À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !
C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.
Chirurgie précoce ou conventionnelle dans le RAc asymptomatique très sévère
RAc asymptomatique très sévère : la chirurgie précoce fait mieux que la chirurgie conventionnelle
Valve par voie intravasculaire en cas d’échec dans les bioprothèses devenues insuffisantes
Valve intravasculaire en cas d’échec dans les bioprothèses devenues insuffisantes
Risque et pronostic de l’embolie cérébrale après implantation transfémorale de valve aortique
Embolie cérébrale après implantation transfémorale de valve aortique
Impact des thrombophilies sur le risque d’AVC ischémique ou de thrombose veineuse cérébrale chez les nouveau-nés et les enfants : Méta-analyse
Thrombophilies et risque d’AVC ou de thrombose veineuse cérébrale chez l’enfant
Risque de récidive de thrombose veineuse chez les homozygotes du facteur V Leyden et de la 20210A de la prothrombine et risque des doubles hétérozygotes Leyden et prothrombine
W. Lijfering et al. Circulation, 2010 ; 121 : 1706-1712.…
Evaluation du risque de récidive dans les phlébites spontanées ou les EP
Evaluation du risque de récidive des phlébites spontanées ou des EP
PRECORIS : Prévalence des coronaropathies asymptomatiques dans l’AVC/AIT ischémique
Prévalence des coronaropathies asymptomatiques dans l’AVC/AIT ischémique : 20 %
Comment dépister une hémochromatose ?
Un dépistage de l’hémochromatose peut être réalisé de trois façons principales. La première s’effectue à l’échelon individuel.Elle repose sur l’évocation du diagnostic à partir de symptômes cliniques souvent aspécifiques ou du repérage lors d’un bilan général d’une hyperferritinémie. Il faut s’assurer que le taux de saturation de la transferrine est nettement élevé (> 60 %) puis rechercher la présence de la mutation C282Y à l’état homozygote. La seconde façon concerne le dépistage familial. Il s’impose dès que le diagnostic a été fait dans une famille.Il consiste en une étude simultanée,chez les ascendants majeurs du premier degré, du taux de saturation de la transferrine, de la ferritinémie et de la mutation C282Y. La troisième situation concerne le dépistage de population. En dépit de la fréquence de l’affection, du caractère non invasif du diagnostic et de la possibilité d’un traitement efficace, le rapport coût-efficacité d’un dépistage de masse n’est pas encore établi. Il faut espérer que les données récentes permettant d’améliorer la valeur seuil discriminante de la saturation de la transferrine autoriseront dans un avenir proche de dépasser le seul cadre d’études régionales.
Comment les nouveaux scanners cardiaques permettent une réduction massive de la dose d’irradiation délivrée au patient
Le scanner cardiaque présente l’avantage d’être très peu invasif par rapport à la coronarographie ; cependant, cet examen a aussi la réputation d’un examen très irradiant. Il est vrai qu’un scanner cardiaque 64 coupes peut délivrer une dose d’irradiation de 20 mSv [1], soit une irradiation nettement supérieure à celle de la coronarographie, mais qui reste inférieure dans la plupart des cas à celle d’une scintigraphie au thallium (30 mSv). En réalité, cette irradiation dépend beaucoup aussi de l’expérience du médecin réalisant l’examen. Une bonne connaissance des techniques d’optimisation en fonction de critères purement techniques mais aussi en sachant adapter à la morphologie du patient permet de réduire la dose moyenne d’un facteur 2 à 3 (6 à 10 mSv), ce qui est au niveau d’une scintigraphie cardiaque au technétium et aussi de la coronarographie diagnostique [2].
Indication des anticoagulants chez les patients porteurs de prothèse valvulaire cardiaque
A l’ère des recommandations opposables, il nous a semblé opportun de disposer d’un utilitaire pratique de référence pour les situations les plus courantes.