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Revues générales
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Dans le contexte de l’hypertension pulmonaire (HTP), l’échocardiographie (ETT) est un examen clé. Elle joue un rôle diagnostique chez les sujets à risque asymptomatiques et chez les patients symptomatiques se plaignant de dyspnée. Chez les patients atteints d’HTP, elle permet de déterminer la sévérité de la maladie et son pronostic. Grâce au Doppler, il existe plusieurs façons d’estimer les pressions pulmonaires.
Dans l’HTP chronique, en réponse à l’élévation des résistances pulmonaires, l’échocardiographie permet d’analyser les changements dans la géométrie du ventricule droit (VD), l’interaction ventricule droit-ventricule gauche (VD-VG) et la fonction systolique VD. Pour prédire de façon fiable et efficace les variations et le pronostic dans le suivi des HTP, les valeurs doivent être faciles à mesurer, reproductibles et avoir un intérêt clinique. L’ETT permet aussi d’orienter le diagnos-tic étiologique des différentes HTP, en particulier les HTP liées aux cardiopathies gauches, de loin les plus fréquentes.

Revues générales
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Les implantations récentes des premiers stimulateurs sans sondes sont considérées comme une véritable révolution technologique. Se passer de la sonde de stimulation cardiaque était un rêve : grâce aux progrès technologiques et no-tamment à la miniaturisation des composants, on peut donc implanter des stimulateurs VVIR sans sondes (leadless pace-maker).
La sonde de stimulation a toujours été un maillon faible du système. Avec ces stimulateurs, implantés par voie fémorale, l’ensemble batterie/électronique/électrodes est fixé au niveau du ventricule droit après ponction fémorale.
La première étude de validation est très prometteuse. Des cohortes plus importantes sont en cours d’études afin de valider la sécurité et l’efficacité de ces nouveaux stimulateurs.

Revues générales
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L’année 2014 a été marquée par la démonstration de la supériorité du TAVI sur la chirurgie, chez les patients opérables à haut risque, par l’étude CoreValve US Pivotal. Le programme ADVANCE confirme les excellents résultats de la prothèse dans la pratique clinique courante, tant en termes de sécurité que d’efficacité et de durabilité.
La CoreValve se prête particulièrement aux implantations valve-in-valve grâce à sa fonction supra-annulaire. La disponibi-lité prochaine de la CoreValve Evolut R conditionnera l’extension des indications du TAVI aux populations à plus faible risque.
L’implantation valvulaire mitrale percutanée est le grand défi technologique de la prochaine décennie.

Billet du mois
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“Si nous étions tous des héros, il n’y aurait personne sur le bord du trottoir
pour nous regarder défiler”. ~ Will Rogers
Seuls des essais thérapeutiques contrôlés permettent de juger de l’apport respectif pour la pratique clinique des anticoagu-lants oraux directs (AOD), antérieurement dénommés nouveaux anticoagulants oraux (NACO) et des antagonistes de la vitamine K (AVK). à l’issue de ces essais, des AOD peuvent être autorisés à être prescrits si les agences d’enregistrement estiment qu’ils sont d’un apport utile à la pratique par rapport aux stratégies existantes.

Revues générales
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Le vin exerce des effets chez l’homme, bénéfiques ou non, liés à l’alcool et aux polyphénols. La courbe en U de mortalité globale liée à l’effet de l’absorption d’alcool est connue depuis plus de 20 ans. Le vin y joue un rôle bénéfique majeur en diminuant la mortalité cardiovasculaire liée à la maladie coronaire par des effets favorables, surtout attribués au resvératrol du fait de ses différents mécanismes protecteurs vasculaires et anti-ischémiques.
La prise d’alcool a des effets défavorables sur la tension artérielle et la survenue d’arythmies. Cependant, les buveurs de vin présentent moins de risques que les autres buveurs grâce probablement aux polyphénols.
Enfin, l’alcool est responsable d’une atteinte toxique du myocarde aboutissant à la constitution d’une cardiomyopathie dilatée. Toutefois, le vin rouge pourrait diminuer l’incidence de l’insuffisance cardiaque dans la population générale due à un rôle possible du resvératrol comme agoniste de la sirtuine.

L’Année cardiologique 2014
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Il y a quelques années, l’avenir de la chirurgie cardiaque paraissait menacé. Le succès des stents conduisait les cardio-logues interventionnels les plus actifs à prédire de façon un peu provocatrice la fin de la chirurgie des artères coronaires. L’avènement des techniques percutanées de remplacement ou de réparation valvulaire devait tarir le recrutement des services de chirurgie cardiaque. Ces mêmes techniques percutanées devaient remplacer les interventions les plus pratiquées pour la correction des anomalies congénitales les plus simples. Enfin, toujours ces mêmes techniques non invasives, s’attaquant avec succès aux lésions les plus complexes de l’aorte, allaient révolutionner la prise en charge des anévrismes et des dissections de l’aorte. La chirurgie cardiaque devrait alors se limiter à la prise en charge des situations les plus sévères, relevant éventuellement de la greffe cardiaque.

L’Année cardiologique 2014
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Quelles nouveautés en IRM ?
1. IRM de stress
Dans les recommandations récentes de l’ESC, l’utilisation des techniques d’imagerie couplées à une épreuve de stress est recommandée afin de déterminer le risque d’événements coronariens chez les patients ayant une probabilité intermédiaire de présenter une insuffisance coronaire [1]. L’indication d’une éventuelle revascularisation coronaire est basée sur l’établissement de ce niveau de risque par les techniques d’imagerie.

L’Année cardiologique 2014
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Valeurs de référence normales en échocardiographie
La disponibilité de valeurs normales de référence pour la quantification des cavités cardiaques est un prérequis pour une évaluation échocardiographique précise. Deux études récentes multicentriques ont rapporté les valeurs de référence dans une large population de sujets sains. La première étude [1] a inclus un groupe de 734 volontaires sains (âge moyen : 45,8 ± 13,3 ans, 320 hommes et 414 femmes) dans 22 centres internationaux. Les femmes avaient une surface corporelle significativement plus petite et une pression artérielle plus basse. La qualité de l’imagerie était bonne à excel-lente chez la majorité des patients. Les limites de référence supérieure et inférieure étaient plus élevées chez l’homme en comparaison avec la femme. Les valeurs de référence variaient avec l’âge. Ces modifications liées à l’âge persistent après normalisation par la surface corporelle. Cette étude donne donc des valeurs échographiques 2D de référence et met en évi-dence la nécessité d’indexation selon la surface corporelle qui doit être effectuée en même temps que l’évaluation selon l’âge et le sexe.

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