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Billet du mois
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Depuis quelques mois, les avis et publications émanant de la Haute Autorité de Santé (HAS), au travers des avis de la Commission de transparence et des publications de fiches “BUM” (bon usage du médicament), ont de quoi faire douter sur les possibilités de disposer dans des délais rapides, voire tout simplement de pouvoir disposer, de progrès thérapeutiques en cardiologie. Tout au moins en France.

Vasculaire
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L’artérite oblitérante des membres inférieurs constitue une manifestation de l’athérothrombose, au même titre que les accidents vasculaires cérébraux et l’infarctus du myocarde. Cette pathologie, souvent délaissée par le cardiologue, est pourtant fréquente ; elle va jusqu’à toucher 2 à 3 % des hommes et 1 à 2 % des femmes âgés de plus de 60 ans. Le pronostic de ces patients est principalement cardiovasculaire avec un surrisque de maladie coronaire (multiplié par 6) et d’AVC à 5 ans. Sa manifestation la plus fréquente est la claudication intermittente, qui a été décrite pour la première fois chez l’homme en 1859 par Charcot sous le nom de “paralysie douloureuse”.

Vasculaire
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L’artériopathie des membres inférieurs est la troisième atteinte athéromateuse la plus fréquente, mais elle partage avec l’atteinte coronaire et cérébrovasculaire le même risque de mortalité.
Pendant près d’un siècle, seules les formes symptomatiques de la maladie avaient attiré l’attention des cliniciens, ayant comme centre d’intérêt le pronostic du membre atteint. Plusieurs travaux dans les années 80 ont permis de révéler la grande fréquence d’événements cardiovasculaires, grevant le pronostic des patients, et de mettre à jour la grande fréquence de l’AOMI asymptomatique et son caractère péjoratif, quasi équivalent à celui des atteintes symptomatiques.
Ces données, affinées depuis par de nombreuses études épidémiologiques, n’ont pu être obtenues qu’à partir du recours à un test simple pour révéler cette maladie. De l’outil initialement diagnostique, l’index de pression systolique (IPS) s’est progressivement affirmé comme la pierre angulaire de l’épidémiologie de l’AOMI et un excellent marqueur de risque cardiovasculaire, avec l’avantage de sa facilité et de son ubiquité quant à son utilisation.

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