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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dossier : Coeur et Médecine Interne
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Les vascularites sont des affections systémiques atteignant plusieurs organes dont le cœur. Toutes les tuniques peuvent être touchées avec des degrés de sévérité divers. De même, selon la vascularite, les atteintes cardiaques sont plus ou moins fréquentes.
Le syndrome de Churg-Strauss est l’affection où l’atteinte cardiaque est la plus fréquente et la plus grave. Si l’atteinte péricardique est généralement bénigne, les myocardites sont souvent graves et les endocardites exceptionnelles.
Le traitement précoce de la vascularite avec adjonction d’un immunosuppresseur aux corticoïdes permet d’obtenir une rémission complète. Le pronostic à long terme est fonction de la sévérité de la vascularite elle-même, mais aussi des séquelles cardiaques qu’elle peut avoir engendrées.

Repères pratiques
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Un gaz connu depuis plus de 170 ans, bénéficiant de l’AMM depuis maintenant 6 ans, le mélange équimolaire oxygène-protoxyde d’azote communément appelé MEOPA, voit son utilisation croître en cardiologie pour des indications très larges relevant de l’analgésie et de la sédation. Anesthésique faible, il est utilisé dans la prise en charge de la douleur, en inhalation à l’aide d’un masque à haute concentration, et peut être administré sans anesthésiste par tout personnel médical ou paramédical comme les infirmières [1], les manipulateurs en électroradiologie ou les masseurs kinésithérapeutes formés à la technique.

Repères pratiques
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Le lupus est une des maladies auto-immunes parmi les plus fréquemment rencontrées. Il touche 40 à 200 patients pour 100 000 personnes, avec une très nette prédominance féminine puisque le sex ratio est de 9 femmes pour 1 homme et une prévalence accrue au sein de la population noire. La physiopathologie n’est pas complètement élucidée, mais il semblerait qu’un défaut d’apoptose des lymphocytes B conduise à l’émergence de clones autoréactifs inducteurs d’anticorps antinucléaires à l’origine de lésions tissulaires.

Vasculaire
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L’effet délétère principal de la contraception orale estroprogestative (EP) en termes de fréquence est le risque de thrombose veineuse. On comprend aisément qu’il faut donc revoir le mode contraceptif après une phlébite profonde, car une pilule EP ne manquerait pas d’augmenter les risques de récidive et d’impliquer de possibles conséquences médico-légales.

Revues générales
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La tarification à l’activité T2A est le mode actuel de financement des établissements MCO publics et privés. Elle repose en grande partie sur la codification de l’activité médicale représentée par les actes réalisés par les praticiens et les séjours des patients.
Le PMSI par les actes CCAM et les catégories majeures de diagnostics déterminent par des algorithmes de groupage la production de GHM. Ces groupes Homogènes de Malades sont ensuite valorisés en données tarifaires et deviennent des GHS Groupes Homogènes de Séjour.
La version de groupage V11 remplace depuis le 1er mars 2009 la V10. Ce nouvel outil de codage des GHS est plus complet et prend en charge les pathologies complexes et les comorbidités associées. La durée de séjour est délimitée par des Bornes Basses et Hautes qui sont définies pour chaque GHM. Ces bornes ont un rôle majeur dans le tarif du GHS.
Il faut bien connaître cette nouvelle version V11 pour valoriser à leur tarif adéquat l’ensemble des GHS que nous produisons. Nous sommes dans une logique médico-économique qui implique tous les acteurs de l’hôpital.

Rhumatologie
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Le lupus érythémateux systémique est une affection inflammatoire auto-immune dominée par une production élevée d’auto-anticorps dont les plus caractéristiques sont dirigés contre l’ADN double brin ou natif. Mais nombreuses sont les cibles des auto-anticorps produits dont certains sont pathogènes, activant la cascade du complément après s’être fixés sur une membrane cellulaire ou une protéine circulante ; d’autres forment des complexes immuns susceptibles de se déposer dans les tissus comme les glomérules rénaux.

Passerelles
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Terrain :
> Peut se voir entre 15 et 99 ans, un peu plus chez les hommes que les femmes.
> Souvent sans aucun “facteur de risque” (qui sont classiquement l’HTA et le glaucome).
Diagnostic positif :
> Baisse d’acuité visuelle indolore, parfois brutale, le plus souvent le matin au réveil. Une BAV brutale n’élimine pas le diagnostic.
> Unilatérale; une “OVCR bilatérale d’emblée” est le plus souvent une erreur de diagnostic, cf. infra.
> Le segment antérieur est sans particularité. Attention à rechercher avant toute dilatation pupillaire une vasodilatation de l’iris (intérêt en particulier d’examiner soigneusement la collerette irienne), voire une rubéose irienne débutante. Au moindre doute, faire une gonioscopie. Il ne faut cependant pas confondre les néovaisseaux iriens avec le cercle artériel de l’iris, qui peut être très saillant chez certains sujets.

Imagerie
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Le scanner cardiaque et la coronarographie diagnostique, examen de référence, sont les deux options actuelles du cardiologue qui souhaite obtenir une imagerie morphologique de l’arbre coronaire.
Ces deux modalités sont irradiantes, et pourraient induire un risque carcinologique qu’il est souvent difficile d’estimer.
Les données récentes de la littérature montrent que le scanner multibarrette synchronisé dans sa version “état de l’art” à 64 détecteurs reste en moyenne plus irradiant que la coronarographie conventionnelle (diagnostique sans angiographie VG). Néanmoins, les progrès récents des équipements scanner ont été considérables et tous les constructeurs proposent aujourd’hui des machines et des examens beaucoup moins irradiants. Dans le même temps, les opérateurs ont appris à réduire significativement les doses délivrées aux patients.
Cet article tente de résumer cette problématique, en donnant au clinicien intéressé quelques outils de décryptage à propos des doses délivrées aux patients lors de ses différents tests.

Rythmologie
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La fibrillation auriculaire (FA) est un trouble du rythme complexe et très fréquemment rencontré en cardiologie. L’incidence est de 1 % par an dans la population générale et peut atteindre 10 % au-delà de 80 ans. Du fait du vieillissement de la population, cette prévalence est aujourd’hui en augmentation.