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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Passerelles
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Une reprise de poids après chirurgie bariatrique est très fréquente à long terme. Elle peut être liée à des complications mécaniques, à des erreurs alimentaires, à une trop faible activité physique ou à des difficultés psychologiques.
Un transit œsogastroduodénal est nécessaire pour éliminer une cause mécanique (la dilatation de la poche gastrique au-dessus d’un anneau étant la cause la plus fréquemment retrouvée).
Le renforcement des conseils diététiques, la reprise d’une activité physique et parfois une prise en charge psychologique peuvent permettre de réamorcer une perte de poids.
Une reprise chirurgicale du montage ne sera proposée qu’après discussion au cas par cas en réunion pluridisciplinaire et en cas d’échec de ces mesures.

Passerelles
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La chirurgie bariatrique entraîne un amaigrissement important et rapide. Cette perte de poids a des conséquences physiques et esthétiques très rapidement visibles, avec une modification de la silhouette, stigmate d’une obésité ancienne, qui peut être un réel handicap pour le patient.
Une chirurgie plastique peut être proposée sur la demande du patient et en accord avec l’équipe pluridisciplinaire, dès la phase de stabilisation pondérale atteinte, 12 à 18 mois après la chirurgie.
Plusieurs interventions peuvent être nécessaires, les principaux sites étant l’abdomen, la face interne des bras et des cuisses, les seins.

Passerelles
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La chirurgie bariatrique étant maintenant le traitement de référence chez l’adulte obèse, la place de ce type de prise en charge se pose en pédiatrie devant la recrudescence des cas d’obésité massive chez l’adolescent. Si ce n’est pas encore le cas en France ou en Europe, des recommandations américaines existent : les jeunes ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35 ou 40 kg/m2 selon les comorbidités associées, peuvent en bénéficier en dehors de certaines contre-indications.
Le by-pass reste la méthode de référence en raison de son efficacité supérieure à celle de l’anneau en termes de perte de poids et de régression des comorbidités. Cependant, la discussion d’un tel traitement doit se faire au cas par cas par des équipes multidisciplinaires aguerries et expertes (médecins, chirurgiens, psychologues, anesthésistes, diététiciens), avec une collaboration étroite entre équipes adultes et pédiatriques.

Mise au point
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Les études publiées depuis l’année 2008 ont apporté des enseignements très utiles en diabétologie. Les études antérieures comme l’UKPDS chez les diabétiques de type 2 ont montré qu’un traitement intensif à court terme réduisait les complications microvasculaires et à long terme diminuait les complications micro- et macrovasculaires du diabète. Les conclusions initiales de ACCORD ont révélé une surmortalité chez les diabétiques de type 2 intensivement traités, tandis que l’étude ADVANCE objectivait une réduction des complications microvasculaires et que VADT montrait l’absence d’effet significatif du traitement intensif. Ces études démontrent l’importance de traiter précocement le diabète en évitant les hypoglycémies tandis que l’étude STENO 2 confirme la nécessité de contrôler l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaires.
Parvenir à ces objectifs qui doivent être personnalisés nécessite la mise en place d’une éducation thérapeutique adaptée au patient. Ce point est essentiel, tout particulièrement chez les diabétiques de type 2, souvent âgés, pour lesquels le recours à l’insuline devient nécessaire.

Revues générales
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L’apparition d’une occlusion veineuse rétinienne (OVR) est initialement liée à une modification localisée de la paroi d’une veine rétinienne aboutissant à une diminution de calibre à son niveau et à des modifications rhéologiques en amont. On distingue cliniquement deux types d’altérations capillaires en amont – occlusion et altération de la barrière hématorétinienne – aboutissant toutes deux à un œdème maculaire (OM). La pathogénie de ces deux événements n’est en réalité pas si distincte que ce que laisse suggérer cette classification clinique.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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Dans la population générale, une fréquence cardiaque (FC) de repos élevée est reliée à une augmentation de la mortalité totale et cardiovasculaire (Kannel ; 1987). Cette donnée épidémiologique est encore plus vraie chez le coronarien. Au Canada, une étude portant sur plus de 24 000 patients coronariens stables suivis sur environ 14 ans a montré que la FC de repos élevée est un facteur prédictif de mortalité, indépendamment des autres facteurs de risque cardiovasculaire (Diaz ; 2005). Sur le plan physiopathologique, une FC élevée au repos favorise l’ischémie myocardique par augmentation de la consommation d’oxygène par le myocarde et diminution de la perfusion coronaire par raccourcissement de la diastole. A terme, cela entraîne un remodelage cardiaque, favorisant ainsi l’insuffisance cardiaque.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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L’incidence de la fibrillation auriculaire (FA) est en constante augmentation ces dernières années. Ce phénomène est lié, d’une part, au vieillissement de la population et, d’autre part, aux progrès de la cardiologie. En effet, les patients atteints de maladie cardiaque sont de mieux en mieux soignés et vivent donc plus longtemps. Or, de nombreuses pathologies cardiaques évoluent, sur le plan rythmique, vers la fibrillation auriculaire.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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>>> Microalbuminurie : nouveau marqueur du risque cardiovasculaire

La microalbuminurie est la fraction de l’albumine excrétée dans les urines et c’est l’un des premiers signes de dysfonction rénale chez les patients diabétiques ou atteints de néphropathies. Elle serait liée à une anomalie de fonction au niveau des cellules endothéliales des vaisseaux du rein. Gerstein et al. ont démontré en 2001 une association assez nette entre la présence de microalbuminurie et l’augmentation du risque relatif d’événements cardiovasculaire chez les patients diabétiques ou non. Ainsi, prévenir l’apparition d’une microalbuminurie, notamment en bloquant le système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA), reviendrait théoriquement à diminuer la morbi-mortalité chez tous les patients.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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La prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) augmente de façon préoccupante à l’échelle planétaire. En 2000, 26,4 % de la population mondiale adulte (soit presque 1 milliard d’individus) étaient hypertendus ; en 2025, les épidémiologistes prévoient une aug- mentation de ce taux à 29 %, soit près de 1,5 milliard de personnes. La lutte contre l’HTA est donc un enjeu de santé publique majeur.