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Insuffisance cardiaque
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La prise en charge de l’insuffisance cardiaque diastolique ou préférentiellement insuffisance cardiaque à fonction systolique préservée est difficile.
La maladie est de plus en plus fréquente avec une mortalité et une morbidité élevées. Elle nécessite une approche diagnostique méthodique en appréhendant d’abord les symptômes et signes cliniques habituels, en éliminant les diagnostics confondants et en recherchant les co-morbidités favorisantes. Ensuite, il convient d’utiliser successivement des examens paracliniques simples avec en exergue l’échocardiographie pour aboutir à un diagnostic le plus certain possible.
Le traitement médical ne repose sur aucune recommandation validée par des grands essais mais plutôt sur une approche empirique basée sur les concepts physiopathologiques classiques. On y associe les règles hygiéno-diététiques habituelles pour l’insuffisance cardiaque et au mieux une phase d’éducation thérapeutique.

Imagerie
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L’analyse de la fonction ventriculaire droite est devenue une nécessité absolue dans l’évaluation des cardiopathies et du retentissement de l’hypertension pulmonaire.
L’échographie cardiaque est un outil simple et accessible pour évaluer la fonction VD en pratique courante. Elle permet l’analyse morphologique des cavités droites à la recherche d’une dilatation OD, VD et l’analyse de l’interdépendance VD/VG. La fonction systolique VD est évaluée au mieux par la fraction de raccourcissement de surface VD, l’analyse de la contraction longitudinale du VD par le TAPSE et/ou le pic de S à l’anneau tricuspide en Doppler tissulaire.
L’évaluation des pressions pulmonaires est une étape indispensable de l’analyse de la fonction VD ; l’analyse du flux d’insuffisance tricuspide est le paramètre le plus simple pour la détermination des pressions pulmonaires systoliques. L’analyse fine d’une atteinte intrinsèque du VD est au mieux réalisée par IRM cardiaque.

Rythmologie
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Les antiagrégants plaquettaires gardent une place importante dans la fibrillation auriculaire (FA) que ce soit chez le sujet de moins de 75 ans sans cardiopathie et sans antécédents d’accident embolique ou chez le sujet coronarien ayant une FA en association possible avec les antivitamines K et chez les sujets ayant des complications liées aux antivitamines K.
Certaines indications pourront être rediscutées lors de la commercialisation des antithrombines.