Syndrome de Claude Bernard-Horner : quel bilan et quel est le degré d’urgence ?

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Le syndrome de Claude Bernard-Horner (Horner syndrome dans la littérature anglophone) désigne un déficit oculo-sympathique. Poser ce diagnostic est souvent facile sur la “triade” clinique ptosis, myosis et pseudo-énophtalmie, mais il peut se révéler difficile devant une sémiologie minime ou partielle (myosis ou ptosis isolé). Un récapitulatif sur les tests aux collyres permettra à chaque praticien de les utiliser et d’en connaître les indications et limites. Quelques exemples cliniques sont également approfondis, comme le neuroblastome et la dissection de la carotide interne.

Principes anatomiques de la voie sympathique oculaire

La voie oculo-sympathique prend son origine dans l’hypothalamus dorso-latéral, comporte une suite de trois neurones et reste strictement homolatérale sur tout son trajet aboutissant à l’œil finalement innervé.

Le premier neurone (central) prend son origine dans l’hypothalamus ; il descend dans le tronc cérébral et gagne le centre sympathique cilio-spinal de Budge et Waller, situé entre le C8-D2 où il fait relais [1].

Le deuxième neurone (préganglionnaire) quitte la moelle, surplombe l’apex pulmonaire et rejoint les fibres sympathiques qui accompagnent la carotide primitive ; il se termine dans le ganglion cervical supérieur.

Le troisième neurone (postganglionnaire),[...]

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