d’acides gras oméga-3. De nombreux autres résultats sont attendus dans les prochaines années sur le rôle des autres facteurs nutritionnels (caroténoïdes, antioxydants), des autres facteurs de risque (génétiques, vasculaires, exposition au soleil…), dans d’autres pathologies oculaires (glaucome, cataracte, sécheresse oculaire).

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