Maladie coronaire

L’Année cardiologique 2024
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L’année 2024 a apporté son lot de nouvelles avancées pour la prise en charge du syndrome coronaire aigu (SCA) et dans le domaine de la cardiologie interventionnelle en général. Voici une sélection non exhaustive des communications importantes avec (enfin !) une étude positive dans le choc cardiogénique en faveur de l’utilisation des systèmes d’assistance circulatoire percutanée, une stratégie de monothérapie par inhibiteur puissant des récepteurs P2Y12 dès le premier mois suivant un SCA, de nouvelles données dans la gestion périopératoire des antiplaquettaires chez les patients stentés, des arguments en faveur d’une stratégie invasive pour la prise en charge du SCA sans sus-décalage du segment ST (NSTEMI) chez les patients âgés, des données pas toujours concordantes sur l’intérêt de la revascularisation complète dans l’infarctus et un traitement bêtabloquant qui “fait de la résistance” dans le post-infarctus.

Revues générales
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Il existe de très nombreuses publications sur l’exploration de la maladie coronaire par méthodes invasives et non invasives. Au sein d’une architecture décisionnelle parfois complexe, une notion fait largement consensus parmi les recommandations nationales et internationales : un geste de revascularisation est assorti d’un meilleur pronostic si la décision est fondée sur un critère fonctionnel et non pas seulement anatomique.
L’évaluation fonctionnelle de la maladie coronaire peut relever de la recherche d’une ischémie, par épreuve d’effort, scintigraphie myocardique, échographie d’effort, IRM de stress ou scanner de perfusion. Elle peut aussi reposer sur une estimation de la sévérité hémodynamique de la sténose elle-même, par FFR – devenu le critère de référence pour parler de sténose “significative” ou FFR-CT.
Deux nouveaux entrants vont sans doute apporter une contribution significative à la prise en charge de la maladie coronaire : le PET-Scanner et le QFR (quantitative flow ratio).