Insuffisance coronaire

Insuffisance coronaire
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Le risque d’accident cardiaque lié au sport en général a toujours été une question passionnelle car chacun a à l’esprit une histoire d’accident lors d’une compétition sportive sans avoir besoin de remonter jusqu’à l’époque antique, du soldat grec Pheidippides, mort selon la légende après sa course à pied entre Marathon et Athènes. Ce fut par exemple le cas du malaise de notre président à l’occasion d’un jogging ou la fameuse phrase “no sport” de Winston Churchill.

Cardiologie interventionnelle
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En France, en 2005, le registre FAST-MI a montré que seuls 60 % des infarctus étaient l’objet d’une procédure de revascularisation dont la moitié par angioplastie primaire et 29 % par thrombolyse, incluant 2/3 en préhospitalier. Récemment, ESTIM-2 (Revue des SAMU, août 2009) qui a inclus 2 467 patients en 2008 fait état de 75 % de patients traités par une méthode de reperfusion en cas de prise en charge avant 3 heures. Le débat n’est donc pas entre angioplastie et thrombolyse. Le défi de Santé publique est d’augmenter le nombre de patients traités au cours des toutes premières heures d’évolution de cette urgence vitale.

Diabète et Métabolisme
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Plus que l’indice de masse corporelle, la répartition de la masse grasse joue un rôle capital dans le risque cardiovasculaire associé à l’obésité. Ainsi, seuls les obèses présentant un excès abdominal de leur masse grasse, une hypertension, un HDL-cholestérol bas ou une dysglycémie ont un risque cardiovasculaire élevé. De plus, l’apnée du sommeil est désormais reconnue comme un facteur de risque de mort subite par troubles du rythme cardiaque. En l’absence de complications associées, l’obésité ne réduit pas l’espérance de vie et peut même être considérée comme un facteur de protection cardiovasculaire.

Insuffisance coronaire
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La maladie coronaire est la cause principale de l’insuffisance cardiaque avec altération de la fraction d’éjection du ventricule gauche. L’ischémie est un processus qui aboutit à une crise énergétique pour le cardiomyocyte, similaire à celle que subit le myocarde de l’insuffisant cardiaque.
La prise en charge thérapeutique repose sur la revascularisation myocardique et la prévention secondaire de l’athérothrombose. Cependant, la plupart des patients méritent un traitement complémentaire par des agents qui réduisent la demande métabolique, comme les agents bêtabloquants et des vasodilatateurs coronariens. La trimétazidine, par son action intrinsèque sur le métabolisme myocardique, apparaît comme un outil particulièrement utile pour améliorer la qualité de vie et la fonction cardiaque chez des malades atteints de myocardiopathie ischémique.

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L’ischémie est associée à une série de phénomènes cellulaires qui vont chronologiquement s’amplifier pour aboutir éventuellement à la nécrose et à la mort du cardiomyocyte. Le seul moyen d’arrêter cette progression délétère est par des approches thérapeutiques de “protéger” la cellule ou d’entreprendre une reperfusion myocardique le plus précocement possible. Des “sécurités métaboliques” existent au niveau du myocarde qui lui permettent une adaptation rapide à des états différents de l’organisme ; en revanche, si ces sécurités sont dépassées, l’état de crise survient. La crise d’angor s’établit lorsque les besoins en substrats et en oxygène ne sont plus assurés par l’apport sanguin des coronaires. Cette pathologie coronaire, initialement définie comme une pathologie vasculaire, est maintenant considérée comme une crise d’énergie. L’équilibre entre production d’énergie et demandes (au repos ou à l’effort) est, dans ces conditions, bien souvent à la limite de la rupture. A la lumière des connaissances de plus en plus précises du métabolisme énergétique du myocarde, le mécanisme d’action cellulaire de la trimétazidine devient de plus en plus compréhensible. Il s’agit là, finalement, de l’accentuation par la trimétazidine d’un phénomène d’adaptation endogène; la cellule hypoxiée amorçant d’elle-même son orientation métabolique.

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L’histoire des inhibiteurs du récepteur P2Y12 se conjugue avec celle des stents endocoronaires. C’est en effet grâce à la première génération des thiénopyridines, la ticlopidine, que le stent a pu se développer en permettant de s’affranchir de la complication redoutable qu’était la thrombose aiguë. La deuxième génération des thiénopyridines, avec le clopidogrel, a permis de démontrer le rôle pivot de cette classe thérapeutique en association avec l’aspirine dans la prise en charge des syndromes coronaires aigus. Le prasugrel, troisième génération de la même classe, arrive. Les contours de l’AMM européenne viennent d’être définis et il s’agira de la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients ayant un syndrome coronaire aigu traités par angioplastie. Le prasugrel ouvre une nouvelle ère thérapeutique où prévaut l’hypothèse qu’une inhibition plus forte du récepteur P2Y12 est associée à un rapport bénéfice/risque favorable par rapport au clopidogrel, traitement de référence. Cet article dresse le plan de développement du prasugrel, de ses compétiteurs, les inhibiteurs réversibles du récepteur P2Y12, mais aussi des récents aspects pharmacogénomiques associés à cette classe thérapeutique.

Insuffisance coronaire
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Chez l’insuffisant rénal terminal, le phosphore doit être considéré comme un facteur de risque cardiovasculaire. Chez les patients à fonction rénale normale ou subnormale, il peut être surtout le témoin de ce risque parce qu’il s’associe souvent à d’autres facteurs de risque d’athérosclérose. Il favorise cependant la rigidité artérielle. Le phosphore étant quantitativement élevé dans une alimentation occidentale fort riche, la relation entre cet ion et le risque cardiovasculaire n’est peut-être qu’indirecte. Pour prouver le rôle direct du phosphore sur le risque cardiovasculaire, il est nécessaire d’initier des études à plus grande échelle, prospectives et contrôlées, en connaissant l’alimentation des patients, leurs traitements et comorbidités et divers paramètres biologiques (lipidiques par exemple) à côté de la phosphorémie à déterminer à jeun.

Insuffisance coronaire
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Le traitement antiplaquettaire combiné associant aspirine et clopidogrel est, depuis plusieurs années, le traitement de choix pour la prise en charge des syndromes coronaires aigus, avec et sans sus-décalage du segment ST, ainsi qu’après mise en place de prothèse endovasculaire, quelle qu’en ait été l’indication initiale.

Imagerie
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Des études récentes tant expérimentales que cliniques ont montré l’intérêt du scanner pour évaluer la masse myocardique nécrosée en aigu comparé à la méthode de référence qu’est l’IRM. Trois articles très récents viennent valider l’apport du scanner dans les suites immédiates d’une coronarographie sans réinjection d’iode en phase aiguë d’un infarctus du myocarde à prédire : la viabilité myocardique post-infarctus, la masse nécrosée et le remodelage ventriculaire gauche à 6 mois.

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