Archives journalières : 27 février 2014

Dermatologie
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La sarcoïdose est une granulomatose systémique mystérieuse. À ce jour, le caractère polygénique avec intervention de gènes impliqués dans l’immunité cellulaire est admis, mais aucun facteur étiologique n’a pu être mis en évidence. En l’absence de marqueur biologique, l’affection reste définie par son aspect histologique. Ainsi, la confrontation anatomoclinique prend ici tout son sens, tant les diagnostics différentiels cliniques et histologiques sont nombreux. La sarcoïdose cutanée est en effet la “grande simulatrice” d’aujourd’hui, caractérisée par son polymorphisme lésionnel.
La place du dermatologue dans la prise en charge de cette maladie est essentielle du fait de la fréquence des manifestations cutanées. Celles-ci sont parfois révélatrices et amènent à chercher des lésions systémiques qui peuvent survenir de manière décalée dans le temps ; le suivi régulier des patients est de ce fait nécessaire.
À côté des formes idiopathiques, il faut désormais connaître les formes induites par les biomédicaments dont le pronostic est généralement bon. La gêne esthétique et/ou fonctionnelle peut être majeure, justifiant l’utilisation de traitements lourds comme le méthotrexate et les anti-TNF alpha, après échec des traitements classiques.

Revues générales
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Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) touche environ 1 à 4 % des enfants d’âge scolaire, avec un pic de fréquence entre 3 et 8 ans. Le diagnostic repose sur des critères cliniques et polysomnographiques. Le SAOS est défini par un index d’apnées-hypopnées obstructives > 1,5/heure de sommeil.