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Divers
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Sur un plan général, le terme “sujet âgé” est particulièrement flou. En effet, la barrière d’âge inférieure est éminemment variable et a tendance à être régulièrement reculée. Ainsi, pour l’organisation mondiale de la santé, l’OMS, le sujet de plus de 60 ans est un senior et devient âgé après 75 ans. Dans notre société, la lutte contre la sédentarité doit être une priorité pour chaque médecin. Il est aussi vrai que c’est souvent à la quarantaine, voire au-delà, que nombre de sujets reprennent conscience de leur corps et de l’entretien qu’il mérite. Certains désirent même débuter ou reprendre une activité sportive, y compris en compétition. Les exploits des Masters, sujets de plus de 40-50 ans, sont d’ailleurs largement rapportés dans les médias.

Imagerie
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Les positions prises par le corps médical contraint de faire un examen avec produit de contraste face à un patient allergique sont nombreuses : prémédication ou non, refus d’injecter, proposition d’une autre technique d’imagerie diagnostique. En raison de la rareté des manifestations d’intolérance à ces produits, les enquêtes épidémiologiques nécessitent de très grands échantillons de population pour émettre des avis. Les accidents sérieux sont en effet exceptionnels, beaucoup plus rares que ceux liés aux piqûres d’hyménoptères.

Cardiologie interventionnelle
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En France, en 2005, le registre FAST-MI a montré que seuls 60 % des infarctus étaient l’objet d’une procédure de revascularisation dont la moitié par angioplastie primaire et 29 % par thrombolyse, incluant 2/3 en préhospitalier. Récemment, ESTIM-2 (Revue des SAMU, août 2009) qui a inclus 2 467 patients en 2008 fait état de 75 % de patients traités par une méthode de reperfusion en cas de prise en charge avant 3 heures. Le débat n’est donc pas entre angioplastie et thrombolyse. Le défi de Santé publique est d’augmenter le nombre de patients traités au cours des toutes premières heures d’évolution de cette urgence vitale.

Vasculaire
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La thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs est une affection connue et sévère à l’origine d’une des premières causes de décès par embolie pulmonaire. L’incidence annuelle de la maladie veineuse thrombo-embolique dans la population caucasienne est estimée de 1 à 2 pour 1 000. A côté de cette complication aiguë, 10 à 50 % des patients ayant eu un épisode de TVP sont susceptibles de développer une maladie post-thrombotique avec pour conséquence des altérations cutanées pouvant aboutir à un ulcère de jambe.

Imagerie
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La taille de l’oreillette gauche (OG) est au carrefour de la physiopathologie cardiovasculaire et constitue un marqueur pronostique puissant dans de multiples pathologies comme la fibrillation auriculaire, l’accident vasculaire cérébral, l’infarctus du myocarde, l’insuffisance mitrale. La dilatation de l’OG est aussi un marqueur d’ancienneté de la FA et de sévérité de la dysfonction diastolique.

Vasculaire
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L’objectif principal de la recherche de thrombophilies biologiques favorisant la maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) est de diminuer le risque de récidive en aidant à déterminer une durée optimale de traitement anticoagulant. Alors que le risque d’un premier épisode de MTEV attribuable aux thrombophilies biologiques est bien établi, seules certaines thrombophilies semblent constituer des facteurs de risque indépendants de récidive de MTEV. De plus, de nombreuses études soulignent que le risque de récidive conféré par les thrombophilies biologiques semble modéré comparé à certains critères cliniques comme le caractère idiopathique d’une MTEV. Il est donc essentiel de connaître les limites de ces recherches et de les intégrer dans une approche clinique approfondie et systématisée.
En tout état de cause, la gestion du traitement anticoagulant après un premier épisode pourra être aidée par des paramètres clinico-biologiques pertinents, les recommandations actuelles et la participation à des réunions de concertation pluridisciplinaire.

Dermatologie
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S’il est établi que la sarcoïdose est secondaire à une réponse immunitaire Th1, de nombreuses inconnues demeurent concernant les mécanismes qui modulent cette réponse immunitaire et qui sous-tendent notamment la rémission spontanée de la maladie ou à l’inverse son évolution chronique et parfois fibrosante. Il apparaît, cependant, qu’une part significative des facteurs en jeu est liée à une prédisposition génétique des individus. Les progrès technologiques ont permis de mieux cerner les facteurs génétiques associés à un risque accru de survenue de sarcoïdose ou à un profil clinique ou évolutif particulier. Les travaux de recherche actuels s’efforcent de préciser les interactions entre prédisposition génétique et environnement au sein de populations de patients mieux caractérisées tant au niveau du phénotype clinique que sur le plan génétique. Malgré les incertitudes qui concernent les hypothèses étiologiques de la sarcoïdose, la meilleure connaissance de la réaction immunitaire granulomateuse est à l’origine de nouvelles approches thérapeutiques ciblées.

Passerelles
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Les bêtabloquants sont, depuis près de 50 ans, une classe thérapeutique majeure en pathologie cardiovasculaire, avec une réduction démontrée de la morbi-mortalité dans l’hypertension artérielle, l’ischémie myocardique et l’insuffisance cardiaque. Dans le glaucome, les évolutions successives ont également conservé à cette classe une place de premier plan dans le traitement du glaucome : formes sans conservateur, amélioration de l’efficacité locale et réduction des concentrations, grâce à de nouvelles formulations galéniques permettant un moindre passage plasmatique et un risque réduit d’effets indésirables généraux. Un récent article [1] a traité de l’amélioration de la tolérance générale grâce aux formes à libération prolongée de collyres bêtabloquants, et il nous a paru utile de revenir ici sur l’intérêt global de ces nouvelles galéniques, tant en termes de tolérance que d’efficacité.

Passerelles
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Le développement de l’obésité en fait un enjeu de Santé publique dans beaucoup de pays développés. Une plus grande attention étant désormais portée à la corpulence, cet article étudie le regard que les individus portent sur leur poids. Les corpulences moyennes évaluées au moyen de l’IMC sont très différentes d’un pays d’Europe à l’autre. Dans l’ensemble de l’Union européenne, 45 % des individus se déclarent insatisfaits de leur poids, mais les femmes sont beaucoup plus insatisfaites que les hommes. Le niveau de corpulence idéal des femmes est beaucoup plus faible que celui des hommes. Si le sous-poids est dévalorisé chez les hommes dans tous les pays européens, ce n’est pas le cas chez les femmes. La France se caractérise par une forte valorisation de la minceur : les femmes jugeant leur poids trop faible y sont deux fois moins nombreuses que celles effectivement se trouvant en sous-poids. Au Portugal, en Espagne et au Royaume Uni, c’est l’inverse, elles sont plus nombreuses à se juger en sous-poids qu’il n’y en a effectivement dans cette situation, alors que la part de femmes en sous-poids est plus de trois fois moindre qu’en France.