Valve par voie intravasculaire en cas d’échec dans les bioprothèses devenues insuffisantes

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J. Webb et al. Circulation, 2010 ; 121 : 1848-1857.

But de l’étude

La plupart des valves actuellement implantées sont biologiques avec un risque de dégénérescence élevé et les interventions redux sont à risque élevé.

Méthodes

Une implantation de valve dans une bioprothèse a été effectuée chez 24 patients à haut risque (10 aortiques, 7 mitrales, 6 pulmonaires et 1 tricuspide) avec succès et restitution immédiate de la fonction chez tous les patients sauf un et sans persistance d’une fuite plus que modérée ni décès perprocédural. La mortalité a été de 4,2 % et était liée essentiellement à la courbe d’apprentissage initiale. Au départ 88 % des patients étaient en NYHA III ou IV et 88 % étaient en classe I ou II en fin de suivi. Après suivi moyen de 135 j et maximal de 1 045 j 91,7 % des patients étaient en vie avec une fonction valvulaire satisfaisante.

Conclusion

L’implantation d’une valve transcutanée dans une bioprothèse pour les 4 localisations semble faisable.

Commentaires

L’implantation de valve aortique par cathéter dans la sténose valvulaire symptomatique sévère à trop haut risque chirurgical (J. Rodés-Cabau et al. J Am Coll Cardiol, 2010; 55 : 1080-1090) montrait que les méthodes quelle qu’en soit la voie étaient associées à une mortalité comparable à celle prédite par les modèles de risque de chirurgie pour patients à risque très élevé ou prohibitif y compris ceux récusés pour aorte porcelaine ou fragile. Les co-morbidités (HTAP, BPCO, insuffisance rénale) et les facteurs périprocéduraux (support hémodynamique, infections) mais pas la voie d’abord déterminent les plus mauvais pronostics. L’implantation de valve aortique par voie transapicale (T. Walther et al. Circulation, 2007 ; 116 : I-240-I-245) trouvait un positionnement correct de la valve chez 53 patients mais 4 avaient encore nécessité une conversion en sternotomie avec une amélioration de la technique avec le temps (A. Lichtenstein, et al. Circulation, 2006 ; 114 : 591-596). Le remplacement valvulaire aortique transartériel cette fois dans le rétrécissement aortique sévère à haut risque opératoire (J. Webb et al. Circulation, 2007 ; 116 : 755-763) montrait que la méthode pouvait constituer une alternative chez des patients sélectionnés à haut risque opératoire avec rétrécissement aortique sévère symptomatique. Les prothèses expansives CoreValve de deuxième et troisième génération (E. Grube[...]

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