Revues générales

Vasculaire
0

L’OACR est une pathologie rare en pratique courante. Son incidence est de 1/10 000/an. Cependant, elle nécessite une prise en charge urgente, compte tenu du risque vital lié à une étiologie embolique, du risque de bilatéralisation lié à une étiologie artéritique, et enfin de la très courte fenêtre thérapeutique.

Vasculaire
0

En 2013, le dépistage de la rétinopathie diabétique (RD) est fondé sur la rétinophotographie non mydriatique autant que sur l’examen systématique du fond d’œil. Ces méthodes peuvent aussi montrer un œdème maculaire (OM) focal entouré d’exsudat. Associées à la mesure de l’acuité visuelle (AV), elles peuvent aussi dépister un œdème maculaire provoquant une baisse d’acuité visuelle. Si le dépistage donne une indication sur la possibilité d’une des complications, un examen par un ophtalmologiste est nécessaire pour réaliser les examens complémentaires nécessaires incluant un OCT et, dans certains cas, une angiographie pour confirmer le diagnostic et poser l’indication du traitement.

Vasculaire
0

Un macroanévrysme artériel (fig. 1) est une ectasie se développant aux dépens de la paroi des artères ou artérioles rétiniennes, le plus souvent localisée sur les artères de 1re et 2e division [1]. Les localisations touchant le nerf optique et l’artère cilio-rétinienne sont les plus rares.

Vasculaire
0

La prise en charge des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) a été récemment bouleversée par l’arrivée dans la pharmacopée de deux nouveaux traitements de l’œdème maculaire (OM) (fig. 1). Si l’administration de ces traitements est maintenant bien codifiée, il est important de faire une évaluation complète de l’OVR pour placer ce traitement de l’œdème parmi les autres modalités de prise en charge plus classiques des OVR qui gardent leur indications respectives, comme le traitement dit “étiologique” et le traitement de la composante ischémique par laser. Ces différentes avancées dans le domaine des OVR ont fait l’objet du Rapport des Sociétés d’ophtalmologie de France en novembre 2011 [1].

Divers
0

Le traitement de l’œil sec repose avant tout sur les larmes artificielles. En cas de blépharite, des soins d’hygiène des paupières sont proposés en première intention. Dans les formes plus sévères ou rebelles, on fera appel à tous les autres moyens que nous aborderons plus bas, sachant que leur efficacité et leur tolérance varient avec les patients.

Divers
0

La fracture de hanche est considérée comme une fracture majeure de l’ostéoporose. Son importance peut être mesurée à partir des données d’hospitalisation du programme de médicalisation du système d’information.
Son incidence est plus importante chez la femme et augmente avec l’âge chez les deux sexes. L’évolution de son incidence sur la période 2002-2008 en France montre une diminution de 8 % et une augmentation de 2 % chez la femme et l’homme respectivement, alors qu’une modélisation réalisée chez la femme annonce une augmentation de 20 % de cette fracture en 2020.
Le taux de létalité hospitalière de 2,8 % et 5,4 % chez la femme et l’homme respectivement en fait une fracture sévère, même si ce taux diminue au cours du temps. Ces fractures sont également à l’origine d’un coût hospitalier particulièrement élevé.

Divers
0

Les lésions lupiques des mains sont multiples d’origine lupique ou plus rarement vasculaire. Il est fondamental de faire un diagnostic précis en sachant que les lésions de lupus discoïde les plus fréquentes sont souvent réfractaires au traitement. Le terme “lupus-engelures” doit être réservé aux lésions qui ressemblent à des engelures persistant au-delà de la saison froide. Les lésions vasculaires peuvent être d’origine inflammatoire ou thrombotique. Au cours de la dermatomyosite, les lésions digitales siègent principalement en regard des articulations alors que les lésions cutanées lupiques sont souvent localisées entre les articulations. Les ulcérations sont plus fréquentes en cas de néoplasie associée.
Les mains mécaniques sont la manifestation cutanée du syndrome des antisynthétases, avec un Raynaud et une atteinte pulmonaire sévère. Les ulcères digitaux de la sclérodermie représentent un handicap important. Leur prise en charge a été améliorée du fait des traitements préventifs et curatifs vasodilatateurs.

Divers
0

Les fièvres récurrentes héréditaires sont liées à des anomalies de l’immunité innée et font intervenir une cascade très complexe d’acteurs moléculaires réunis sous le concept d’“inflammasome”. Chacun de ces acteurs peut être en cause, au sein d’entités diverses globalement liées à des mutations de 5 gènes précis (MEFV, TNFRAS1, MVK, NLRP3 et NLRP12) et transmises sur un mode autosomique récessif ou dominant. Le dermatologue est souvent en première ligne dans le diagnostic de ces fièvres récurrentes héréditaires où les symptômes cutanéo-muqueux sont pratiquement toujours présents, souvent dominants, voire inauguraux, sous la forme d’éléments cutanés inflammatoires et/ou aphtoïdes sur les muqueuses, associés à un cortège de symptômes extracutanés, notamment douloureux paroxystiques ou plus chroniques.
L’évolution peut être marquée par des complications viscérales parfois graves (amylose rénale) qui peuvent être prévenues par un traitement de fond précoce, ce qui souligne l’intérêt d’un diagnostic rapide dès les premiers accès fébriles, diagnostic où le dermatologue peut jouer un rôle de tout premier plan. Le diagnostic génétique, assuré par des centres de référence, est effectué en fonction de prérequis précis, faisant notamment intervenir l’origine géographique, le contexte familial et la symptomatologie du patient ainsi que divers paramètres biologiques. Le traitement est variable selon les entités : colchicine, AINS, corticoïdes, anti-TNF avec une mention particulière pour les antagonistes de l’IL-1 qui ont révolutionné le traitement de certaines d’entre elles.

Cas cliniques
0

Nous rapportons le cas clinique d’une embolie paradoxale chez une femme de 50 ans qui nous a permis de mettre en évidence une formation tumorale de l’oreillette droite évoquant un myxome.
Pendant l’intervention, cette tumeur s’avérait être irrégulière, anfractueuse, développée sur la paroi atriale avec une extension tricuspide valvulaire et annulaire évoquant une tumeur néoplasique. Nous mentionnons les difficultés techniques rencontrées pendant l’intervention, l’incertitude diagnostique et histologique conditionnant les suites à moyen terme ; enfin, à partir d’une revue de la littérature, nous évoquons le chapitre des tumeurs intracardiaques.

1 33 34 35 36 37 71