Hypertension

L'Année cardiologique 2019
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L’étude FLAHS 2019 confirme que la prise en charge de l’HTA en France se modifie
Les études FLAHS (French League Against Hypertension Survey) sont réalisées en France depuis 2002 par le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLHTA). En 2019, c’est la Fondation de recherche sur l’hypertension artérielle qui a été le promoteur de l’enquête FLAHS 2019 laquelle a pu réaliser une enquête d’ampleur inédite sur la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA) en France. En partenariat avec Kantar Health France, qui a réalisé avec le CFLHTA les 10 études FLAHS depuis 2002, a été conçu le FLAHS 2019 [1] avec l’objectif d’obtenir des valeurs de prévalence avec un intervalle de confiance de ± 1 %. Pour cela, un courrier comportant 18 questions et 50 items a été envoyé par voie postale à 10 000 individus âgés de plus de 35 ans vivant en France métropolitaine.

Revues générales
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L’hypertension orthostatique, qui se définit par une élévation d’au moins 20 mmHg de la pression systolique 1 à 3 minutes après le passage en position orthostatique, est une entité peu connue et serait un facteur de mauvais pronostic chez les sujets âgés au même titre que l’hypotension orthostatique. Elle serait possiblement due à une hyperactivation alpha-adrénergique et une augmentation importante à la fois de la fréquence cardiaque et de l’indice de résistance vasculaire systémique a été notée.
Les étiologies qui y seraient liées sont l’hypertension artérielle (HTA) essentielle, le syndrome dysautonomique, la sténose bilatérale des artères rénales ou unilatérale sur rein unique associée à une néphroptose, le phéochromocytome et le syndrome de tachycardie orthostatique posturale.
Une étude récente a montré un rôle néfaste de l’hypertension orthostatique sur la survenue d’événements cardiovasculaires majeurs chez des sujets de plus de 80 ans vivant en institution. En conclusion, les praticiens doivent tenir compte à la fois de l’hypotension orthostatique mais également de l’hypertension orthostatique, particulièrement chez les sujets âgés.

Revues générales
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Parmi les personnes de 65 ans et plus, 2 sur 3 sont hypertendues et 1 sur 3 tombe chaque année. HTA et chute coexistent fréquemment chez un même patient, portant chacune un risque de déclin fonctionnel et de mortalité. La chute est un marqueur de fragilité. La majorité des chutes résultent de l’interaction de multiples facteurs prédisposants et précipitants. L’hypotension orthostatique (HO) est reconnue comme un facteur de risque de chute.
Bien que les traitements antihypertenseurs puissent contribuer à l’HO, les études suggèrent que les liens unissant HTA, médicaments antihypertenseurs, HO et chutes sont plus complexes qu’attendu. La recherche d’une HO et l’évaluation du risque de chute devraient être faites systématiquement chez le patient âgé hypertendu. Le maniement prudent des traitements antihypertenseurs et le choix de cibles raisonnables chez les sujets fragiles sont essentiels pour un traitement adéquat et sûr.
Les cardiologues doivent prêter plus d’attention au risque de chute de leurs patients âgés hypertendus dans le but de prévenir le risque de chute et de chute grave.