Tabacologie

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Le tabac chauffé est un produit du tabac dont les émissions recueillies dans les machines à fumer contiennent des concentrations moindres de substances cancérogènes, mutagènes et génotoxiques par rapport aux cigarettes classiques. Cependant, à ce jour, une réduction des risques pour le consommateur n’est en rien démontrée.
Le tabac chauffé, contrairement aux produits de la vape, est un produit nuisible à la santé, conçu pour favoriser l’inoculation et le maintien de la dépendance tabagique, une maladie chronique mortelle dans 50 % des cas. Le principal danger n’est pas lié au produit, qui n’est pas suspecté d’être plus toxique que la cigarette, mais à sa commercialisation très agressive. Le tabac chauffé est un leurre de l’industrie du tabac pensé et créé pour entretenir la consommation du tabac fumé, en jouant en particulier sur la confusion avec la vape.

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L’entretien motivationnel, élaboré dans les années 1980 par William R. Miller et Stephen Rollnick, est une évolution de l’approche humaniste de la relation de soin conçue par Carl Rogers. Il ne s’agit pas d’une technique ni d’une thérapie, mais d’un mode de communication adapté à la relation d’aide. Sa pratique se fonde sur un état d’esprit empathique et collaboratif. L’entretien est centré sur la personne et met en œuvre des outils de communication adaptés.

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Malgré des recommandations claires, le sevrage tabagique, que ce soit en prévention primaire ou secondaire, est insuffisamment et mal pris en charge par les cardiologues. 
Les obstacles à la prise en charge sont essentiellement le manque de connaissances et de temps, même si on peut également incriminer une absence de motivation, un mode de communication inadapté et des connaissances erronées. Si la prise en charge du patient fumeur n’est pas toujours simple, il est parfaitement possible d’initier et de soutenir un sevrage tabagique par une approche adéquate.
Les méthodes psycho-comportementales et les médicaments du sevrage tabagique ont fait la preuve de leur efficacité et de leur innocuité chez les patients cardiaques, leur emploi reste simple et bien codifié. En cas de patients complexes ou d’échec répétés, l’orientation vers un tabacologue doit être privilégiée.