- Physiopathologie
- Présentation clinique et facteurs de risque
- Diagnostic d’angor spastique ou de spasme coronaire
- 1. Clinique
- 2. Tests de provocation du spasme coronaire
- Traitement de l’angor spastique
- 1. Contrôles des facteurs de risque
- 2. Anticalciques
- 3. Dérivés nitrés
- 4. Statines
- 5. Antagonistes des récepteurs alpha 1 adrénergiques
- 6. Inhibiteurs de la Rho-kinase
- 7. Nicorandil
- 8. Place de l’angioplastie coronaire
- Évaluation du caractère réfractaire d’un spasme coronaire
- Pronostic du spasme coronaire
- Conclusion
L’angor spastique a été décrit initialement par Prinzmetal comme une forme d’angor survenant exclusivement au repos, en 2e partie de nuit et associé à des modifications transitoires de la repolarisation à type de sus-décalage du segment ST à l’électrocardiogramme, avec parfois la survenue concomitante de troubles du rythme ventriculaire ou de troubles de la conduction auriculoventriculaire [1]. La cause de l’angor de Prinzmetal a été identifiée plus tard comme étant un vasospasme des artères coronaires grâce à l’angiographie coronaire.
Le phénomène de spasme coronaire peut survenir chez des patients ayant ou non une athérosclérose coronaire. Il peut être focal ou diffus sur une ou plusieurs artères épicardiques [2]. Bien que le spasme coronaire puisse se compliquer de mort subite, de syndrome coronaire aigu, d’arythmie ventriculaire ou de syncope [3], sa fréquence exacte reste mal connue en raison de la grande variabilité de recours aux tests de provocation dans l’arsenal diagnostique.
Récemment, la Société Européenne de Cardiologie a recommandé le recours aux tests de provocation du spasme coronaire chez les patients[...]
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