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Passerelles
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L’œdème maculaire est souvent responsable d’une importante baisse visuelle chez les patients atteints d’occlusion veineuse rétinienne et sa prise en charge thérapeutique reste difficile. L’élévation du taux de VEGF dans les occlusions veineuses rétiniennes a fait proposer les injections intravitréennes d’anti-angiogéniques comme nouvelle stratégie thérapeutique.
Les résultats de ces traitements sont encourageants à court terme, montrant des améliorations visuelles avec diminution rapide de l’œdème maculaire, mais les injections doivent être répétées car leur effet est souvent transitoire. Ces nouvelles molécules nous apportent de nouveaux outils thérapeutiques dont la place reste à déterminer dans nos stratégies de traitement d’une maladie chronique comme l’œdème maculaire des occlusions veineuses rétiniennes.

Rythmologie
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La mort subite est fréquemment d’origine génétique, en particulier lorsqu’elle touche les sujets jeunes. Il existe dans ces situations un risque accru pour les proches, qui devraient bénéficier d’un bilan cardiologique et d’un conseil génétique, dans la mesure où des mesures thérapeutiques et/ou préventives sont disponibles.
Les analyses génétiques post-mortem, ou autopsie moléculaire, permettent de préciser le diagnostic dans un certain nombre de cas.
Ces nouvelles possibilités sont susceptibles d’améliorer le dépistage des sujets à risque, même si leur mise en œuvre suscite nombre de questions éthiques, majorées par des circonstances psychologiques difficiles.
Des protocoles spécifiques d’évaluation et une information des professionnels doivent être développés.

Dermatologie
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Les deux types d’angiomes les plus fréquents sont les hémangiomes infantiles et les angiomes plans. Ils sont fréquemment localisés sur le visage où ils posent un problème esthétique et parfois fonctionnel. Certaines formes peuvent s’associer à d’autres anomalies qui doivent être dépistées.
En premier lieu, le dermatologue doit savoir reconnaître les différents types d’angiomes. Il doit savoir identifier les angiomes qu’il pourra prendre en charge à lui seul et ceux qui, à l’inverse, doivent être confiés à des spécialistes. Il doit connaître les complications possibles et les situations dans lesquelles il est nécessaire de réaliser des examens complémentaires et savoir lesquels choisir.
Enfin, il doit connaître les traitements disponibles et leurs indications.

Rhumatologie
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La polyarthrite rhumatoïde est associée à une augmentation de la mortalité coronaire et cérébrovasculaire. Ce risque est lié à la fois aux facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels, dont certains sont plus fréquemment observés au cours de la PR, et à des facteurs spécifiques des pathologies inflammatoires chroniques. L’EULAR a proposé 10 recommandations pour diminuer ce risque, et notamment de limiter au maximum l’inflammation biologique, d’évaluer chaque année le risque cardiovasculaire, de donner des conseils d’hygiène de vie, de discuter l’intérêt d’un traitement par statine et antihypertenseurs dès lors que le risque cardiovasculaire est augmenté. Le meilleur moyen de dépister l’atteinte cardiovasculaire infraclinique à l’échelon individuel n’est pas actuellement défini.