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Dossier : Cardio-rénal Interprétation du bilan rénal
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L’évaluation du bilan rénal est une étape clé dans la prise en charge des patients, notamment en cardiologie, où une atteinte rénale sous-jacente peut avoir des implications pronostiques majeures. L’analyse des marqueurs rénaux permet non seulement de stratifier le risque cardiovasculaire, mais aussi de détecter une néphropathie spécifique nécessitant une prise en charge adaptée.
Le débit de filtration glomérulaire (DFG) et l’albuminurie sont les deux piliers de la classification de la maladie rénale chronique (MRC). Ils permettent d’évaluer la sévérité de l’atteinte rénale, d’anticiper son évolution et d’orienter la prise en charge thérapeutique. Toutefois, d’autres anomalies urinaires, comme la protéinurie non albuminurique, l’hématurie ou la leucocyturie, peuvent également révéler une pathologie rénale sous-jacente, qu’elle soit glomérulaire, tubulo-interstitielle ou urologique.

Dossier : Cardio-rénal Un
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La coopération cardiologue-néphrologue est essentielle dans la prise en charge de patients chez lesquels des mécanismes physiopathologiques communs aboutissent à la prescription de médicaments ayant une double action de cardio-néphroprotection.
Cet article propose de revoir de façon synthétique et pratique les situations dans lesquelles l’avis néphrologique peut être requis par le cardiologue, notamment les épisodes d’insuffisance rénale aiguë ou de troubles hydro-électrolytiques volontiers associés à la prescription des diurétiques et/ou des bloqueurs du système rénine angiotensine dans des contextes d’insuffisance cardiaque sévère. Les différentes indications d’adressage sont revues en détail, ainsi que le bilan minimal à envisager pour permettre d’optimiser la consultation néphrologique.

Dossier : L’intelligence artificielle
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Quoi ? Encore des articles consacrés à l’intelligence artificielle (IA) ! Et on pressent qu’il y en aura pléthore sur tous les supports possibles dans les mois et années à venir. Encore un effet de mode ?

Non, ce n’est pas une mode. Oui, l’IA est l’outil d’une évolution profonde de notre société et de la pratique de la médecine à moyen, voire à court terme. Pourquoi ?

L’Année cardiologique 2024
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Plusieurs données disponibles en 2024 sont susceptibles de modifier la pratique cardiologique quotidienne ou la réflexion en matière de prise en charge des paramètres lipidiques. Nous en avons sélectionné quelques-unes.

La première est dérangeante pour la réflexion puisqu’elle indique qu’il paraît exister une courbe en U dans la relation entre le LDL-cholestérol (LDL-c) et le pronostic, celui-ci pouvant s’aggraver pour des valeurs basses de LDL-c. Ce ne sont que des données d’observation pour lesquelles une causalité inverse ne peut pas être exclue.

La deuxième donnée est qu’il existe maintenant une possibilité de réduire significativement le risque de pancréatites aiguës chez des patients ayant des hypertriglycéridémies majeures grâce à des molécules dirigées contre l’apo-CIII.

Dossier : Prix Nobel
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Les recherches sur les acides nucléiques (voir encadré I) ont conduit à découvrir de nouveaux modes de régulation des gènes passant par l’acide ribo-nucléique (ARN) et ont fait l’objet de deux prix Nobel de médecine consécutifs.
Par la suite, des microARN ont été retrouvés dans divers fluides corporels (lait maternel, salive, urines, liquide séminal…), car la plupart des cellules peuvent, par exocytose, libérer des microARN dans l’espace extracellulaire, que ce soit dans des conditions normales ou pathologiques. Les microARN circulants contenus dans des exosomes sont très stables dans les fluides corporels, y compris dans des conditions extrêmes, comme des températures élevées, des changements de pH ou des cycles de congélation et décongélation. Ceci leur confère donc une fonction potentielle de biomarqueurs dans de nombreuses maladies, notamment cardiovasculaires et en cancérologie.

Revues générales
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L’HTA est le premier facteur de risque de décès, la FA est le trouble du rythme plus courant. Ils sont souvent associés, ce qui majore le risque de complications cardiovasculaires, avec au premier plan les AVC (accidents vasculaires cérébraux) ischémiques ou hémorragiques. La mesure de la PA chez le patient en FA peut être effectuée par des appareils automatiques (fiables pour la PAS, surestiment la PAD), mais il faut multiplier les mesures.
Un dépistage opportuniste de la FA est recommandé chez les hypertendus de 65 ans ou plus.
Le traitement de l’HTA est primordial, avec un objectif de PAS entre 120 et 140, de PAD entre 70 et 80 mmHg ; il réduit le risque de FA. Les molécules de choix sont les bêtabloquants en cas de FA rapide ou les inhibiteurs calciques non-dihydropyridines ; les inhibiteurs du système rénine angiotensine pour la FA paroxystique ou lente. Pas d’antiarythmiques de classe I en cas d’HVG.

Revues générales
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L’imagerie cardiaque, souvent considérée comme l’un des domaines les plus exigeants de la radiologie, a connu une évolution technologique rapide visant à répondre aux besoins cliniques et thérapeutiques essentiels. Cependant, alors que de plus en plus d’examens d’imagerie cardiaque sont prescrits quotidiennement, les outils d’imagerie traditionnels montrent souvent leurs limites en termes de valeur clinique et pronostique. Ces limitations sont dues à divers facteurs, tels que la variabilité intra et inter-observateur des interprétations, la qualité d’image parfois insatisfaisante, la durée des examens, la fatigue des opérateurs…
En parallèle, l’intelligence artificielle [IA], en particulier les algorithmes d’apprentissage profond [deep learning], est devenue incontournable pour simplifier et accélérer l’imagerie cardiaque [1]. Elle se rend désormais utile à toutes les étapes du parcours du patient, que ce soit pour le triage des patients, l’acquisition des images, l’interprétation des examens, ou même pour atteindre l’objectif ultime en médecine : la prédiction de risque personnalisée (fig. 1).

Revues générales
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La bicuspidie aortique, malformation congénitale cardiaque la plus fréquente, touche entre 1 et 1,5 % de la population générale, avec une prédominance masculine (3/1). Le terme de “valvulo-aortopathie” a été proposé pour décrire cette pathologie qui touche la valve aortique et l’aorte proximale. Une des caractéristiques majeures de la bicuspidie est la grande hétérogénéité de son expression, tant sur le plan anatomique (phénotypes valvulaires et aortiques) que pronostique. Une nouvelle classification proposée par Michelena et al. (Mayo Clinic, Rochester, É.-U.) tente d’envisager cette pathologie dans son ensemble et se veut un outil pratique à l’usage des cliniciens et des chercheurs. Nous la détaillerons dans ces pages, ainsi que les risques évolutifs et les recommandations pour la prise en charge à long terme des patients.

Revues générales
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La prise en charge de l’insuffisance cardiaque représente l’un des grands défis pour le système de santé. Si aucune mesure n’est prise, les hospitalisations fréquentes et récurrentes ne feront que croître, avec des répercussions importantes en termes de coûts de santé publique et de fonctionnement du système de santé. L’enjeu de l’amélioration du parcours du patient insuffisant cardiaque consiste à adapter le système de santé à la réalité des besoins des patients dans une logique à la fois préventive et thérapeutique, afin d’améliorer la qualité de vie, de prévenir les décompensations et de contourner autant que possible les services d’urgences déjà saturés. Les besoins et les actions à mettre en œuvre ont été répertoriés et de nombreuses solutions de terrain sont déjà expérimentées. Les nouvelles unités d’insuffisance cardiaque, véritables structures de coordination et de prise en charge globale du patient insuffisant cardiaque, sont ainsi parmi les plus innovantes par leur mode de fonctionnement.

Numéro thématique : Congrès de l’American Heart Association
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L’étude SELECT a démontré qu’un traitement par sémaglutide, un agoniste des récepteurs au glucagon-like peptide-1 (ar-GLP1), réduit le risque d’événements cardiovasculaires (CV) majeurs chez des patients en prévention CV secondaire ayant un indice de masse corporelle (IMC) au moins égal à 27 (donc en surcharge pondérale ou en obésité) mais sans diabète de type 2 (DT2). Ce traitement réduit par ailleurs le poids des patients traités, en moyenne de 8,5 %.

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