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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dossier : Prix Nobel
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Les recherches sur les acides nucléiques (voir encadré I) ont conduit à découvrir de nouveaux modes de régulation des gènes passant par l’acide ribo-nucléique (ARN) et ont fait l’objet de deux prix Nobel de médecine consécutifs.
Par la suite, des microARN ont été retrouvés dans divers fluides corporels (lait maternel, salive, urines, liquide séminal…), car la plupart des cellules peuvent, par exocytose, libérer des microARN dans l’espace extracellulaire, que ce soit dans des conditions normales ou pathologiques. Les microARN circulants contenus dans des exosomes sont très stables dans les fluides corporels, y compris dans des conditions extrêmes, comme des températures élevées, des changements de pH ou des cycles de congélation et décongélation. Ceci leur confère donc une fonction potentielle de biomarqueurs dans de nombreuses maladies, notamment cardiovasculaires et en cancérologie.

Dossier : Prix Nobel
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En 2024, les trois prix Nobel scientifiques ont concerné des avancées ayant des implications potentiellement majeures en médecine.
Le 7 octobre, le prix Nobel de physiologie et de médecine a couronné deux chercheurs à l’origine de la découverte des microARN. Le prix Nobel de chimie a été décerné le 9 octobre à trois chercheurs œuvrant sur la structure des protéines. Et, d’une façon qui peut paraître surprenante, le prix Nobel de physique a été remis le 8 octobre à des travaux portant sur l’intelligence artificielle.

Cas cliniques
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Voici le cas d’une patiente de 79 ans, venue en consultation pour le suivi de son défibrillateur sous-cutané de marque Boston, modèle Emblem.
Elle présente une asthénie et fatigue aggravée depuis deux mois, avec apparition, depuis quelques jours, de malaises sans perte de connaissance.

Cas cliniques
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Monsieur M., âgé de 58 ans, est suivi pour une cardiomyopathie dilatée à coronaires saines depuis 2016, sous traitement médical optimal. Découverte, à sa consultation, annuelle d’une altération de sa FEVG sur échocardiographie transthoracique, confirmée par IRM cardiaque avec une FEVG estimée à 30 % associée à un asynchronisme des parois septales et latérales du VG, posant l’indication d’une implantation d’un défibrillateur triple chambre pour CRT-D pour laquelle il a été hospitalisé.

Revues générales
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L’apnée du sommeil (AS) est sous-diagnostiquée chez la femme en général et encore plus au cours de la grossesse. La prévalence de l’AS est faible quand la grossesse est sans particularité mais la valeur bondit quand sont présents par exemple un âge ≥ 30 ans, un IMC préconception ≥ 30 kg/m2, un diabète gestationnel ou un trouble hypertensif de la grossesse (comprenant prééclampsie et éclampsie). Les conséquences d’une AS peuvent être sévères pour la mère et l’enfant et sont susceptibles de se prolonger au-delà de la grossesse. Chez la femme enceinte, les méthodes diagnostiques de l’AS et les critères de prescription d’une ventilation nocturne n’ont rien de particulier. Après le post-partum, un suivi précoce est nécessaire.

Revues générales
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Les troubles du rythme cardiaque en pédiatrie sont largement dominés par les tachy­cardies. Il s’agit pour la très grande majorité d’entre eux de tachycardie supraventriculaire d’origine jonctionnelle réciproque ou par réentrée intranodale. Le traitement médicamenteux est généralement efficace. Les tachycardies ventriculaires sont rares mais potentiellement graves. Selon l’âge de l’enfant, le diagnostic sera fait fortuitement, devant la présence de signes d’insuffisance cardiaque ou à l’anamnèse. Un antécédent de mort subite familiale doit faire rechercher une cause génétique (cardio­pathie structurelle ou canalopathie) chez tous les apparentés au premier degré. Enfin, le diagnostic de trouble du rythme doit être fait à l’ECG. Un ECG normal en dehors de la crise n’élimine pas un réel trouble du rythme. Plusieurs examens permettent d’augmenter la sensibilité de l’ECG, ils seront prescrits par le cardiopédiatre en fonction du contexte clinique.

Revues générales
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Il existe de très nombreuses publications sur l’exploration de la maladie coronaire par méthodes invasives et non invasives. Au sein d’une architecture décisionnelle parfois complexe, une notion fait largement consensus parmi les recommandations nationales et internationales : un geste de revascularisation est assorti d’un meilleur pronostic si la décision est fondée sur un critère fonctionnel et non pas seulement anatomique.
L’évaluation fonctionnelle de la maladie coronaire peut relever de la recherche d’une ischémie, par épreuve d’effort, scintigraphie myocardique, échographie d’effort, IRM de stress ou scanner de perfusion. Elle peut aussi reposer sur une estimation de la sévérité hémodynamique de la sténose elle-même, par FFR – devenu le critère de référence pour parler de sténose “significative” ou FFR-CT.
Deux nouveaux entrants vont sans doute apporter une contribution significative à la prise en charge de la maladie coronaire : le PET-Scanner et le QFR (quantitative flow ratio).

Revues générales
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L’HTA est le premier facteur de risque de décès, la FA est le trouble du rythme plus courant. Ils sont souvent associés, ce qui majore le risque de complications cardiovasculaires, avec au premier plan les AVC (accidents vasculaires cérébraux) ischémiques ou hémorragiques. La mesure de la PA chez le patient en FA peut être effectuée par des appareils automatiques (fiables pour la PAS, surestiment la PAD), mais il faut multiplier les mesures.
Un dépistage opportuniste de la FA est recommandé chez les hypertendus de 65 ans ou plus.
Le traitement de l’HTA est primordial, avec un objectif de PAS entre 120 et 140, de PAD entre 70 et 80 mmHg ; il réduit le risque de FA. Les molécules de choix sont les bêtabloquants en cas de FA rapide ou les inhibiteurs calciques non-dihydropyridines ; les inhibiteurs du système rénine angiotensine pour la FA paroxystique ou lente. Pas d’antiarythmiques de classe I en cas d’HVG.

Revues générales
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La fibrillation atriale [FA] est une pathologie fréquente en population générale, responsable d’une augmentation du risque cardiovasculaire et d’une altération de la qualité de vie. L’ablation de FA réalisée à un stade précoce permet de réduire les récidives, avec pour résultat une amélioration fonctionnelle significative. L’ablation peut également contribuer à une amélioration de la survie chez les patients présentant une dysfonction ventriculaire. L’identification et la gestion des facteurs de risque doivent être une priorité afin d’améliorer le succès à long terme. Le remodelage atrial se révèle un marqueur associé à la progression de la FA. Sa quantification pourrait aider à repérer les patients les plus sévèrement atteints permettant ainsi de guider et optimiser leur prise en charge.

Revues générales
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L’imagerie cardiaque, souvent considérée comme l’un des domaines les plus exigeants de la radiologie, a connu une évolution technologique rapide visant à répondre aux besoins cliniques et thérapeutiques essentiels. Cependant, alors que de plus en plus d’examens d’imagerie cardiaque sont prescrits quotidiennement, les outils d’imagerie traditionnels montrent souvent leurs limites en termes de valeur clinique et pronostique. Ces limitations sont dues à divers facteurs, tels que la variabilité intra et inter-observateur des interprétations, la qualité d’image parfois insatisfaisante, la durée des examens, la fatigue des opérateurs…
En parallèle, l’intelligence artificielle [IA], en particulier les algorithmes d’apprentissage profond [deep learning], est devenue incontournable pour simplifier et accélérer l’imagerie cardiaque [1]. Elle se rend désormais utile à toutes les étapes du parcours du patient, que ce soit pour le triage des patients, l’acquisition des images, l’interprétation des examens, ou même pour atteindre l’objectif ultime en médecine : la prédiction de risque personnalisée (fig. 1).