Revues générales

Divers
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Infections virales
1. Co-infection HIV1 – herpès simplex (HSV) de type 2 : intérêt confirmé d’un traitement précoce par aciclovir, lorsque la charge virale VIH est forte
Plusieurs études ont mis en avant la fréquence de la co-infection HIV1 et HSV2 et le rôle délétère de la réplication d’HSV2 sur l’évolution de l’infection par le VIH. Reynolds et al. [1] confirment, par cet essai randomisé et contrôlé en double insu, ces données et l’intérêt d’un traitement précoce par aciclovir. 440 patients co-infectés par HIV1 et HSV2 ont été traités. 110 ont reçu aciclovir 400 mg per os deux fois par jour, 110 un placebo. La durée de l’essai était de 24 mois. Les patients n’étaient pas traités par antirétroviraux. Le critère d’évaluation était, au cours du suivi, la proportion de patients ayant moins de 250 lymphocytes CD4 par mm3, ou la nécessité de l’initiation d’un traitement antirétroviral, ou le passage au stade 4 WHO. Les résultats étaient fonction de la charge virale initiale. Dans le groupe de patients ayant 50 000 copies virales VIH par mL ou plus, la progression de l’infection VIH était significativement réduite dans le groupe traité par aciclovir. Aucune différence n’était mise en évidence entre les deux groupes (aciclovir ou placebo) chez les patients présentant au départ une charge virale inférieure à 50 000 copies virales par mL.

Glaucome
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Le domaine du glaucome profite largement des avancées permanentes des différentes sciences biotechnologiques, et cette année 2012 a ainsi été riche d’assez nombreuses nouveautés.

Vasculaire
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L’OACR est une pathologie rare en pratique courante. Son incidence est de 1/10 000/an. Cependant, elle nécessite une prise en charge urgente, compte tenu du risque vital lié à une étiologie embolique, du risque de bilatéralisation lié à une étiologie artéritique, et enfin de la très courte fenêtre thérapeutique.

Vasculaire
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En 2013, le dépistage de la rétinopathie diabétique (RD) est fondé sur la rétinophotographie non mydriatique autant que sur l’examen systématique du fond d’œil. Ces méthodes peuvent aussi montrer un œdème maculaire (OM) focal entouré d’exsudat. Associées à la mesure de l’acuité visuelle (AV), elles peuvent aussi dépister un œdème maculaire provoquant une baisse d’acuité visuelle. Si le dépistage donne une indication sur la possibilité d’une des complications, un examen par un ophtalmologiste est nécessaire pour réaliser les examens complémentaires nécessaires incluant un OCT et, dans certains cas, une angiographie pour confirmer le diagnostic et poser l’indication du traitement.

Vasculaire
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Un macroanévrysme artériel (fig. 1) est une ectasie se développant aux dépens de la paroi des artères ou artérioles rétiniennes, le plus souvent localisée sur les artères de 1re et 2e division [1]. Les localisations touchant le nerf optique et l’artère cilio-rétinienne sont les plus rares.

Vasculaire
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La prise en charge des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) a été récemment bouleversée par l’arrivée dans la pharmacopée de deux nouveaux traitements de l’œdème maculaire (OM) (fig. 1). Si l’administration de ces traitements est maintenant bien codifiée, il est important de faire une évaluation complète de l’OVR pour placer ce traitement de l’œdème parmi les autres modalités de prise en charge plus classiques des OVR qui gardent leur indications respectives, comme le traitement dit “étiologique” et le traitement de la composante ischémique par laser. Ces différentes avancées dans le domaine des OVR ont fait l’objet du Rapport des Sociétés d’ophtalmologie de France en novembre 2011 [1].

Divers
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Le traitement de l’œil sec repose avant tout sur les larmes artificielles. En cas de blépharite, des soins d’hygiène des paupières sont proposés en première intention. Dans les formes plus sévères ou rebelles, on fera appel à tous les autres moyens que nous aborderons plus bas, sachant que leur efficacité et leur tolérance varient avec les patients.

Divers
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La fracture de hanche est considérée comme une fracture majeure de l’ostéoporose. Son importance peut être mesurée à partir des données d’hospitalisation du programme de médicalisation du système d’information.
Son incidence est plus importante chez la femme et augmente avec l’âge chez les deux sexes. L’évolution de son incidence sur la période 2002-2008 en France montre une diminution de 8 % et une augmentation de 2 % chez la femme et l’homme respectivement, alors qu’une modélisation réalisée chez la femme annonce une augmentation de 20 % de cette fracture en 2020.
Le taux de létalité hospitalière de 2,8 % et 5,4 % chez la femme et l’homme respectivement en fait une fracture sévère, même si ce taux diminue au cours du temps. Ces fractures sont également à l’origine d’un coût hospitalier particulièrement élevé.

Divers
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Les lésions lupiques des mains sont multiples d’origine lupique ou plus rarement vasculaire. Il est fondamental de faire un diagnostic précis en sachant que les lésions de lupus discoïde les plus fréquentes sont souvent réfractaires au traitement. Le terme “lupus-engelures” doit être réservé aux lésions qui ressemblent à des engelures persistant au-delà de la saison froide. Les lésions vasculaires peuvent être d’origine inflammatoire ou thrombotique. Au cours de la dermatomyosite, les lésions digitales siègent principalement en regard des articulations alors que les lésions cutanées lupiques sont souvent localisées entre les articulations. Les ulcérations sont plus fréquentes en cas de néoplasie associée.
Les mains mécaniques sont la manifestation cutanée du syndrome des antisynthétases, avec un Raynaud et une atteinte pulmonaire sévère. Les ulcères digitaux de la sclérodermie représentent un handicap important. Leur prise en charge a été améliorée du fait des traitements préventifs et curatifs vasodilatateurs.

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