Les données des études épidémiologiques d’observation

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Dans les recommandations nord-américaines de 2004, dénommées NCEP ATP III, parmi les objectifs assignés à la prise en charge du risque cardiovasculaire par une intervention sur les lipides, il a été recommandé d’augmenter le taux de HDL cholestérol plasmatique (HDL-c) au-dessus de 0,40 g/L.

De très nombreux articles de synthèse, des revues générales et notamment une conférence de consensus parue en 2004 sont allés dans le même sens. Dans ces textes, il n’y a pas de doute, il y a un bénéfice clinique à augmenter le HDL-c. De nombreux articles complémentaires ont par ailleurs mis en avant les effets respectifs sur les taux de HDL-c des différents traitements pharmacologiques disponibles. Leurs effets respectifs sur le HDL-c justifiaient leur place dans la thérapeutique préventive cardiovasculaire, en particulier chez les patients ayant un diabète de type 2.

Cependant, seulement 12 ans plus tard, en 2016, les recommandations européennes pour la prévention cardiovasculaire ont préconisé que le HDL-c ne soit plus une cible thérapeutique. Plus encore, elles ont proposé qu’il ne soit pas recommandé d’utiliser un traitement qui augmente le HDL-c dans un objectif de prévention cardiovasculaire chez les patients ayant un diabète.

Comment est-on passé, en une dizaine d’années, d’une recommandation proposant d’atteindre une valeur de HDL-c supérieure[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Villette, Dunkerque.