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Quadrithérapie dans l’insuffisance cardiaque : comment procéder ?
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L’insuffisance cardiaque (IC) résulte d’une anomalie cardiaque, structurelle ou fonctionnelle. Ce syndrome clinique s’accompagne d’une congestion pulmonaire ou systémique [1]. Il s’associe à une morbidité et à une mortalité encore très élevées.
Le traitement repose sur quatre classes médicamenteuses essentielles : les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine et de la néprilysine (ARNi) ou les inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone
(iSRAA), les antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes (ARM), les inhibiteurs du SGLT-2 et les bêta-bloquants (BB). À l’exception des BB, spécifiques à l’HFrEF et l’HFmrEF, les autres classes sont indiquées pour tous les phénotypes d’IC [1]. L’initiation précoce et la titration rapide de ces médicaments sont essentielles pour réduire la mortalité, les hospitalisations et les symptômes.
Enfin, il convient de ne pas négliger les thérapies complémentaires telles que les diurétiques, la correction d’une carence martiale, la réadaptation cardiaque et les dispositifs implantables. Une standardisation de ces processus, encore sous-optimale à l’échelle mondiale, est nécessaire afin d’homogénéiser la prise en charge et d’améliorer le pronostic.

Dossier : Des cardiologues aux cardiologues
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Depuis plus de 80 ans, la Société française de cardiologie (SFC) a pour missions de soutenir la recherche et de diffuser la formation afin d’améliorer les pratiques en pathologie cardiovasculaire.
Actuellement, la SFC s’efforce d’assurer ses missions par l’implication de son conseil d’administration, de ses communautés et de ses commissions, ainsi que de son personnel. Les congrès organisés par la SFC et ses communautés sont des temps forts de la formation, qui repose aussi sur l’organisation de sessions de développement professionnel continu et le site Cardio-Online.
Le soutien à la recherche est attesté par le nombre croissant de registres de santé promus par la SFC et par le soutien aux projets de recherche émanant de la SFC et de sa fondation Cœur et Recherche.

Dossier : Des cardiologues aux cardiologues Le Collège National des Cardiologues des Hôpitaux (CNCH) d’hier à demain
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Joyeux anniversaire à Réalités Cardiologiques ! 400 numéros ! Un grand bravo à toute l’équipe et en particulier au rédacteur en chef, le Dr François Diévart.
Chiffre rond aussi, cette année le CNCH fête ses 40 ans. Nous vous invitons donc avec plaisir à notre congrès national, qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2025 à Paris.
En attendant, dans les lignes qui suivent, je vous invite à découvrir ou redécouvrir le CNCH, d’hier, aujourd’hui et, j’espère, de demain !

Dossier : Des cardiologues aux cardiologues Le Conseil national professionnel (CNP) cardiovasculaire
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Le Conseil national professionnel (CNP) cardiovasculaire est l’organe représentatif de la cardiologie française auprès des autorités sanitaires. Il est l’interlocuteur officiel du ministère de la Santé, de l’Assurance maladie, de la Haute Autorité de santé (HAS), ainsi que de l’ensemble des agences et institutions publiques du champ de la santé.
Le CNP-CV repose sur une gouvernance collégiale, assurant une représentation équilibrée des différentes formes d’exercice (hospitalier, libéral, académique).
Les Conseils nationaux professionnels ont vocation à contribuer à l’amélioration des processus de prise en charge, de la qualité et de la sécurité des soins, ainsi qu’à l’amélioration de la compétence des professionnels de santé.
Pour l’exercice cardiologique de demain, le CNP-CV encourage la pratique de la pertincence des soins, l’utilisation de nouveaux outils numériques dont l’intelligence artificielle et la télémédecine, et le recours à la délégation et au transfert de compétences.

Dossier : Des cardiologues aux cardiologues Un syndicat fédérateur dans un secteur en pleine mutation
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Créé il y a près de 80 ans, le Syndicat des cardiologues a toujours accompagné les mutations indispensables à l’évolution de la spécialité. Il a souvent devancé les autres spécialités, notamment avec la valorisation spécifique par la CSC, l’implication dans la formation continue, la création d’un Conseil national professionnel regroupant toutes les composantes de la cardiologie.
Dans un contexte économique contraint, c’est plus que jamais le rôle qu’il doit remplir face aux enjeux qui sont devant nous : l’intégration des évolutions technologiques ou diagnostiques, l’adaptation de notre outil de travail à la transformation de l’épidémiologie des maladies cardiovasculaires, les considérations démographiques et territoriales…

Dossier : Valvulopathie mitrale Dysfonction de prothèse valvulaire : quelle imagerie utiliser ?
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Malgré des avancées techniques significatives, les prothèses valvulaires restent associées à une morbidité significative avec de nombreuses complications potentielles. Si l’échocardiographie transthoracique constitue l’examen de première intention pour poser un diagnostic préliminaire, des techniques complémentaires comme l’échocardiographie transœsophagienne 3D, le scanner, ou l’IRM cardiaque fournissent des informations essentielles pour affiner le diagnostic et orienter la prise en charge des dysfonctions prothétiques.
Cet article, centré sur l’imagerie multimodale appliquée aux dysfonctions de prothèses valvulaires, explore les indications, avantages et limites des différentes modalités d’imagerie cardiovasculaire en cas d’élévation de gradient ou de régurgitation sur prothèse.

Dossier : Cardio-rénal Un
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La coopération cardiologue-néphrologue est essentielle dans la prise en charge de patients chez lesquels des mécanismes physiopathologiques communs aboutissent à la prescription de médicaments ayant une double action de cardio-néphroprotection.
Cet article propose de revoir de façon synthétique et pratique les situations dans lesquelles l’avis néphrologique peut être requis par le cardiologue, notamment les épisodes d’insuffisance rénale aiguë ou de troubles hydro-électrolytiques volontiers associés à la prescription des diurétiques et/ou des bloqueurs du système rénine angiotensine dans des contextes d’insuffisance cardiaque sévère. Les différentes indications d’adressage sont revues en détail, ainsi que le bilan minimal à envisager pour permettre d’optimiser la consultation néphrologique.

Dossier : Cardio-rénal
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L’hyperkaliémie est une complication fréquente mais contrôlable chez les patients atteints
d’insuffisance cardiaque chronique. Il existe trois étapes clés dans la prise en charge de ce trouble
ionique : 1. la correction des facteurs modifiables (revue des médicaments, apports en sel de potas-
sium et ajustements diététiques) ; 2. l’utilisation des diurétiques, des bicarbonates et des chélateurs
de potassium pour stabiliser les niveaux de potassium, et enfin, en dernier recours ; 3. la réduction ou
l’arrêt des inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone (ISRAA).
Cependant, maintenir les quatre médicaments “fantastiques” (ISRAA, ISGLT2, ARM, bêtabloquants) à
des doses optimales est capital, car leur réduction ou arrêt est associé à une aggravation du pronos-
tic cardiaque et rénal au long cours. L’éducation des patients et la coordination entre les profession-
nels de santé sont les clés pour parvenir à cette gestion optimale.

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