- Une situation fréquente mais largement sous-diagnostiquée
- Le diagnostic d’HTA secondaire, un enjeu majeur pour le patient
- Comment ne pas manquer ces diagnostics ?
- Quel bilan réaliser ?
- 1. Le bilan est donc le suivant
- 2. Ce que supposent les “conditions standardisées” du bilan aldostérone/rénine
- 3. Comment interpréter le bilan hormonal ?
- Réponses aux questions fréquentes
- 1. Pourquoi ne pas faire un dosage d’aldostérone et de rénine à tous les patients nouvellement hypertendus ?
- 2. Y a-t-il un risque à démaquiller les patients ?
- 3. Quel patient ne pas démaquiller ?
- 4. Faut-il dilater une sténose artérielle rénale ?
- Conclusion
Une situation fréquente mais largement sous-diagnostiquée
L’HTA secondaire (fig. 1) souffre d’une image ancienne qui lui colle à la peau. Celle des années 2000, époque où l’on pensait que moins de 1 % des patients hypertendus en étaient porteurs. À quoi bon alors, pour les cardiologues, dépister ces pathologies rares qui sortent du champ de notre discipline (maladies rénales et endocrinologiques, notamment). Nous savons aujourd’hui que la réalité est différente. Les études épidémiologiques réalisées depuis retrouvent une prévalence d’HTA secondaire nettement plus élevée. En médecine générale, 6 à 11 % des patients hypertendus tout venant présentent un hyperaldostéronisme primaire (HAP) [1, 2]. Il faut rajouter à ce chiffre les sténoses d’artères rénales, les néphropathies et les autres causes plus rares d’HTA secondaires. Si l’on prend un chiffre moyen de 10 %, cela fait 1,5 million de patients porteurs en France. En comparaison, il y a environ 3,5 millions de[...]
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