- Diagnostiquer une bicuspidie : quelle imagerie ?
- Limites des classifications existantes
- Classification Mayo Clinic [1] : Types et phénotypes valvulaires
- Anatomie/fonction valvulaire : données complémentaires
- Classification Mayo Clinic [2] : phénotypes aortiques
- Classification Mayo Clinic [3] : groupes pronostiques
- Risques évolutifs
- Indications d’intervention
- Quand proposer un dépistage familial ?
La bicuspidie aortique est la malformation congénitale cardiaque la plus fréquente : elle touche entre 1 et 1,5 % de la population générale avec une nette prédominance masculine (3/1) [1]. Cette malformation touche à la fois la valve aortique et l’aorte proximale ; elle peut également être associée à d’autres malformations, dont la coarctation isthmique. Le terme de “valvulo-aortopathie” a donc été proposé pour mieux décrire cette pathologie dans son ensemble [2]. Une des caractéristiques majeures de la bicuspidie est la grande hétérogénéité de son expression sur les plans anatomique (phénotypes valvulaires et aortiques) et pronostique. Depuis 1970, une douzaine de nomenclatures et classifications successives ont été proposées. Chacune de ces classifications comportait des limites, liées notamment à l’absence de vision globale de cette pathologie sur les trois plans : valvulaire, aortique et pronostique. La classification proposée par un groupe international d’experts dirigé par Hector Michelena (Mayo Clinic, Rochester, É.-U.) tente pour la première fois d’envisager cette pathologie dans son ensemble et se veut un outil pratique à l’usage des cliniciens et des chercheurs [2]. Cette nouvelle classification marque une avancée dans notre connaissance de la bicuspidie ; les auteurs la conçoivent d’ailleurs comme évolutive, en fonction d’éventuelles nouvelles données scientifiques à venir sur le sujet.
Diagnostiquer une bicuspidie : quelle imagerie ?
L’échocardiographie transthoracique reste la pierre angulaire pour le diagnostic de bicuspidie et la surveillance à long terme. Le diagnostic[...]
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