L’HTA secondaire : un “must-have” diagnosis pour les cardiologues

0

Une situation fréquente mais largement sous-diagnostiquée

L’HTA secondaire (fig. 1) souffre d’une image ancienne qui lui colle à la peau. Celle des années 2000, époque où l’on pensait que moins de 1 % des patients hypertendus en étaient porteurs. À quoi bon alors, pour les cardiologues, dépister ces pathologies rares qui sortent du champ de notre discipline (maladies rénales et endocrinologiques, notamment). Nous savons aujourd’hui que la réalité est différente. Les études épidémiologiques réalisées depuis retrouvent une prévalence d’HTA secondaire nettement plus élevée. En médecine générale, 6 à 11 % des patients hypertendus tout venant présentent un hyperaldostéronisme primaire (HAP) [1, 2]. Il faut rajouter à ce chiffre les sténoses d’artères rénales, les néphropathies et les autres causes plus rares d’HTA secondaires. Si l’on prend un chiffre moyen de 10 %, cela fait 1,5 million de patients porteurs en France. En comparaison, il y a environ 3,5 millions de[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos des auteurs

Centre d’excellence en Hypertension artérielle (CEDHA), service de Cardiologie, hôpital St André, BORDEAUX. Bureau de la SFHTA, INSERM unité 1034, réseau INI-CRCT.

Centre d’excellence en Hypertension artérielle (CEDHA), service de Cardiologie, hôpital St André, BORDEAUX.