Echocardiographie

Revues générales
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L’échocardiographie est l’outil de première intention pour évaluer la valve aortique. Elle permet de quantifier une régurgitation et de préciser son mécanisme, d’évaluer le degré de sténose aortique ainsi que les conséquences sur le remodelage ventriculaire gauche. Cette technique a cependant des limites en cas de mauvaise échogénicité, de régurgitations excentrée, non circulaire, multiples et d’importantes calcifications. Les techniques d’imagerie en coupe – imagerie par résonance magnétique (IRM) et tomodensitométrie (TDM) – présentent l’avantage de ne pas être affectées par la fenêtre acoustique, mais nécessitent une synchronisation ECG avec une qualité dégradée en cas d’arythmie et de difficultés à maintenir les apnées. Elles sont recommandées en cas de données cliniques et échographiques discordantes ou de paramètres non concordants en échographie.

L’Année cardiologique 2022
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Ces recommandations très détaillées de l’ESC en cardio-oncologie ont pour but d’aider les professionnels de santé à prendre en charge les patients oncologiques avant, pendant et après leur traitement anticancéreux. Elles détaillent les définitions, le diagnostic, le traitement et la prévention de la toxicité cardiovasculaire liée aux traitements anticancéreux et la prise en charge des complications cardiaques.

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L’évaluation échocardiographique des patients hypertendus se décline en 4 points cardinaux : le dépistage de l’hypertrophie ventriculaire gauche, l’analyse des fonctions systoliques et diastoliques du ventricule gauche et enfin l’analyse de l’aorte. L’échocardiographie permet de diagnostiquer de manière sensible une cardiopathie hypertensive et d’identifier les éléments de sa sévérité qui vont guider la thérapeutique. L’échocardiographie est également un examen de choix pour dépister les éventuels diagnostics différentiels de l’hypertrophie ventriculaire gauche de l’hypertendu.

L’Année cardiologique 2021
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L’échographie cardiaque (transthoracique, transœsophagienne 2D et 3D) joue un rôle essentiel dans le diagnostic, la quantification, l’évaluation du retentissement et la prise en charge des valvulopathies, en association avec l’IRM cardiaque, le scanner cardiaque et les biomarqueurs.

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L’analyse du ventricule droit (VD) en échocardiographie est difficile en raison de sa morphologie particulière en “croissant” qui s’enroule autour du ventricule gauche (VG). Il constitue l’essentiel de la partie antérieure du cœur. Aucune coupe échocardiographique ne permet de le visualiser en totalité et son étude complète nécessite de multiplier les incidences. Il est composé de la chambre de remplissage ou d’admission du VD et de la chambre d’éjection, ou zone infundibulaire, se terminant par les valves pulmonaires.
Les dimensions du VD varient beaucoup avec la respiration et la position du patient. Les surfaces
endocardiques sont irrégulières et trabéculées, rendant plus difficiles la détermination de leurs contours et l’appréciation de la fonction systolique ventriculaire droite.

L’Année cardiologique 2020
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L’année 2020 a été évidemment marquée par l’infection à COVID-19. Le virus responsable de cette infection est le SARS-CoV-2, qui pénètre dans les cellules de l’organisme via le récepteur ACE2, présent au niveau du poumon mais aussi dans le myocarde. Les atteintes cardiovasculaires rapportées en cas d’infection à COVID-19 regroupent des lésions myocardiques, des syndromes coronariens aigus, des insuffisances cardiaques, des troubles du rythme et des complications thromboemboliques veineuses [1].

Revues générales
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L’évaluation de l’auricule gauche (AG) en échographie, et plus spécifiquement en échocardiographie transœsophagienne (ETO), est essentielle, non seulement avant une cardioversion électrique ou une ablation des tachycardies supraventriculaires, mais aussi avant les procédures interventionnelles mitrales et la fermeture percutanée de l’AG. L’analyse doit être rigoureuse et systématique, d’abord morphologique (forme, nombre de lobes, dimensions) dans différentes incidences (0°, 45°, 90°, 135°), ensuite fonctionnelle (Doppler pulsé), et avec une recherche de contraste spontané et de thrombus. L’analyse en ETO 2D et plus récemment en ETO 3D permet cette analyse précise de l’AG, et joue un rôle primordial dans le guidage de la fermeture percutanée de l’AG, de la ponction transseptale jusqu’au contrôle final de la prothèse larguée.

L'Année cardiologique 2019
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 L’étape 1 (P = évaluation pré-test), ambulatoire, inclut l’évaluation des signes et symptômes d’insuffisance cardiaque, la recherche de comorbidités et facteurs de risque typiques (obésité, hypertension artérielle [HTA], diabète, âge avancé et fibrillation auriculaire), les analyses biologiques, un ECG et une échocardiographie.

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Dans le contexte de l’hypertension pulmonaire (HTP), l’échocardiographie (ETT) est un examen clé. Elle joue un rôle diagnostique chez les sujets à risque asymptomatiques et chez les patients symptomatiques se plaignant de dyspnée. Chez les patients atteints d’HTP, elle permet de déterminer la sévérité de la maladie et son pronostic. Grâce au Doppler, il existe plusieurs façons d’estimer les pressions pulmonaires.
Dans l’HTP chronique, en réponse à l’élévation des résistances pulmonaires, l’échocardiographie permet d’analyser les changements dans la géométrie du ventricule droit (VD), l’interaction ventricule droit-ventricule gauche (VD-VG) et la fonction systolique VD. Pour prédire de façon fiable et efficace les variations et le pronostic dans le suivi des HTP, les valeurs doivent être faciles à mesurer, reproductibles et avoir un intérêt clinique. L’ETT permet aussi d’orienter le diagnos-tic étiologique des différentes HTP, en particulier les HTP liées aux cardiopathies gauches, de loin les plus fréquentes.