Quelle dose de corticothérapie initiale dans la PPR et la maladie de Horton et quel schéma de réduction à long terme ?

0

La corticothérapie initiale

La corticothérapie reste actuellement la pierre angulaire du traitement chez les patients souffrant de pseudopoly­arthrite rhizomélique (PPR) ou de maladie de Horton [1-8]. La dose quotidienne initiale per os de prednisone est fonction des présentations cliniques : 15 à 20 mg/jour dans une PPR isolée (sans signes ou symptômes d’artérite gigantocellulaire), 20 à 40 mg/jour dans la maladie de Horton non compliquée et 60 mg/jour dans la maladie de Horton compliquée.

Le choix est fonction de la sévérité de la maladie, évaluée sur sa diffusion rhumatologique, artérielle, le degré d’altération de l’état général, les résultats de la vitesse de sédimentation globulaire (VS), de la C-réactive protéine (CRP) et les comorbidités du patient. Une complication (nécrose du scalp, de la langue) traduit une grande diffusion de l’artérite gigantocellulaire compte tenu des anastomoses physiologiques des branches de la carotide externe.

Le recours à des bolus en perfusion intraveineuse de méthylprednisolone à dose élevée n’a pas fait la preuve de son efficacité. L’élément pronostique déterminant est la rapidité de mise en route de la corticothérapie en cas de complications. Un flou visuel, une amaurose transitoire, une diplopie conduisent à l’instauration immédiate du traitement : la perte de vision fixe survient en l’absence de trai-tement adapté en 24 à 72 heures.

Une dose double de prednisone, à jour alterné, ne permet pas de contrôler une PPR ou une maladie de Horton.[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Service de Rhumatologie, Pôle OstéoArticulaire. CHU, ANGERS.