Passerelles

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De nombreux médicaments peuvent favoriser une prise de poids. Ils sont rarement responsables d’une obésité,mais jouent un rôle favorisant sur un terrain prédisposé. Les plus fréquemment en cause en pratique courante sont les corticoïdes, les neuroleptiques et antidépresseurs, certains antidiabétiques oraux et l’insuline, ainsi que certains antihypertenseurs. Des idées fausses circulent également, notamment sur la responsabilité des traitements hormonaux, qui sont loin d’entraîner obligatoirement un gain pondéral. Les mécanismes expliquant la prise de poids sont variés, et celle-ci n’est pas systématique.

Pédiatrie
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Fille de 7 ans avec communication interauriculaire large :
Figure 1 – Echocardiographie 2D : coupe des 4 cavités.
Sur l’image de gauche, les cavités droites sont dilatées. La communication interauriculaire (flèche) est centrale dans le septum. Elle est de type ostium secundum. Sur l’image de droite, le Doppler couleur montre un shunt auriculaire gauche-droite. Il y a une indication à fermer la communication pour prévenir les troubles du rythme qui peuvent survenir à l’âge adulte. L’anatomie de la communication doit être au mieux décrite pour choisir le mode de fermeture (percutanée ou chirurgicale).

Rhumatologie
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Le syndrome de Sjögren (SS) est caractérisé par une infiltration lymphocytaire et une destruction des glandes salivaires et lacrymales conduisant à une perte des fonctions sécrétoires (xérostomie et xérophtalmie). Il est considéré comme primitif lorsqu’il est isolé, ou secondaire lorsqu’on le retrouve associé à une autre maladie autoimmune. Le SS primitif est habituellement limité aux glandes exocrines. Cependant, chez près d’un tiers des patients, la pathologie est plus systémique et peut atteindre divers organes. Sa prévalence est évaluée entre 0,5 et 1 %, à prédominance féminine (9/1), avec un pic de fréquence vers 50 ans.

Rhumatologie
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Les hémangiomes vertébraux sont des tumeurs bénignes de nature vasculaire, fréquentes, et la plupart vont rester quiescentes. Le diagnostic est radiologique. 1 % de ces tumeurs vont être évolutives et symptomatiques. Les douleurs vertébrales sont retrouvées dans plus de 50 % des cas et reflètent l’évolutivité de l’hémangiome mise en évidence radiologiquement : extension de l’hémangiome à l’ensemble du corps vertébral avec aspect soufflé caractéristiques et/ou des zones de tassement du fait d’une plus grande fragilité. A ce stade, le traitement est la radiothérapie. L’embolisation et la vertébroplastie ne peuvent guérir l’hémangiome, mais sont utilisées en complément de la radiothérapie. Dans moins de 50 % des cas, les formes symptomatiques comportent des troubles neurologiques avec un tableau de compression médullaire lente (extension de l’hémangiome dans l’espace épidural). Elle impose un geste de décompression, le plus souvent par laminectomie, mais on peut réaliser une corporectomie en cas de compression uniquement antérieure. Si la chirurgie permet l’exérèse complète de l’hémangiome, aucun traitement complémentaire n’est nécessaire. Dans le cas contraire, la radiothérapie est le meilleur moyen d’éviter les récidives.

Pédiatrie
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Le cardiopédiatre a un rôle essentiel pour rechercher à l’aide de l’échocardiographie un critère majeur et pathognomonique de la maladie de Kawasaki dont la principale complication est la vascularite des artères coronaires : un diamètre anormalement large des artères coronaires proximales (coronaire droite et interventriculaire antérieure) rapporté aux tables de références établies en fonction de la surface corporelle de l’enfant. L’American Heart Association a intégré en 2004 ce nouveau critère dans l’algorithme de décision thérapeutique de la MK. Il existe également d’autres anomalies cardiaques qui constituent des critères nouveaux très utiles en cas d’incertitude diagnostique. Le critère cardiaque permet ainsi un diagnostic plus facile et plus rapide des formes incomplètes ou atypiques de la maladie, formes particulièrement fréquentes chez le petit nourrisson. Le rôle du cardiopédiatre est aussi d’évaluer la gravité et le pronostic des atteintes cardiovasculaires et de conseiller les équipes pédiatriques sur l’indication et les modalités d’un traitement anticoagulant éventuel. Enfin, le cardiopédiatre assure le suivi au long cours des patients atteints d’anévrysmes coronaires dans l’optique d’évaluer le risque ischémique et de prévenir les complications tardives.

Rhumatologie
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Le lupus érythémateux systémique est une affection inflammatoire auto-immune dominée par une production élevée d’auto-anticorps dont les plus caractéristiques sont dirigés contre l’ADN double brin ou natif. Mais nombreuses sont les cibles des auto-anticorps produits dont certains sont pathogènes, activant la cascade du complément après s’être fixés sur une membrane cellulaire ou une protéine circulante ; d’autres forment des complexes immuns susceptibles de se déposer dans les tissus comme les glomérules rénaux.

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Terrain :
> Peut se voir entre 15 et 99 ans, un peu plus chez les hommes que les femmes.
> Souvent sans aucun “facteur de risque” (qui sont classiquement l’HTA et le glaucome).
Diagnostic positif :
> Baisse d’acuité visuelle indolore, parfois brutale, le plus souvent le matin au réveil. Une BAV brutale n’élimine pas le diagnostic.
> Unilatérale; une “OVCR bilatérale d’emblée” est le plus souvent une erreur de diagnostic, cf. infra.
> Le segment antérieur est sans particularité. Attention à rechercher avant toute dilatation pupillaire une vasodilatation de l’iris (intérêt en particulier d’examiner soigneusement la collerette irienne), voire une rubéose irienne débutante. Au moindre doute, faire une gonioscopie. Il ne faut cependant pas confondre les néovaisseaux iriens avec le cercle artériel de l’iris, qui peut être très saillant chez certains sujets.

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Apartir des données issues de plusieurs études épidémiologiques, il est possible de dresser un état des lieux de la prévalence de l’obésité en France. Il était autrefois admis que les Français échappaient grâce à leur mode de vie à l’épidémie de l’obésité observée à l’échelon mondial. Même si les données épidémiologiques françaises n’ont rien à voir avec les données de l’Amérique du Nord, force est de constater que la France n’est plus à l’abri de l’obésité. En effet, selon l’enquête Obe-Epi-INSERM (pour Obésité Epidémiologie Inserm, enquête basée sur des données déclaratives), la prévalence de l’obésité chez l’adulte est passée de 8,2 % en 1997 à 9,6 % en 2000, à 11,3 % en 2003 et à 12,4 % en 2006 [1]. Ces chiffres rejoignent ceux de l’Enquête Nationale Nutrition Santé (ENNS, données anthropométriques mesurées) de 2006 qui montrent une prévalence de l’obésité de 16,9 % [2].

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Les indications des bêtabloquants se sont élargies au fil des années que ce soit dans l’hypertension artérielle, le post-infarctus, les troubles du rythme, et plus récemment dans l’insuffisance cardiaque. Cependant, leurs effets métaboliques ont été mis en causes par de récentes études, les rendant ainsi impopulaires dans certaines indications. Qu’en est-il réellement ? Quels enseignements pouvons-nous en tirer pour la prise en charge des patients en termes de prévention cardiovasculaire ?