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Cardiologie interventionnelle
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L’année 2010 a été riche en recherches sur l’épidémiologie cardiovasculaire. Elle a permis d’améliorer les connaissances sur des sujets aussi divers que la prédiction du risque chez les sujets asymptomatiques et les coronariens, sur l’intérêt de mesures de Santé publique comme l’interdiction de fumer dans ls lieux publics, l’augmentation du prix du tabac.
L’année 2010 a apporté des réponses à certaines interrogations sur la nutrition avec des données sur l’alcool, les acides gras oméga-3 et l’acide folique.

Hypertension artérielle
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Dans cet article consacré aux progrès et avancées de l’année 2010, nous vous proposons les points forts suivants : La dénervation du nerf sympathique rénal chez les hypertendus non contrôlés par une multithérapie apporte des bénéfices, mais ce traitement nécessite une évaluation plus poussée avant sa généralisation.
La variabilité intervisite : un nouvel aspect de la variabilité de la pression artérielle. Les essais thérapeutiques font reconsidérer les objectifs tensionnels à atteindre chez le diabétique. Amélioration du suivi des hypertendus traités par l’usage de l’automesure tensionnelle.

Rhumatologie
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Le phénomène de Raynaud se définit comme une ischémie paroxystique des extrémités, sa prévalence est très grande dans la population générale avec une prédominance féminine. Sa sémiologie précise rend souvent aisé le diagnostic et une enquête simple va permettre de distinguer les formes idiopathiques (maladie de Raynaud), de loin les plus nombreuses, des formes secondaires (syndrome de Raynaud).
Le traitement des formes idiopathiques repose principalement sur une hygiène de vie. Le traitement des formes secondaires repose sur les médicaments vasodilatateurs ; les inhibiteurs calciques sont au premier plan. La sclérodermie systémique est particulièrement liée à cette anomalie vasculaire qui pourrait en être l’un des dérèglements clés ; des travaux prospectifs ont montré que l’identification précoce des auto-anticorps de la maladie et d’anomalies capillaroscopiques pouvait prédire le risque d’évoluer vers une authentique connectivite. Cela pourrait permettre d’identifier des malades à risque et d’envisager des traitements préventifs de progression de la maladie systémique.