Thrombose

Revues générales
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La trithérapie antithrombotique se discute chez les patients avec une indication de traitement anticoagulant au long cours, après une angioplastie ou un syndrome coronaire aigu. La diminution du risque de thrombose de stent, résultant à la fois de l’amélioration de la technique d’angioplastie et de l’utilisation de stents actifs de nouvelle génération, a permis de réduire la durée de cette trithérapie à la phase hospitalière (c’est à dire quelques jours) pour la majorité des patients. Cette stratégie a été validée par des études randomisées qui montrent une importante diminution du risque hémorragique, sans augmentation du risque ischémique coronaire, comparée à la stratégie conventionnelle avec durées plus prolongées (quelques mois). Cependant, chez des patients à haut risque ischémique, la trithérapie doit être étendue à un mois pour limiter au maximum le risque de thrombose de stent. Dans tous les cas, l’utilisation des AOD doit être privilégiée, à des doses efficaces et validées dans la FA. Le clopidogrel est le seul antiagrégant autorisé avec la trithérapie.

Revues générales
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Au cours de la fibrillation atriale (FA), un traitement anticoagulant doit être prescrit chez les patients à haut risque thromboembolique (évalué par le calcul du score de CHA2DS2-VASc). Les traitements par anticoagulants oraux directs (AOD) sont indiqués en première ligne dans cette pathologie et les contre-indications ou les adaptations de dose de ces produits tiennent compte de la fonction rénale du patient.
Ces critères, selon les RCP de chaque AOD, doivent être connus et adaptés en fonction de la situation clinique. En cas de sous-dosage inapproprié d’un AOD, il existe un surrisque d’AVC (surtout avec l’apixaban).
Enfin, l’utilisation d’AOD (anti-Xa) diminue le risque de dégradation de la fonction rénale chez les patients souffrant de FA par rapport aux AVK.

Vasculaire
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Les nouveaux anticoagulants oraux vont transformer la prise en charge de la maladie thrombo-embolique veineuse, que ce soit dans la thrombose veineuse profonde ou dans l’embolie pulmonaire. Pour certains, le traitement initial est donné per os à dose plus élevée, et pour d’autres, il fait suite au traitement parentéral.
Même si ces molécules font jeu égal avec les AVK en termes d’efficacité et permettent une réduction significative des hémorragies majeures ou cliniquement significatives, il ne faut pas oublier qu’elles n’ont pas d’antidote spécifique et qu’elles sont contre-indiquées en cas d’insuffisance rénale sévère.
Le danger résidera dans le risque de banalisation de la prescription et un parcours de soins non adapté au risque du patient.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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L’incidence de la fibrillation auriculaire (FA) est en constante augmentation ces dernières années. Ce phénomène est lié, d’une part, au vieillissement de la population et, d’autre part, aux progrès de la cardiologie. En effet, les patients atteints de maladie cardiaque sont de mieux en mieux soignés et vivent donc plus longtemps. Or, de nombreuses pathologies cardiaques évoluent, sur le plan rythmique, vers la fibrillation auriculaire.