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Dossier : Complications des prothèses valvulaires
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Le TAVI a révolutionné la prise en charge du patient présentant un rétrécissement aortique serré contre-indiqué à la chirurgie ou à haut risque. Cette intervention n’est néanmoins pas sans risque. Des complications peuvent survenir à la phase aiguë ou au long cours. Il est nécessaire de les connaître afin de sélectionner au mieux les patients avant l’implantation en mettant en balance les risques du TAVI et de la chirurgie.
La connaissance des risques est également importante pour pouvoir dépister rapidement les complications.

Dossier : Complications des prothèses valvulaires
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Les dysfonctions des prothèses valvulaires sont des complications rares après RVA (remplacement valvulaire aortique) ou RVM (remplacement valvulaire mitral) mais peuvent parfois menacer le pronostic vital. L’étiologie des dysfonctions de prothèses représente souvent un défi pour le médecin mais reconnaître la cause exacte est fondamental afin de pouvoir proposer le traitement approprié.
La stratégie doit absolument inclure l’histoire et l’examen clinique, les données anthropométriques (poids, taille, surface corporelle, index de masse corporelle), le bilan biologique, et une batterie d’examens d’imagerie incluant l’échographie transthoracique (ETT), le plus souvent complétée par une échocardiographie transœsophagienne 2D voire 3D, ainsi qu’un radio-cinéma de valve pour les prothèses mécaniques.
Le scanner thoracique multibarrette et 3D haute résolution, centré sur la prothèse valvulaire, complètera le bilan dans certaines situations. En revanche, on peut parfois avoir recours à l’imagerie par résonnance magnétique, notamment pour l’évaluation des fuites prothétiques difficiles à diagnostiquer par ETT.
L’étiologie des obstructions de prothèses mécaniques, qui sont l’objet de cet article, est dominée par les thromboses complètes ou partielles, le pannus fibreux et l’obstruction fonctionnelle par disproportion patient-prothèse. L’application d’un algorithme approprié, utilisant une approche globale et des paramètres simples, permet dans la plupart des cas de suspecter la cause de l’obstruction de la prothèse.

Dossier : Prise en charge des valvulopathies asymptomatiques
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L’insuffisance aortique sévère peut être liée à une lésion valvulaire ou à une dilatation de l’aorte ascendante. Elle est peu fréquente et de bon pronostic tant qu’elle est asymptomatique. Un suivi régulier est nécessaire pour évaluer son retentissement et ne pas retarder sa prise en charge chirurgicale. Il n’y a actuellement pas de bénéfice évident de la chirurgie précoce.
L’analyse de l’aorte ascendante est indispensable en cas de valvulopathie aortique mais également dans les formes syndromiques et génétiques à risque de dissection aortique. Le recours à l’IRM ou à l’angioscanner est indispensable en cas d’analyse incomplète comme en cas d’anomalie détectée en ETT. Enfin, l’indication chirurgicale dépend de la taille de l’aorte et de la pathologie sous-jacente.

Dossier : FA silencieuse
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Des arythmies atriales sont retrouvées chez 20/25 % des porteurs de PM/DAI (pacemaker/défibrillateur). Ces événements (AHRE) sont associés à une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’embolies systémiques. Il faut toujours confirmer ces arythmies par la visualisation de l’électrocardiogramme mémorisé (EGM).
Tout n’est pas aussi évident car ces événements rapides ne sont pas toujours retrouvés avant un AVC, ce qui serait plus en faveur d’un révélateur de terrain à risque que d’une causalité directe. Dans les recommandations de l’ESC 2016, l’interrogation régulière des fonctions mémoires des PM/DAI figure en classe I, niveau d’évidence B. Il est proposé d’anticoaguler les patients à partir d’événements de plus de 5-6 mn et à une fréquence de plus de 180/mn, et en fonction du score de CHA2DS2-VASc.
Des études sont en cours pour valider cette attitude logique d’anticoagulation afin de prouver son bénéfice en termes de diminution du risque thromboembolique.

Dossier : FA silencieuse
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Le bilan étiologique après un accident vasculaire cérébral (AVC) est primordial, il conditionne la prévention secondaire et influence donc le risque de récidive. Certains AVC demeurent de cause indéterminée : ce sont les AVC d’origine cryptogénique.
Les AVC cryptogéniques représentent classiquement 25 % des AVC ischémiques ou infarctus cérébraux (IC) et des accidents ischémiques transitoires (AIT), exposant le patient à un traitement de prévention secondaire inadapté.
Lorsque le diagnostic étiologique d’un AVC reste indéterminé, les recommandations thérapeutiques se font par défaut vers une antiagrégation plaquettaire et le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire.
Une étroite collaboration entre neurologues vasculaires et cardiologues est donc nécessaire autour des patients présentant un AVC cryptogénique, en particulier pour la recherche d’une arythmie cardiaque emboligène. Les nouveaux dispositifs d’enregistrement ECG prolongé nous offrent l’espoir d’un meilleur dépistage de l’arythmie et donc de la réduction des AVC de cause inconnue.

Dossier : Fonction systolique gauche dans les valvulopathies
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L’insuffisance aortique est un modèle d’augmentation de pré- et postcharge du ventricule gauche.
L’évaluation de la fonction et du remodelage ventriculaire gauche largement intriqués est un temps essentiel de l’écho-Doppler cardiaque chez le patient porteur d’une insuffisance aortique. Elle permet une évaluation à la fois de la sévérité et du pronostic de la valvulopathie.
Un remodelage extensif et/ou une altération de la fonction ventriculaire gauche ne doivent cependant pas faire contre-indiquer une intervention valvulaire pour un patient porteur d’une insuffisance aortique sévère car la chirurgie s’accompagne presque toujours d’une amélioration des conditions de charge.

Dossier : Fonction systolique gauche dans les valvulopathies
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Le rétrécissement aortique calcifié (RAC) est la valvulopathie la plus fréquente. Dans le RAC serré, la présence de symptômes et/ou d’une fraction d’éjection ventriculaire gauche (VG) altérée est une indication d’intervention valvulaire aortique.
Les symptômes surviennent majoritairement avant que la fraction d’éjection du VG soit < 50 %. Ainsi, dès lors qu’elle est < 60 %, la baisse de la fraction d’éjection VG entraîne une mortalité post-intervention accrue. Il est donc important d’évaluer la fonction VG de façon plus fine et au-delà de la simple mesure de la fraction d’éjection. L’évaluation échocardiographique de la fonction longitudinale à travers la mesure du strain longitudinal global (SLG) permet de rendre compte très précisément d’une altération myocardique longitudinale. Cela est particulièrement utile dans le contexte du RAC à bas débit-bas gradient (BDBG) et à fraction d’éjection préservée. Dans le contexte du RAC BDBG et à fraction d’éjection altérée, l’évaluation de la fonction du VG sous dobutamine et l’appréciation de la présence de réserve contractile présentent un fort intérêt clinique et pronostique.

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