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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Pédiatrie
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Les toxidermies graves doivent être dépistées rapidement et ne pas être considérées comme de banales viroses, car elles peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Le diagnostic est fragile et repose essentiellement sur des critères de présomption ou d’imputabilité intrinsèque et extrinsèque.
Les médicaments les plus incriminés sont : les aminopénicillines, les céphalosporines, les anticomitiaux (carbamazépine, barbituriques, lamotrigine) et le paracétamol. Le risque rare mais imprévisible d’évolution vers une toxidermie grave est marqué par certains signes d’alarme : la sévérité des signes fonctionnels et notamment l’intensité de la fièvre, l’altération de l’état général, le prurit ou la sensation de brûlures cutanées, l’œdème du visage, et surtout la survenue de lésions ou de décollement cutané, avec signe de Nikolski positif. La nécrolyse épidermique toxique et le DRESS syndrome sont les accidents médicamenteux les plus graves et imposent une hospitalisation. L’arrêt des médicaments suspects doit être le plus précoce possible.
Tout accident médicamenteux doit être rapporté au laboratoire concerné et/ou aux instances officielles de pharmacovigilance. Il faut fournir aux parents la liste des médicaments potentiellement responsables de l’accident observé. Le carnet de santé a un intérêt essentiel pour le suivi cohérent de ces enfants.

Pédiatrie
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La vitamine D n’est pas une vitamine au sens strict car l’insolation peut être source de synthèse. Cependant, son caractère aléatoire sous nos climats ainsi qu’une alimentation courante peu riche en poissons gras contraignent à une supplémentation médicamenteuse, particulièrement chez le jeune enfant et probablement l’adolescent chez lesquels la vitesse de croissance est élevée.
Le reflet du statut vitaminique D de l’organisme est représenté par le taux plasmatique de 25(OH)D. La régulation des étapes de synthèse jusqu’au métabolite terminal est assurée par des mécanismes de rétrocontrôle, mais aussi de dégradation sous-cutanée en cas d’insolation excessive, ou de dégradation du métabolite actif terminal en cas de synthèse excessive.
L’action de la vitamine D se fait comme une hormone stéroïde par l’intermédiaire de récepteurs répartis dans l’organisme, et pas seulement au niveau de l’intestin, pour y favoriser l’absorption active du calcium. Cela augure des actions extra-osseuses de cette vitamine sur le système immunitaire ou la régulation de la prolifération cellulaire.

Pédiatrie
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Durant le XXe siècle, nos connaissances vis-à-vis de la vitamine D ont connu une explosion, que ce soit dans la compréhension de son métabolisme, de ses actions, que de ses effets osseux et extra-osseux à long terme. Nos besoins quotidiens en vitamine D doivent-ils être revus ? Sur quels arguments ? Une revue de la littérature permet de proposer une supplémentation raisonnable au quotidien ; mais à ce jour, peu d’arguments scientifiques existent pour justifier d’une “sur-supplémentation” pour obtenir un effet préventif bénéfique sur les actions extra-osseuses de la vitamine D.

Gynécologie
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Les données épidémiologiques récentes et l’actualisation des recommandations du traitement de l’ostéoporose postménopausique ont mis en avant les patients à risque de fracture qui doivent être traités c’est-à-dire ceux avec fractures sévères qui sont à risque d’excès de mortalité et de refracture. Il semble que le profil de ces patients et que les facteurs de risque de fracture se soient modifiés ces dernières années avec l’allongement de l’espérance de vie et la meilleure prise en charge des maladies chroniques.
Nous disposons actuellement de traitements efficaces pour traiter l’ostéoporose et d’autres molécules seront disponibles dans le futur mais il y a peu de données sur les stratégies d’utilisation de ces traitements : choix de la séquence optimale, intérêt des combinaisons pour les patients les plus sévères…

Ophtalmologie
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Le traitement par injections intravitréennes d’anti-VEGF a profondément modifié notre prise en charge de la forme exsudative de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Les anti-VEGF sont, en effet, une véritable révolution dans la DMLA en représentant le premier traitement permettant dans certains cas d’améliorer l’acuité visuelle, ou tout au moins de stabiliser la perte visuelle. Le principal inconvénient de ce traitement par injections d’anti-VEGF est la lourdeur de la prise en charge, avec des patients littéralement précipités dans une spirale de contrôles mensuels et d’injections fréquentes. Cependant, malgré ces modalités de traitement et de surveillance plus astreignantes, le pronostic visuel rend légitime cette lourdeur thérapeutique pour les soignants et pour les patients.
Face à la molécule de référence que représente le ranibizumab commercialisé depuis 2007, une nouvelle molécule, le VEGF-Trap ou aflibercept (Eylea) a reçu l’autorisation de mise sur le marché français en novembre 2012 et est disponible depuis quelques jours en France. Il est commercialisé et utilisé depuis plus d’un an aux États-Unis.

Rhumatologie
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Que c’est dur de s’habituer à ce vilain mot de “spondylo­arthrites” en 2013… et cela le restera probablement pour encore quelques années. Mais, peut-être ne le conservera-t-on pas très longtemps : d’autres francophones, comme nos amis belges, plus soucieux que nous du respect de la langue française, parlent de spondylarthrites (axiale, périphérique, mixte, associée ou non au psoriasis…).

Passerelles
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Les occlusions artérielles de la rétine sont une cause fréquente de baisse d’acuité visuelle qui concernent des patients de toutes les classes d’âge. Outre l’aspect ophtalmologique, le diagnostic de ces occlusions est important parce qu’il oriente vers des pathologies cardiovasculaires susceptibles d’engager le pronostic vital [1, 2].

Passerelles
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Le traitement de l’œdème maculaire du diabétique a longtemps reposé sur des photocoagulations maculaires [1], soit en quinconce (grid), soit avec des impacts de plus longue durée sur les microanévrysmes diffusants (fig. 1). L’utilisation des anti-VEGF associés à des photocoagulations immédiates (prompt) ou retardées a montré, il y a quelques années, sa supériorité sur les photocoagulations utilisées seules [2, 3]. Les anti-VEGF, souvent précédés d’un traitement laser, sont depuis devenus la base des traitements de l’œdème maculaire du diabétique. Les modalités d’utilisation du laser ont cependant été discutées. Les variations des paramètres de tir (longueur d’onde, durée des impacts, mode continu ou pulsé…) ont en effet un rôle important sur l’effet tissulaire et le résultat clinique.

Passerelles
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La prise en charge de l’œdème maculaire du diabétique (OMD) commence par une bonne communication entre les différents intervenants (ophtalmologiste, diabétologue, médecin traitant et autres). La prise en charge générale, avec un bon équilibre glycémique et tensionnel, reste un élément clé du succès.

Rhumatologie
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Si de nombreuses publications portant sur la polyarthrite rhumatoïde (PR) ont changé son image, c’est essentiellement dans le domaine thérapeutique, avec les nouvelles recommandations EULAR, un rajeunissement de la trithérapie et la mise sur le marché aux États-Unis (mais pas en France) du tofacitinib. Nous brosserons un court tableau des avancées en épidémiologie et génétique, puis nous présenterons les données récentes dans le domaine de la thérapeutique.