- L’anticoagulation à la phase aiguë de l’ablation
- L’anticoagulation à plus de trois mois de l’ablation
- 1. Les scores de risque
- 2. Le succès de l’intervention
- 3. Le type d’intervention, le type de fibrillation atriale et la dimension de l’oreillette gauche
- 4. La récupération d’une systole atriale
- 5. Que disent les sociétés savantes ?
- Conclusion
La fibrillation atriale est l’arythmie la plus fréquente. De par son caractère emboligène, elle nécessite souvent une anticoagulation efficace à vie. Les mécanismes de la formation du thrombus dans cette situation restent à ce jour complexes et incertains. Ce risque embolique par an peut actuellement être évalué par le score CHADS2-VASc. C’est ce score qui permet de déterminer l’indication d’une anticoagulation au long cours en cas de fibrillation atriale non valvulaire. Lorsque celui-ci est supérieur ou égal à 2, l’indication à une anticoagulation est stricte. En cas de score égal à 0, l’abstention thérapeutique prévaut sur la prescription d’une simple antiagrégation plaquettaire. Lorsque le score est égal à 1, l’anticoagulation ou l’antiagrégation se discutent avec une préférence pour l’anticoagulation.
Depuis quelques années, la procédure d’ablation de fibrillation atriale s’est très largement développée. Celle-ci vise à maintenir définitivement le patient en rythme sinusal. Cependant, elle n’a, à ce jour, pas démontré sa capacité à supprimer ou diminuer le risque embolique. Il n’y a donc aucune recommandation préconisant l’ablation de fibrillation atriale en prévention du risque embolique. Actuellement, cette procédure interventionnelle ne vise qu’à réduire la symptomatologie engendrée par cette arythmie.
En consultation, nous sommes de plus en plus fréquemment amenés à suivre des patients qui ont déjà eu une ablation et pour lesquels la question de la poursuite ou de l’arrêt du traitement anticoagulant se pose.
L’anticoagulation à la phase aiguë de l’ablation
Dans les suites immédiates de la procédure, le risque embolique est artificiellement accru. Cela s’explique notamment par la présence[...]
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