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Dossier : Des cardiologues aux cardiologues Le Collège National des Cardiologues des Hôpitaux (CNCH) d’hier à demain
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Joyeux anniversaire à Réalités Cardiologiques ! 400 numéros ! Un grand bravo à toute l’équipe et en particulier au rédacteur en chef, le Dr François Diévart.
Chiffre rond aussi, cette année le CNCH fête ses 40 ans. Nous vous invitons donc avec plaisir à notre congrès national, qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2025 à Paris.
En attendant, dans les lignes qui suivent, je vous invite à découvrir ou redécouvrir le CNCH, d’hier, aujourd’hui et, j’espère, de demain !

Dossier : Des cardiologues aux cardiologues Le Conseil national professionnel (CNP) cardiovasculaire
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Le Conseil national professionnel (CNP) cardiovasculaire est l’organe représentatif de la cardiologie française auprès des autorités sanitaires. Il est l’interlocuteur officiel du ministère de la Santé, de l’Assurance maladie, de la Haute Autorité de santé (HAS), ainsi que de l’ensemble des agences et institutions publiques du champ de la santé.
Le CNP-CV repose sur une gouvernance collégiale, assurant une représentation équilibrée des différentes formes d’exercice (hospitalier, libéral, académique).
Les Conseils nationaux professionnels ont vocation à contribuer à l’amélioration des processus de prise en charge, de la qualité et de la sécurité des soins, ainsi qu’à l’amélioration de la compétence des professionnels de santé.
Pour l’exercice cardiologique de demain, le CNP-CV encourage la pratique de la pertincence des soins, l’utilisation de nouveaux outils numériques dont l’intelligence artificielle et la télémédecine, et le recours à la délégation et au transfert de compétences.

Dossier : Des cardiologues aux cardiologues Un syndicat fédérateur dans un secteur en pleine mutation
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Créé il y a près de 80 ans, le Syndicat des cardiologues a toujours accompagné les mutations indispensables à l’évolution de la spécialité. Il a souvent devancé les autres spécialités, notamment avec la valorisation spécifique par la CSC, l’implication dans la formation continue, la création d’un Conseil national professionnel regroupant toutes les composantes de la cardiologie.
Dans un contexte économique contraint, c’est plus que jamais le rôle qu’il doit remplir face aux enjeux qui sont devant nous : l’intégration des évolutions technologiques ou diagnostiques, l’adaptation de notre outil de travail à la transformation de l’épidémiologie des maladies cardiovasculaires, les considérations démographiques et territoriales…

Dossier : Valvulopathie mitrale Dysfonction de prothèse valvulaire : quelle imagerie utiliser ?
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Malgré des avancées techniques significatives, les prothèses valvulaires restent associées à une morbidité significative avec de nombreuses complications potentielles. Si l’échocardiographie transthoracique constitue l’examen de première intention pour poser un diagnostic préliminaire, des techniques complémentaires comme l’échocardiographie transœsophagienne 3D, le scanner, ou l’IRM cardiaque fournissent des informations essentielles pour affiner le diagnostic et orienter la prise en charge des dysfonctions prothétiques.
Cet article, centré sur l’imagerie multimodale appliquée aux dysfonctions de prothèses valvulaires, explore les indications, avantages et limites des différentes modalités d’imagerie cardiovasculaire en cas d’élévation de gradient ou de régurgitation sur prothèse.

Dossier : Cardio-rénal Un
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La coopération cardiologue-néphrologue est essentielle dans la prise en charge de patients chez lesquels des mécanismes physiopathologiques communs aboutissent à la prescription de médicaments ayant une double action de cardio-néphroprotection.
Cet article propose de revoir de façon synthétique et pratique les situations dans lesquelles l’avis néphrologique peut être requis par le cardiologue, notamment les épisodes d’insuffisance rénale aiguë ou de troubles hydro-électrolytiques volontiers associés à la prescription des diurétiques et/ou des bloqueurs du système rénine angiotensine dans des contextes d’insuffisance cardiaque sévère. Les différentes indications d’adressage sont revues en détail, ainsi que le bilan minimal à envisager pour permettre d’optimiser la consultation néphrologique.

Dossier : Cardio-rénal
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L’hyperkaliémie est une complication fréquente mais contrôlable chez les patients atteints
d’insuffisance cardiaque chronique. Il existe trois étapes clés dans la prise en charge de ce trouble
ionique : 1. la correction des facteurs modifiables (revue des médicaments, apports en sel de potas-
sium et ajustements diététiques) ; 2. l’utilisation des diurétiques, des bicarbonates et des chélateurs
de potassium pour stabiliser les niveaux de potassium, et enfin, en dernier recours ; 3. la réduction ou
l’arrêt des inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone (ISRAA).
Cependant, maintenir les quatre médicaments “fantastiques” (ISRAA, ISGLT2, ARM, bêtabloquants) à
des doses optimales est capital, car leur réduction ou arrêt est associé à une aggravation du pronos-
tic cardiaque et rénal au long cours. L’éducation des patients et la coordination entre les profession-
nels de santé sont les clés pour parvenir à cette gestion optimale.

Dossier : Cardio-rénal
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L’hypertension artérielle (HTA) est un facteur clé dans la progression de la maladie rénale chronique (MRC) et dans le risque cardiovasculaire. Les recommandations sur la cible tensionnelle en MRC ont évolué, passant de seuils différenciés selon la protéinurie (KDIGO 2012) à une cible unique < 120 mmHg (KDIGO 2021), basée principalement sur l’étude SPRINT. Cependant, cette approche a été critiquée pour son manque de généralisation aux patients MRC avancés et diabétiques, ainsi que pour les biais liés à la méthode de mesure de la pression artérielle. En réponse, l’ESH (European Society of Hypertension) 2023 et l’ESC (European Society of Cardiology) 2024 recommandent une approche plus nuancée : un objectif entre 120 et 140 mmHg, ajusté en fonction du profil du patient, notamment l’âge, la protéinurie et la tolérance clinique. En pratique, l’automesure est recommandée pour ajuster la prise en charge. Les objectifs clefs sont un contrôle de la pression artérielle < 130/80 mmHg pour la majorité des patients MRC en automesure, et une PA < 140/90 mmHg pour tous nos patients (à l’exception des patients avec grande fragilité).

Dossier : L’intelligence artificielle
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Les outils médicaux reposant sur l’intelligence artificielle (IA) peuvent être utilisés à plusieurs étapes du parcours de soin d’un patient. Parmi les utilisations possibles, il y a l’orientation initiale des patients, c’est-à-dire en amont de la consultation médicale, dans un objectif de gradation des priorités et d’identification des situations selon leur degré d’urgence. Ces outils peuvent libérer le médecin de la prise de notes lors de la consultation. Ils peuvent aussi être utiles lors des étapes diagnostiques, en particulier lorsqu’elles nécessitent un examen d’imagerie, ou lors de la prédiction d’un risque. Ensuite, ils peuvent fournir des synthèses aux différentes étapes du parcours du patient, faciliter le suivi médical et permettre de détecter une modification de l’état du patient afin d’adapter son traitement.

Dossier : L’intelligence artificielle
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Nul doute que la pratique de la médecine en général et celle de la cardiologie en particulier, vont être modifiées par l’arrivée d’outils utilisant l’intelligence artificielle (IA) dans les toutes prochaines années.
Certains médecins qui ont assisté à des présentations concernant ces outils peuvent penser “oui, toutes ces présentations sont du même acabit : on nous en parle, on nous dit que cela va arriver, et finalement, ça n’est toujours pas là. Alors pourquoi s’en préoccuper ?”. “Paroles, paroles, paroles…”

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