
Disproportion patient-prothèse
Un reproche adressé aux techniques de remplacement valvulaire est la persistance d’un gradient élevé. C’est un facteur indépendant important de morbimortalité. Face à ce problème, les données récentes de la littérature, sous l’impulsion du Canadien Pibarot, ont défini la disproportion patient-prothèse (DPP) qui est l’implantation d’une prothèse trop petite par rapport à la taille du patient. Elle survient quand l’anneau valvulaire est rétréci ou quand la structure de la prothèse obstrue une partie importante de la surface normalement occupée par le flux transvalvulaire.