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Billet du mois
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“La rédaction scientifique diffère de la rédaction littéraire.
La culture littéraire et la formation scolaire ont imprégné
la rédaction scientifique : elles lui ont probablement nui.”
In : M. Huguier, H. Maisonneuve et al. La rédaction médicale. Doin 1992.

Que faut-il dire ou écrire : subir une angioplastie coronaire ? Ou plutôt, bénéficier d’une angioplastie coronaire ? Et pour un pontage coronaire ? Et pour une radiographie thoracique ? Que choisiriez-vous ? Ou, quelle expression avez-vous l’habitude d’utiliser ? Et pourquoi l’une plutôt que l’autre ? Voici l’exemple de l’évolution d’un médecin sur ce thème, lors des 25 dernières années.

Glaucome
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Une table ronde animée par le professeur Alain Bron, à laquelle ont participé les docteurs Bastelica, Berkani, Beynat, Bluwol, Boussion, Bruneau, Conan, Dale, Garnier, Gold, Lafontaine, Laplace, Letessier, Mathieu, Thomas, Ubaud, Vigne et le professeur Villain, a été organisée par les laboratoires Théa sur le thème de l’évaluation du rapport bénéfice/risque du traitement anti-glaucomateux.

Glaucome
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Le glaucome est la deuxième cause de cécité dans le monde, sa prévalence est de l’ordre de 1,1 à 3 % de la population de plus de 40 ans et, dans la plupart des études, environ la moitié des patients atteints ne sont pas diagnostiqués.
Ce déficit dans le diagnostic est lié au caractère longtemps asymptomatique du glaucome. Son dépistage apparaît donc indispensable, afin de prévenir une progression vers une altération des performances visuelles du patient et de sa qualité de vie, grâce à l’utilisation de traitements hypotonisants qui ont montré leur efficacité dans l’apparition ou le développement de la maladie.
À ce jour, il n’existe pas de recommandations pour le dépistage du glaucome dans la population générale, car il n’existe pas de test unique présentant une sensibilité et une spécificité suffisantes, le dépistage devant probablement associer plusieurs tests évaluant la structure du nerf optique et la fonction visuelle. L’ophtalmologiste, en réalisant un examen ophtalmologique complet et un suivi régulier, joue donc un rôle central dans le dépistage opportuniste du glaucome chez les patients les plus à risque de développer la maladie.

Revues générales
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La prise en charge de l’œdème maculaire a bénéficié, ces dernières années, des avancées en thérapeutique, avec le développement des anti-VEGF et des corticostéroïdes en dispositifs intravitréens. L’œdème maculaire diabétique (OMD), qui, jusqu’à il y a peu, ne bénéficiait que du classique traitement laser comme référence, voit sa prise en charge thérapeutique révolutionnée par ces nouveaux produits.
Pour l’heure, seuls le ranibizumab et la fluocinolone ont une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans cette indication. Cependant, une AMM dans cette indication est en cours pour l’Ozurdex, qui semble être un traitement efficace de la baisse d’acuité visuelle secondaire à l’OMD, avec un rapport bénéfice/risque acceptable. Le suivi des patients doit être adapté à la durée d’action du produit, avec une consultation à M1 pour dépister les éventuelles hypertonies et une à M5 pour objectiver les récidives d’OMD avec baisse d’acuité visuelle.

Revues générales
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Alors que la puissance des anti-VEGF n’est plus à démontrer dans la maîtrise de la néovascularisation sous-rétinienne, leurs règles d’utilisation sont toujours l’objet de débat. Les tenants des stratégies réactives reprochant aux proactifs de surtraiter nombre de patients. Les proactifs soulignant de leur côté le caractère délétère à laisser un processus néovasculaire se réinstaller itérativement en regard ou à proximité de cellules photoréceptrices incapables de se régénérer. Au-delà d’une présentation dichotomique et partisane, à la lumière d’études récentes, une approche personnalisée peut être esquissée, qui emprunte aux deux stratégies.

Glaucome
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Le blocage pupillaire relatif – proximité entre la face antérieure du cristallin et la face postérieure de l’iris entraînant une augmentation de la résistance à l’écoulement de l’humeur aqueuse puis un gradient de pression repoussant la racine de l’iris vers le trabéculum – a longtemps été considéré comme la résultante de caractéristiques anatomiques telles qu’une faible longueur axiale, une faible profondeur de chambre antérieure, une épaisseur importante du cristallin, etc.
De nombreuses études récentes ont démontré que des anomalies de l’uvée antérieure (variations du volume de l’iris lors de la dilatation pupillaire) et postérieure (épaisseur et volume de la choroïde) participent également à la genèse d’une fermeture de l’angle iridocornéen et peuvent expliquer qu’une faible proportion d’yeux présentant des prédispositions biométriques développent une fermeture de l’angle, alors que la majorité n’en développent pas.
D’un point de vue thérapeutique, il a longtemps été considéré que l’iridotomie laser, qui permet d’égaliser les pressions de part et d’autre de l’iris, était le traitement de première intention de cette forme de glaucome, quel que soit son mode de présentation, aigu ou chronique. Plusieurs études récentes montrent que l’exérèse du cristallin serait une méthode permettant d’obtenir une réduction pressionnelle plus importante et une meilleure acuité visuelle, avec un risque de complications plus faible qu’après une iridotomie.

Patrimoine
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Sartorius est l’un des principaux fournisseurs d’équipements et de services de pointe destinés à l’industrie biopharmaceutique. Il propose des solutions pour fermenter, filtrer, traiter et stocker des fluides ainsi que des technologies de laboratoire. Ce faisant, le groupe aide ses clients à développer et à fabriquer leurs médicaments biotechnologiques avec rapidité et rentabilité. Le rayonnement de la société est mondial, grâce à ses propres sites de production et de recherche et développement situés en Europe, en Amérique du Nord et en Asie ainsi qu’un important réseau de distribution international. Avec une concentration claire sur les technologies à usage unique novatrices, Sartorius est au cœur de la mutation technologique fulgurante de son secteur.

Histoire et Philo
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Les premières manifestations d’une insuffisance cardiaque gauche
Jusqu’en 1940, l’état de santé d’Adolf Hitler est excellent. Cet hypochondriaque bénéficie d’un suivi médical rigoureux de la part de son médecin personnel, le docteur Theo Morell qui l’examine fréquemment et prend régulièrement sa tension artérielle dont les valeurs sont rigoureusement notées dans son dossier. Elle est en moyenne d’environ 140/110 mm Hg. Néanmoins, son médecin note parfois des poussées hypertensives qui atteignent 200/140 mm Hg.

Divers
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Le vieillissement de la population et la prévalence accrue des maladies cardiovasculaires s’accompagnent d’une augmentation de l’utilisation des antiagrégants plaquettaires (AAP), au sein d’une population souvent âgée et présentant des comorbidités rhumatologiques qui nécessitent de plus en plus la réalisation de gestes percutanés. Ces gestes mettent en balance le risque thrombotique lié à l’arrêt d’un traitement et le risque hémorragique propre à ce traitement et à la nature du geste. Un partenariat entre la Haute Autorité de santé et la Société française de rhumatologie a récemment abouti à un con-sensus formalisé posant le cadre de la réalisation de gestes percutanés sous AAP.
Cet article résume ces recommandations appliquées aux gestes rhumatologiques. Il présente les principaux AAP, les situa-tions cliniques à risque thrombotique et le risque hémorragique selon le geste, ainsi que la conduite à tenir recommandée.

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