
Evaluation du risque fracturaire : où en est-on ?
L’enjeu actuel du traitement de l’ostéoporose postménopausique est d’identifier les femmes à risque de fracture devant bénéficier d’un traitement anti-ostéoporotique. La mesure de la densité osseuse (DMO) est indispensable au diagnostic d’ostéoporose, mais elle est insuffisante pour la prédiction du risque de fracture. L’antécédent personnel de fractures par fragilité osseuse (vertébrales et non vertébrales) est le facteur de risque majeur du risque de nouvelle fracture. L’évaluation du risque de fracture repose sur l’âge, l’antécédent personnel de fracture, la présence de facteurs de risque de chute et la mesure de la DMO.
L’indice composite FRAX proposé par l’OMS permet de calculer le risque absolu à 10 ans de fractures majeures de l’ostéoporose et de l’extrémité supérieure du fémur.
Dans leur actualisation, les recommandations françaises du traitement de l’ostéoporose postménopausique précisent les situations où le FRAX peut être utilisé : inutile quand l’indication à traiter est évidente (fracture sévère ou T ≤ -3) et utile dans les autres situations.