À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

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“Le monde avec lenteur marche vers la sagesse.”
~ Voltaire in “Les lois de Minos”

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Un peu d’histoire

Depuis 2013, il y a eu trois dates et trois congrès clefs constituant des points de bascule dans l’histoire du traitement du diabète et dans les trois cas, il y a une publication dans le New England Journal of Medicine :

  • La première date est septembre 2013, et le congrès est celui de la Société européenne de cardiologie, tenu à Amsterdam. C’est là qu’ont été présentés les résultats de l’étude SAVOR TIMI-53, montrant que la saxagliptine évaluée contre placebo ne diminue pas le risque d’événements cardiovasculaires (CV) majeurs, l’étude pouvant toutefois être considérée comme satisfaisante, car son objectif était paradoxalement de démontrer que la saxagliptine n’est pas nocive. C’était, cependant, pour partie raté, car la molécule augmente significativement le risque d’insuffisance cardiaque.
  • La deuxième date est septembre 2015, le congrès celui de l’European Association for the Study of Diabetes tenu à Stockholm. Et là, première révolution majeure dans le DT2 lors de la présentation des résultats de l’étude EMPAREG-Outcomes : comparativement au placebo, l’empagliflozine réduit significativement le risque d’événements CV majeurs, le risque d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque et la mortalité totale.
  • La troisième date est juin 2016, et les sessions scientifiques sont celles de l’American Diabetes Association, tenues à La Nouvelle-Orléans. Là encore, nouvelle révolution à la présentation des résultats de l’étude LEADER : le liraglutide, comparativement au placebo, diminue significativement les événements CV majeurs et la mortalité[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Villette, Dunkerque.