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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Revues générales
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Les recommandations européennes de 2018 sur la prise en charge des syncopes font un listing complet des examens non invasifs disponibles permettant de faire un diagnostic.
En dehors de la surveillance scopée immédiate des patients à risque, le massage sino-carotidien ainsi que les tests simples d’orthostatisme incluant un enregistrement ECG sont souvent très rentables dans le bilan initial. Le bon sens clinique doit conduire à mettre les patients “en situation” lorsque les syncopes ont lieu dans des circonstances reproductibles (syncopes situationnelles, épreuve d’effort par exemple).
Enfin, il existe de nombreux outils qui permettent un enregistrement continu de l’ECG ; ils doivent être choisis en fonction de la fréquence de survenue des symptômes.

Revues générales
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L’effet de la pollution atmosphérique sur les maladies cardiovasculaires est maintenant bien établi. Les polluants en cause sont essentiellement les oxydes d’azote (NO, NO2), le dioxyde de soufre (SO2), l’ozone (O3), le monoxyde de carbone (CO) et les particules fines (PM2,5 et PM10). Par ailleurs, il existe une relation significative entre les vagues de chaleur et la mortalité cardiovasculaire. Les facteurs de vulnérabilités sont l’âge (enfants et personnes âgées), le fait d’habiter dans une zone tropicale, le statut économique faible et la présence de comorbidités (antécédents de maladie cardiovasculaire, pulmonaire, rénale et/ou facteurs de risque). Enfin, il existe une synergie de la canicule et de la pollution de l’air sur la morbi-mortalité cardiovasculaire.

Revues générales
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L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est définie par l’atteinte athéromateuse des artères périphériques, de l’aorte abdominale aux artères distales jambières, avec une abolition des pouls distaux. Longtemps sous-estimée, cette pathologie est en constante
augmentation dans le monde et doit faire rechercher impérativement d’autres atteintes athéromateuses concomitantes. Les traitements médicamenteux sont bien connus et nous disposons désormais de nouvelles armes thérapeutiques pour contrôler au mieux ces patients à très haut risque cardiovasculaire. Il ne faut pas négliger le temps de la rééducation vasculaire supervisée à la marche, primordiale chez le claudicant.

Revues générales
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La récidive de péricardite est la complication la plus fréquente d’une péricardite aiguë,
survenant dans près de 30 % des cas. Elle n’est souvent pas isolée et s’inscrit dans un véritable cercle vicieux de récidives itératives : la péricardite aiguë récidivante. Si le pronostic n’est pas altéré par cette pathologie, celle-ci est source d’une morbidité non négligeable. La meilleure prise en charge est la prévention avec l’utilisation d’une bithérapie anti-inflammatoire à dose et durée efficaces dès le premier épisode. La compréhension des mécanismes physiopathologiques, et notamment l’implication d’une activation inappropriée du système de l’immunité innée, à l’origine des récidives de péricardites, a permis de développer de nouvelles thérapeutiques très prometteuses. Les anti-interleukine 1 (IL-1) ont désormais toute leur place dans l’arsenal thérapeutique.

L’Année cardiologique 2023
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L’imagerie cardiovasculaire multimodale est en constante évolution à travers le monde. Elle incarne aujourd’hui l’essentiel des dernières innovations en cardiologie. Le monde de la recherche a vu la création d’une dizaine de nouveaux journaux d’imagerie cardiovasculaire ces cinq dernières années avec une progression importante des impact factors, qui, dans la cardiologie, sont presque systématiquement supérieurs aux journaux de cardiologie interventionnelle et de rythmologie. L’ère de l’imagerie cardiaque est bien là !

L’Année cardiologique 2023
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Les recommandations ESC 2023 sur les cardiomyopathies [1] sont très détaillées (123 pages) et proposent une nouvelle description phénotypique des cardiomyopathies, incluant la cardiomyopathie hypertrophique (CMH), la cardiomyopathie dilatée du ventricule gauche (CMD), une nouvelle entité la cardiomyopathie non dilatée du ventricule gauche, la cardiomyopathie arythmogène du ventricule droit (CVDA), la cardiomyopathie restrictive, le VG non compacté et le syndrome de Takotsubo.

L’Année cardiologique 2023
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Les valvulopathies sont une des premières causes de mortalité cardiovasculaire. Avec une prévalence en augmentation, elles sont considérées aujourd’hui comme une nouvelle épidémie cardiaque. En effet, des études post-mortem ont suggéré que la mortalité associée aux valvulopathies a été pendant très longtemps sous-estimée dans les études épidémiologiques [1]. Les valvulopathies rhumatismales sont encore la principale cause de valvulopathie au niveau mondial. En Europe, les valvulopathies dégénératives sont devenues prédominantes, notamment le rétrécissement aortique dont la prévalence et le nombre de décès associés augmentent au cours du temps.

L’Année cardiologique 2023
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Comme chaque année, notre article “Quoi de neuf en rythmologie ? ” propose une sélection personnelle et forcément incomplète d’articles dans les domaines de la fibrillation atriale, des syncopes et arythmies ventriculaires, de la stimulation et défibrillation, sans oublier l’actualité de l’intelligence artificielle. Les commentaires sont de la seule responsabilité de l’auteur.

L’Année cardiologique 2023
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À l’occasion du congrès 2023 de la Société européenne de l’hypertension (ESH) qui s’est tenu à Milan en juin, de nouvelles recommandations sur la prise en charge de l’hypertension artérielle de l’adulte ont été diffusées [1]. Ce document apporte un sentiment mitigé. À la première lecture, qui ne peut être qu’un “survol” car l’article fait 199 pages et contient une bibliographie de 1 743 références, le sentiment est celui de “déjà lu”. En reprenant les chapitres un à un, nous constatons des avancées mais aussi des reculades. Ce document est en fait un textbook plus qu’une recommandation.

L’Année cardiologique 2023
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L’année 2023 a été très riche en matière de publications dans le diabète. Une requête PubMed effectuée début novembre et ne prenant en compte que les 10 premiers mois de l’année recensait plus de 54 000 publications avec l’item “diabetes”, plus de 36 500 avec l’item “diabetes mellitus” (soit plus de 100 publications par jour), plus de 15 000 avec l’item “type 2 diabetes” et plus de 28 000 avec l’item “obesity”, mais aussi plus de 1 600 avec l’item “gliflozin” et 430 avec le seul item “semaglutide”, c’est-à-dire plus d’une publication par jour concernant une seule molécule.

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